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Les limites nécessaires à la préservation de la vie seront calculées et planifiées centralement par des ingénieurs écologistes, et la production programmée d'un milieu de vie optimal sera confiée à des institutions centralisées et à des techniques lourdes. C'est l'option
technofasciste sur la voie de laquelle nous sommes déjà plus qu'à moitié engagés. - André Gorz,
Écologie et liberté, 1977
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Tomjo,
L'Enfer vert
Tandis que la technocratie verdit, la verdure se technocratise. Le constat officiel de l'effondrement écologique et social proclamé à tous les échelons de l'autorité, du local au global, accélère la fusion entre la classe experte (scientifiques, ingénieurs, techniciens) et la politique écologiste (associations, partis, appareils). Fusion d'autant plus naturelle que nombre d'écotechniciens incarnent ce double visage, à la fois Bac+5, CSP+, cadres urbains du public ou du privé, et voraces prétendants à la direction de ce Green New Deal, de ce capitalisme reverdi dont ils représentent l'ultime chance. Ce qui est décrit ici, à partir du cas de Lille Métropole, c'est l'ascension et l'extrémisme de l'écolo-technocratie, des années 1970 à nos jours. Destruction et artificialisation des derniers lambeaux de nature, construction de gigantesques infrastructures, police électronique et informatique via les puces RFID.
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Frédéric Gaillard,
Le Soleil en face. Rapport sur les calamités de l'industrie solaire et des prétendues énergies alternatives
Depuis le "choc pétrolier" de 1973, et plus encore depuis les
catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima, les énergumènes
qui nous gouvernent sont à la recherche "d'énergies
alternatives": géothermie, biomasse, éolien, hydrogène, etc.
Mais le véritable Graal de cette quête d'un combustible
inépuisable et à vil prix reste l'énergie solaire qui, sauf
imprévu, nous alimente pour encore 4,5 milliards d'années. Le
complexe scientifico-industriel s'est lancé dans une course
éperdue aux technologies solaires les plus puissantes, les plus
rentables, les plus complexes, les plus centralisées, les plus
destructrices. En France, le Commissariat à l'énergie atomique
et aux énergies alternatives (CEA-EA) mène cette course. Et
voilà comment les pillards de pétrole et d'uranium s'accaparent
maintenant le soleil. C'est dire que les rêves d'énergie solaire
artisanale et individuelle, à la mode de L'an 01 sont déjà cuits.
Le soleil ne brillera pas pour tout le monde. Après les sacrifiés
à l'idole nucléaire, voici ceux du nouveau culte solaire:
expropriés des "terres rares", des terres agricoles, des steppes
et déserts réquisitionnés pour les centrales solaires, victimes
des ravages environnementaux de cette nouvelle industrie. Les
cobayes du laboratoire planétaire, eux, devront toujours leur
énergie à une techno-caste spécialisée et toute-puissante.
Kandide a écrit :
A nous de voter la bonne couleur aux élections...