Le développement durable

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
M'enfin, aucun vegan ne bouffe que du Herta ou équivalent - c'est un homme de paille, ça
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
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Redstein a écrit :
M'enfin, aucun vegan ne bouffe que du Herta ou équivalent - c'est un homme de paille, ça


Accentuer un propos pour faire surgir un interlocuteur contestable, en effet, c'est la parfaite définition du sophisme de l'épouvantail.
Redstein
Et en l'occurrence, il s'agissait de décrédibiliser une partie des vegans


(Ou ça y ressemblait - je ne suis pas dans ta tête...)
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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cliclac
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Redstein a écrit :
Et en l'occurrence, il s'agissait de décrédibiliser une partie des vegans

pourquoi décrédibiliser, ils sont tous crédibles ?
il y a des rayons remplis de plats végans, ça doit se vendre, avec la bonne conscience qui va avec peut etre, faudrait vérifier
Masha
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Redstein a écrit :
M'enfin, aucun vegan ne bouffe que du Herta ou équivalent


Si : Sébastien Kardinal
"Un cuisinier à la fois rustique et savant, plus proche de Bukowski que de Bocuse."

"Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous."
yonder
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Redstein a écrit :
Denis, Yonder : concernant la vitamine B12

Citation:
La vitamine B12, cruciale pour le fonctionnement de l’organisme humain, est fabriquée exclusivement par certaines bactéries.

La grande majorité de la vitamine B12 produite dans le monde est destinée aux animaux d’élevage. Les végétaux et les champignons n’en contiennent pas : une alimentation vegan équilibrée comporte donc des aliments enrichis ou des suppléments, très faciles à prendre.

En d’autres termes, au lieu de consommer la vitamine B12 qui a été donnée aux animaux en granulés à travers leur chair, on peut la consommer directement sans intermédiaire sous forme de suppléments.

Les oeufs et les produits laitiers contiennent également un peu de vitamine B12, mais trop peu pour prémunir les végétariens d’un éventuelle carence : il est donc indispensable de se complémenter dès lors qu’on arrête de manger de la chair animale.

On a longtemps cru, et certains le croient encore, que certains végétaux comme la spiruline ou le tempeh contenaient de la B12. En réalité il s’agit de molécules analogues inactives, qui n’ont pas d’activité vitaminique chez les humains.


Si je suis le raisonnement, la B12, dont l'homme a besoin, n'existe que de façon synthétique / complément alimentaire. Complément que l'on ingère soit directement, soit via l'animal qui l'a ingéré pour nous. Il me manque sans doute une étape, mais dame nature étant ce qu'elle est, ce serait la première fois qu'un composant nécessaire à l'homme n'existerait pas à l'état naturel. J
Quant à la source, c'est le genre de sujet ou je préfère une source objective. Si je vais sur boucherie.com, je suis à peu près sûr de trouver l'inverse, cela n'en fera pas la vérité pour autant

Pour en revenir au développement durable:
- si l'on prend le graphique que tu as donné, c'est principalement le boeuf + le mouton qui causent un problème de terre agricole.Donc de ce point de vue là, quel est l'apport sur la surface agricole de se priver des autres viandes?
- l'agriculture de volaille permet à la fois des oeufs et de la nourriture à la base de déchet. Cycle vertueux ou pas pour l'environnement?
- on est bien d'accord que l'agriculture intensive et non controlé est un problème. En revanche, je ne suis pas le raisonnement en quoi l'agriculture intensive serait exclusivement animale. Je pense que l'on a eu plein d'exemples ou l'agriculture végétale avaient les mêmes problèmes. Donc à l'échelle de nourrir la population, ne se heurte-t-on pas au même problème? Et donc à un problème de surpopulation
- quels sont les pays ou une alimentation véga locale est-elle réellement possible? Sinon, quel est l'impact comparatif d'une agriculture animale locale raisonnée versus un agriculture végétale transporté?

Voilà par exemple quelques pistes qui n'ont pas de réponse évidente.

Personnellement, je considère le développement durable comme un tout: en tant qu'homme sur terre, on laisse une empreinte. Quels sont tous les facteurs sur lesquels nous pouvons jouer pour réduire cet impact sous un seuil compatible avec la vie durable sur terre. L'alimentation est une piste parmi d'autre. Les transports, la surconsommation, l'eau potable, les déchets, le nombre d'enfants, l'énergie en sont plein d'autres.
Anonymous: https://youtu.be/ymd0Qr7ByRI
Ecouter Agape ? :) https://www.youtube.com/watch?(...)eEo6I
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oldamp
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Il y a plein de surfaces non ou difficilement cultivables mais qui peuvent être utiles au pâturage. En particulier les moutons sont d'excellents nettoyeurs de maquis. On peut même louer des troupeaux pour entretenir ses parcelles et éviter les feux de forêts dans le midi. Et le pâturage de montagne évite la repousse spontanée des arbrisseaux invasifs et évite le bouchage des paysages.
yonder
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Voilà effectivement le genre de réflexion que je trouve intéressante, merci Et du coup, d'un point de vue environnement, est-ce qu'il faut mieux manger la viande d'un animal qui a servi sur une surface difficilement cultivable (ou qui a servi de tondeuse naturelle) que de le laisser en jachère / tondeuse qui pollue et impacter un autre endroit pour en faire un champ de céréales? Et quelle part cela pourrait représenter de l'alimentation ?

Je n'ai pas la réponse, mais cela montre bien la complexité du sujet.
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Lao
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    Lao
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yonder a écrit :
....
Si je suis le raisonnement, la B12, dont l'homme a besoin, n'existe que de façon synthétique / complément alimentaire. .....
produite par des bactéries ne veut pas dire synthétique.

En chez les herbivores, ils ont encore ces bactéries dans leurs système digestif mais les industriels ont jugés que ce n'était pas assez visiblement. La b12 produite par ces bactéries passe un peu dans la viande et le lait.
L'homme a perdu ces bactéries, raison pour laquelle on a des besoins de sources externes.
Mikka Grytviken
Citation:
L'homme a perdu ces bactéries ...


Ce qui ne veut pas dire qu'il ne peut pas les retrouver.

Un nombre considérable - plus important que le nombre de nos cellules - de bactéries vivent en symbiose dans notre organisme particulièrement dans notre système digestif et même sur notre peau et pas uniquement des bactéries d'ailleurs.

Notre système digestif fonctionne sur le même principe que la dégradation du vivant sur et dans le sol.

Nous avons perdu les fameuses bactéries pour produire de la B12 très probablement suite à un changement alimentaire. Il n'est pas exclu d'ailleurs que certains antibiotiques ou autre produits médicamenteux ou encore compléments alimentaire - colorants, conservateurs, exhausteurs de goût etc ... - ou peut-être même aussi les pesticides et autres perturbateurs endocriniens n'en soient la cause. Cet environnement chimique n'est évidemment pas sans conséquences !

Mais il est facile à comprendre qu'une faune et flore intestinale, ça se recompose en permanence au cours de la vie en fonction de notre environnement, de notre mode de vie et surtout de notre alimentation même si la base la plus importante se constitue durant les premières heures faisant suite à notre naissance.

Mon épouse a créé une petite exploitation maraîchère bio. On s'est beaucoup intéressé à la relation entre le système digestif, les principe de dégradation du vivant, la vie et biodiversité des sols. Vous connaissez peut-être Claude et Lydia Bourguignon ?

Mon épouse a un BAC en production agricole et un BTS en production animal. Et lorsqu'on étudie la digestion chez les divers animaux ainsi que chez l'humain, la ressemblance avec le processus de la dégradation du vivant sur les sols et la fabrication naturel de l'humus est assez remarquable !

Mr Park
Ce ne fait de toute façon jamais de mal de (ré)écouter les Bourguignon
Redstein
Mikka, tant que vous restez végétaRiens, le risque est moindre, mais...

Pour les vegans, pas de discussion, il faut se supplémenter, soit directement (voir la VEG1 dont je parlais hier, mais il y a d'autres possibilités), soit par le biais d'aliments enrichis... qui sont encore très rares en France. La plupart des vegans sont au courant, mais à tout hasard (faut pas rigoler avec ça) :

What Every Vegan Should Know About Vitamin B12

Un point de vue historique sur la question :

Was Vitamin B12 a problem for 19th century 'vegans'?
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Redstein
yonder a écrit :
Quant à la source, c'est le genre de sujet ou je préfère une source objective. Si je vais sur boucherie.com, je suis à peu près sûr de trouver l'inverse, cela n'en fera pas la vérité pour autant


Faut pas vous étonner de vous sentir agressés quand on doit réagir à ce genre de connerie malhonnête

La question de la B12 est bien établie (et qui plus est, on en parle ici depuis des lustres). Voir ci-dessus, et voir aussi ce que disait Lao hier.


yonder a écrit :
Personnellement, je considère le développement durable comme un tout: en tant qu'homme sur terre, on laisse une empreinte. Quels sont tous les facteurs sur lesquels nous pouvons jouer pour réduire cet impact sous un seuil compatible avec la vie durable sur terre. L'alimentation est une piste parmi d'autre. Les transports, la surconsommation, l'eau potable, les déchets, le nombre d'enfants, l'énergie en sont plein d'autres.


Il n'en reste pas moins que l'élevage prend une place folle, pollue à mort et consomme des volumes astronomiques de ressources.

Bonne illustration de ce gaspillage hallucinant, et comme on l'entend souvent dire : nous n'arrivons pas à nourrir sept milliards d'humains, mais nous nourrissons chaque années près de 70 milliards d'animaux terrestres qui bouffent comme quatre.

Enfin, il y a la question éthique, mais ça, vous vous en moquez (c'est le point de départ de cette discussion, après tout...)
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oldamp
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On peut difficilement faire brouter les humains pour remplacer les vaches, ils n'ont pas quatre estomacs Surtout qu'après il faut de 8 à 12 heures de calme pour ruminer... Au bureau, à la rigueur pour les fonctionnaires
Redstein
Toujours des conneries
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