Les faits d'actualité.

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SeSortirLeDoigt
manulonch a écrit :


la tres grande majorité des consommateurs de guitare ne sont que des rebelles en peau de lapin. citation de Oghkhood
Biosmog
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benoi31 a écrit :
Bah on peut simplifier si tu veux :

BCE donne argent aux banques contre trucs pourris, donc banque riche et se débarrasse de truc pourri, donc pas de risque à acheter des trucs pourris vu que BCE rachète quoi qu'il arrive

truc pourri = dette grecque, italienne ou espagnole, bientôt prêts aux entreprises... Le risque est donc sur le contribuable européen qui se retrouve avec une banque centrale pleine de trucs pourris


Je ne suis pas fan non plus de ce genre de politique financière, mais ton explication est assez simpliste. Du point de vue de ses promoteurs, ce rachat de dette est effectué dans un contexte international, c'est le point central que tu sembles oublier. Il s'agit en effet de tenter de redonner un semblant de compétitivité à l'économie européenne vis-à-vis des US et de la Chine (pas à la finance: c'est pour ça que je vous reproche depuis quelque temps un point de vue essentiellement monétaire et accessoirement franco-français: l'économie ne résume pas à un marché des changes, c'est aussi des capacités de production-consommation et d'exportation permises grâce à une disponibilité de l'argent).

Sinon, ne rien faire, c'est continuer à s'engluer lentement. Après, je suis d'accord de taper sur les banquiers, je suis d'accord qu'on a des gros problèmes, mais attribuer aux banquiers tous les maux risque à mon avis de nous faire rater les bonnes solutions...
Vous battez pas, je vous aime tous
Kandide
Il y a assez de richesses en ce bas monde pour que chacun puissent vivre décemment. Par contre effectivement, il n'y a pas assez de richesse pour nourrir la cupidité de certains....

https://mrmondialisation.org/l(...)onde/

Tout est dit.


Perso, je pense que la vie sur terre pourrait être magnifier.
L'amour est quelque-chose de formidable et peut-être la seule chose qui n'existe que sur notre planète (dixit voir la conquête de l'espace dans 800 ans). On devrait mettre en priorité numéro l'amour.

Il existe quelques règles simples et pleines de bon sens pour vivre en harmonie:
Le plus fort aide le plus faible.
Ne laissez jamais partir sans plus de bonheur quelqu'un que vous rencontrez. Un sourire, un mot gentil et que sais-je,...
Réfléchir à un "système" moins compétitif, plus coopératif.
etc.
Ne pas tomber dans le piège de la division. Nous sommes tous des êtres humains.
Nous avons tous des qualités.
La règle d'or.
etc.
benoi31
Citation:
Je ne suis pas fan non plus de ce genre de politique financière, mais ton explication est assez simpliste. Du point de vue de ses promoteurs, ce rachat de dette est effectué dans un contexte international, c'est le point central que tu sembles oublier. Il s'agit en effet de tenter de redonner un semblant de compétitivité à l'économie européenne vis-à-vis des US et de la Chine (pas à la finance: c'est pour ça que je vous reproche depuis quelque temps un point de vue essentiellement monétaire et accessoirement franco-français: l'économie ne résume pas à un marché des changes, c'est aussi des capacités de production-consommation et d'exportation permises grâce à une disponibilité de l'argent).

Sinon, ne rien faire, c'est continuer à s'engluer lentement. Après, je suis d'accord de taper sur les banquiers, je suis d'accord qu'on a des gros problèmes, mais attribuer aux banquiers tous les maux risque à mon avis de nous faire rater les bonnes solutions...


J'avais écrit que je simplifiais hein

Le problème c'est que si effectivement le but était de redynamiser l'économie européenne au travers de ces rachats de dette en permettant notamment aux banques d'avoir plus de liquidités ce qui faciliterait les prêts à bas taux et donc la relance économique.
Problème : personne n'emprunte en temps de crise (pas de perspectives de croissance donc...), donc tout est parti dans différents actifs où on a créé de belles bulles, la plus belle étant celle des bourses mondiales, qui a commencé à se corriger en début d'année. Ces fonds supplémentaires accordés aux entreprises allaient ils relancer la machine ?

Surement pas ! Les entreprises ont gardé les fonds soit en liquidités soit pour d'autre choses, mais une chose est sûr ce n'est jamais retombé dans l'économie réelle, et n'a pas contribué à augmenter la consommation ou à relancer des entreprises en difficulté via des prêts à bas taux.

I
Cela dit, ils ont par contre permi de restabiliser le secteur financier (qui était quand même super mal en point avec très peu d'échanges entre les banques ce qui bloquait la disponibilité en liquidités).

Une fois que c'est fait, je vois pas l'intérêt d'augmenter les rachats et d'étendre cela aux dettes d'entreprises, en utilisant exactement la même méthode. Les dettes d'état sont déjà des actifs pas si sûrs que cela (cf grèce où on va refaire un numéro cette année), alors les dettes d'entreprise c'est bien pire (il suffit de voir ce qu'il se passe avec les dettes "high yield bonds" aux US, où toutes les entreprises liées au gaz de schiste font faillite...)

Mais rassure toi, je n'attribue pas tous les maux aux banquiers mais aussi aux dirigeants européens qui n'ont mis aucune politique budgétaire accordée avec cette politique monétaire ultra accomodante. En gros on a compté sur la BCE sans rien faire d'autre à coté niveau redistribution de ces liquidité équitablement dans l'économie.

Par exemple en Angleterre, les QE anglais ont bénéficié aux 5% les plus riches qui ont vu la valeur de leurs actifs augmenter :
http://www.theguardian.com/bus(...)-bank
Kandide
On sait où est l'argent de la dette.
Et ce n'est sans doute que la partie émergée de l'Iceberg......

....relayée par Le Guardian, il a calculé que l'évasion fiscale atteignait entre 21.000 et 32.000 milliards de dollars, avec un chiffrage central à 26.000 dollars. Même si ces avoirs n'étaient taxés qu'à 10%, ils rapporteraient... 2600 milliards. A 20%? Plus de 5000 milliards. À 50%: 13.000 milliards.

James Henry précisait dans son étude qu'environ la moitié des avoirs dans les paradis fiscaux était détenue par une poignée d'hyper-riches. 92.000 précisément, soit 0,001% de la population mondiale.

http://www.lefigaro.fr/economi(...)e.php

Si l'honnêteté et donc l'équité était de mise dans ce bas monde ; on pourrait vivre tous décemment en paix.
SeSortirLeDoigt
Biosmog a écrit :
benoi31 a écrit :
Bah on peut simplifier si tu veux :

BCE donne argent aux banques contre trucs pourris, donc banque riche et se débarrasse de truc pourri, donc pas de risque à acheter des trucs pourris vu que BCE rachète quoi qu'il arrive

truc pourri = dette grecque, italienne ou espagnole, bientôt prêts aux entreprises... Le risque est donc sur le contribuable européen qui se retrouve avec une banque centrale pleine de trucs pourris


Je ne suis pas fan non plus de ce genre de politique financière, mais ton explication est assez simpliste. Du point de vue de ses promoteurs, ce rachat de dette est effectué dans un contexte international, c'est le point central que tu sembles oublier. Il s'agit en effet de tenter de redonner un semblant de compétitivité à l'économie européenne vis-à-vis des US et de la Chine (pas à la finance: c'est pour ça que je vous reproche depuis quelque temps un point de vue essentiellement monétaire et accessoirement franco-français: l'économie ne résume pas à un marché des changes, c'est aussi des capacités de production-consommation et d'exportation permises grâce à une disponibilité de l'argent).



Et ben non

Cette politique monétaire est censée fournir des centaines de milliards d’euros aux banques de la zone pour qu’elles les prêtent à des investisseurs.
Or, d’après les communiqués de la BCE, l’encours des crédits aux entreprises et aux particuliers n’a pas augmenté depuis un an (officiellement de l’ordre de 1 %) alors que la BCE a augmenté ses prêts de 40 milliards d’euros d’une année sur l’autre, soit de près de 10%.

Mais alors pourquoi ça marche pas ?

Les banques de la zone ont emprunté 632 milliards d’euros à la BCE (à son dernier bilan) qui ne servent donc pas à prêter cet argent à des investisseurs mais à maintenir en survie des banques qui, sans cette bouée de sauvetage, auraient une position nette débitrice vis-à-vis de la BCE, le marché interbancaire ne fonctionnant plus depuis plusieurs années car la confiance ne règne plus entre les banques du fait qu’elles ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement.
Ces banques redéposent en retour ces disponibilités excédentaires auprès de la BCE.
L’argent circule entre les banques et la BCE mais pas dans le système productif.

De plus, la BCE a racheté en un an pour 675 milliards d’euros de titres supplémentaires, ce qui correspond à un apport de liquidités aux banques qui les redéposent en retour auprès de la BCE, ce qui n’a là aussi aucun effet d’entrainement dans le système productif.
Pire, ces rachats de titres qui se montent à 1 288 milliards d’euros accentuent le plongeon des rendements des bons des Trésors de la zone, ce qui déstructure totalement l’architecture de ces taux qui est à la base du fonctionnement de tous les marchés.
la tres grande majorité des consommateurs de guitare ne sont que des rebelles en peau de lapin. citation de Oghkhood
Biosmog
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SeSortirLeDoigt a écrit :
Biosmog a écrit :
benoi31 a écrit :
Bah on peut simplifier si tu veux :

BCE donne argent aux banques contre trucs pourris, donc banque riche et se débarrasse de truc pourri, donc pas de risque à acheter des trucs pourris vu que BCE rachète quoi qu'il arrive

truc pourri = dette grecque, italienne ou espagnole, bientôt prêts aux entreprises... Le risque est donc sur le contribuable européen qui se retrouve avec une banque centrale pleine de trucs pourris


Je ne suis pas fan non plus de ce genre de politique financière, mais ton explication est assez simpliste. Du point de vue de ses promoteurs, ce rachat de dette est effectué dans un contexte international, c'est le point central que tu sembles oublier. Il s'agit en effet de tenter de redonner un semblant de compétitivité à l'économie européenne vis-à-vis des US et de la Chine (pas à la finance: c'est pour ça que je vous reproche depuis quelque temps un point de vue essentiellement monétaire et accessoirement franco-français: l'économie ne résume pas à un marché des changes, c'est aussi des capacités de production-consommation et d'exportation permises grâce à une disponibilité de l'argent).



Et ben non

Cette politique monétaire est censée fournir des centaines de milliards d’euros aux banques de la zone pour qu’elles les prêtent à des investisseurs.
Or, d’après les communiqués de la BCE, l’encours des crédits aux entreprises et aux particuliers n’a pas augmenté depuis un an (officiellement de l’ordre de 1 %) alors que la BCE a augmenté ses prêts de 40 milliards d’euros d’une année sur l’autre, soit de près de 10%.

Mais alors pourquoi ça marche pas ?

Les banques de la zone ont emprunté 632 milliards d’euros à la BCE (à son dernier bilan) qui ne servent donc pas à prêter cet argent à des investisseurs mais à maintenir en survie des banques qui, sans cette bouée de sauvetage, auraient une position nette débitrice vis-à-vis de la BCE, le marché interbancaire ne fonctionnant plus depuis plusieurs années car la confiance ne règne plus entre les banques du fait qu’elles ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement.
Ces banques redéposent en retour ces disponibilités excédentaires auprès de la BCE.
L’argent circule entre les banques et la BCE mais pas dans le système productif.

De plus, la BCE a racheté en un an pour 675 milliards d’euros de titres supplémentaires, ce qui correspond à un apport de liquidités aux banques qui les redéposent en retour auprès de la BCE, ce qui n’a là aussi aucun effet d’entrainement dans le système productif.
Pire, ces rachats de titres qui se montent à 1 288 milliards d’euros accentuent le plongeon des rendements des bons des Trésors de la zone, ce qui déstructure totalement l’architecture de ces taux qui est à la base du fonctionnement de tous les marchés.


Sors-toi le doigt du ... et réfléchis avec ta tête!!! Tu ne réponds pas à mes objections. Pourquoi? parce que ton message est un copier-coller. En fait, tu es un singe
Vous battez pas, je vous aime tous
Biosmog
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benoi31 a écrit :
Citation:
Je ne suis pas fan non plus de ce genre de politique financière, mais ton explication est assez simpliste. Du point de vue de ses promoteurs, ce rachat de dette est effectué dans un contexte international, c'est le point central que tu sembles oublier. Il s'agit en effet de tenter de redonner un semblant de compétitivité à l'économie européenne vis-à-vis des US et de la Chine (pas à la finance: c'est pour ça que je vous reproche depuis quelque temps un point de vue essentiellement monétaire et accessoirement franco-français: l'économie ne résume pas à un marché des changes, c'est aussi des capacités de production-consommation et d'exportation permises grâce à une disponibilité de l'argent).

Sinon, ne rien faire, c'est continuer à s'engluer lentement. Après, je suis d'accord de taper sur les banquiers, je suis d'accord qu'on a des gros problèmes, mais attribuer aux banquiers tous les maux risque à mon avis de nous faire rater les bonnes solutions...


J'avais écrit que je simplifiais hein

Le problème c'est que si effectivement le but était de redynamiser l'économie européenne au travers de ces rachats de dette en permettant notamment aux banques d'avoir plus de liquidités ce qui faciliterait les prêts à bas taux et donc la relance économique.
Problème : personne n'emprunte en temps de crise (pas de perspectives de croissance donc...), donc tout est parti dans différents actifs où on a créé de belles bulles, la plus belle étant celle des bourses mondiales, qui a commencé à se corriger en début d'année. Ces fonds supplémentaires accordés aux entreprises allaient ils relancer la machine ?

Surement pas ! Les entreprises ont gardé les fonds soit en liquidités soit pour d'autre choses, mais une chose est sûr ce n'est jamais retombé dans l'économie réelle, et n'a pas contribué à augmenter la consommation ou à relancer des entreprises en difficulté via des prêts à bas taux.

I
Cela dit, ils ont par contre permi de restabiliser le secteur financier (qui était quand même super mal en point avec très peu d'échanges entre les banques ce qui bloquait la disponibilité en liquidités).

Une fois que c'est fait, je vois pas l'intérêt d'augmenter les rachats et d'étendre cela aux dettes d'entreprises, en utilisant exactement la même méthode. Les dettes d'état sont déjà des actifs pas si sûrs que cela (cf grèce où on va refaire un numéro cette année), alors les dettes d'entreprise c'est bien pire (il suffit de voir ce qu'il se passe avec les dettes "high yield bonds" aux US, où toutes les entreprises liées au gaz de schiste font faillite...)

Mais rassure toi, je n'attribue pas tous les maux aux banquiers mais aussi aux dirigeants européens qui n'ont mis aucune politique budgétaire accordée avec cette politique monétaire ultra accomodante. En gros on a compté sur la BCE sans rien faire d'autre à coté niveau redistribution de ces liquidité équitablement dans l'économie.

Par exemple en Angleterre, les QE anglais ont bénéficié aux 5% les plus riches qui ont vu la valeur de leurs actifs augmenter :
http://www.theguardian.com/bus(...)-bank


Je comprends bien, mais toute tentative de relance risque de se casser les dents si structurellement, rien n'est changé. Tu parles de redistribuer équitablement, mais comment tu t'y prends? tu distribues de façon préférentielle aux secteurs les moins rentables? comment tu peux justifier ce biais?

Mon avis c'est que ce ne sont pas les QE qui posent problème ici (l'argument de la crise et que les gens ne vont pas investir signifie qu'il n'y a pas d'issue: on peut répondre qu'il est préférable d'essayer quelque chose plutôt que de continuer à s'enfoncer de façon fataliste). Il y a des cas extrêmement bénéfiques de rachat de dette (par exemple les actifs pourris de l'UBS racheté par la Confédération suisse). C'était un peu un coup de chance, mais le cas échéant, réel et concret, est que 6 ans plus tard la banque privée avait retrouvé tout son dynamisme et la banque nationale a retrouvé intégralement ses billes en gérant patiemment ce fond (avec de la chance, il faut le redire). Je ne cherche pas à défendre ce point de vue, mais juste à réintroduire le point de vue de ceux qui le défendent. A te lire, toi et d'autres, ici, les banquiers européens sont des incompétents, cyniques. Je ne les tiens pas dans mon coeur, mais à force de simplifier les problèmes, on passe à côté des vrais enjeux, et la crique n'a aucune crédibilité.

du Kandide en plus technique, en quelque sorte.
Vous battez pas, je vous aime tous
benoi31
Non mais on est plutôt d'accord en fait sur le fond je pense

Les QE ont été nécessaires pour assainir les relations entre les banques (et les banques elle même), cependant il faut vraiment que cela soit un mécanisme temporaire, le temps de stabiliser la machine.
Mais je pense que sur le court terme c'est une bonne chose (une grosse partie de la crise de 29 s'est produite parcequ'on n'a pas sauvé les banques justement par exemple), mais dans le long terme il faut absolument y ajouter des changements structurels et budgétaires pour remettre le système en marche de manière saine.


Citation:
Je comprends bien, mais toute tentative de relance risque de se casser les dents si structurellement, rien n'est changé. Tu parles de redistribuer équitablement, mais comment tu t'y prends? tu distribues de façon préférentielle aux secteurs les moins rentables? comment tu peux justifier ce biais?


Pour moi, le premier changement structurel à faire serait de recorriger le système financier pour l'assainir et éviter de se reprendre une crise dans les dents : les QE stabilisent le système, et en parallèle on procède à des changements structurel du mode de fonctionnement.

Je ne suis pas assez expert en finance pour voir ce qui pourrait être fait, mais un truc dans le style Bâle III un peu plus poussé ou Glass Steagal Act (limiter les effets de leviers, plus de fonds propres, séparer banque de dépot / investissement), couplé à des corrections de certains problèmes structuraux de l'UE (notamment une fiscalité commune) pourrait être un bon début.

Au lieu de cela, on a eu le bail in, en vigueur depuis Janvier 2016, qui stipule que les banques peuvent prélever les déposants en cas de faillite (dans le style chypriote)

Je pense que la BCE a conscience que l'argent n'a pas ruisselé vers le bas, c'est pour cela qu'ils commencent à proposer des trucs absolument délirants comme l'hélicoptère monétaire, soit distribuer directement l'argent aux citoyens (mais pareil, ça implique plein de choses compliquées sur les modalités : rachat d'actifs ? Création monétaire ? Prêts à taux 0 ?).

Pour la redistribution c'est effectivement pas simple, surtout dans le système européen où chaque état a une manière très différente de fonctionner (en France c'est plutôt l'état qui assure ce rôle au travers de l'impôt + postes publics, mais dans d'autres pays on fonctionne différemment). Il y a plein de choses à envisager !


Citation:
l'argument de la crise et que les gens ne vont pas investir signifie qu'il n'y a pas d'issue: on peut répondre qu'il est préférable d'essayer quelque chose plutôt que de continuer à s'enfoncer de façon fataliste


Bien sûr ! Ce n'est même pas un argument, c'est LE problème des crises : les gens n'ont plus confiance en l'avenir et cela grippe le système : ils épargnent au lieu de dépenser, pas d'investissement...etc Il me semble que c'est Jimmy Carter qui avait parlé de la fameuse "Crisis of confidence".

Tout le problème des crises c'est de redonner aux gens confiance en l'avenir, et on en revient à l'aspect finalement hyper psychologique de l'économie. (aspect qu'on retrouve beaucoup plus souvent qu'on voudrait nous le faire croire, il suffit de voir le cours du pétrole en ce moment, ça varie sur des rumeurs d'accords etc!)

Je pense que le problème est très dur à cerner : il y a plein de causes / conséquences qui s'entremêlent, et je pense qui si c'était si simple ce serait réglé depuis belle lurette
En tout cas c'est intéressant de voir d'autres points de vue, et il est vrai que ce sont des problèmes tellement complexe qu'il n'y a jamais de "proposition bonne ou mauvaise", tout est à discuter et argumenter !
Biosmog a écrit :
les gens ne vont pas investir signifie qu'il n'y a pas d'issue: on peut répondre qu'il est préférable d'essayer quelque chose plutôt que de continuer à s'enfoncer de façon fataliste

Non, moi je crois qu'affronter la réalité n'est pas être fataliste c'est être responsable.
Aujourd'hui la relance budgétaire (publique) n'est plus possible car tout est parti dans le sauvetage des banques ; et la relance par l'investissement (privé) n'est plus possible non-plus dans le contexte des politiques monétaires actuelles.
Une sortie de ces politiques monétaires est malheureusement impossible, à défaut de générer une insolvabilité générale.
Ma conclusion, qui n'engage que moi : mieux vaut affronter une refonte du système monétaire, aussi pénible soit-elle, plutôt que de faire l'autruche jusqu'au point de non-retour (une guerre totale, mais sans doute d'un type nouveau).


benoi31 a écrit :
Je pense que le problème est très dur à cerner

Perso je pense qu'il est très simple :

SeSortirLeDoigt
Si l'injection moneraire est la solution, pourquoi 8 ans après, les mêmes problèmes sont là mais en pire ?

En rouge total des produits dérivés à la Deutsche Baank
En bleu PIB Europe
En vert PIB Allemagne









bonne chance

en tout cas les mecs qui ont de l'argent savent que ça sent très mauvais

la tres grande majorité des consommateurs de guitare ne sont que des rebelles en peau de lapin. citation de Oghkhood
Redstein
Terrifiants, ces graphiques...




"La finance, c'est maintenant"

"Mon ennemi, c'est le changement"

'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)

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