quantat a écrit :
Kandide : dès lors que nous vivons en société, nous sommes intégrés à une structure/un système qui repose sur des fondements, dont le statut est analogue à celui des axiomes d'une théorie mathématique.
En math ces axiomes permettent le développement d'un système en excluant des possibilités.
C'est pareil pour
l'organisation sociale : elle implique structurellement une exclusion... laquelle fait retour
sous forme de violence.
Dit autrement : les lois qui encadrent nos comportements pour les pacifier, sont AUSSI, les causes directes de la violence
Bluesbarbu l'exprime autrement ; je résume ce qu'ils dit ainsi : nous avons tous des désirs différents et des désirs contradictoires ... à moins de supprimer le désir (c'est ce que visent les idéologies utopistes et totalitaristes), le conflit est inévitable.
Le lien avec ce que j'avance c'est que notre désir se structure de façon singulière, dans une relation paradoxale d'acceptation et de refus des lois morales et sociales ... cette relation à la loi, parce qu'elle est paradoxale, engendre divisions et désaccords (on est déjà pas d'accord avec soi-même, malgré nos efforts de cohérence)
Je pense percevoir ce que tu veux dire.
Cependant, nous ne sommes pas des algorithmes mathématiques (quoique...)
(prisonniers de la matrice)
Par contre, ce fatalisme (est-ce le bon mot ? ) qui fait dire que c'est comme ça et que l'on n'y peut rien est pour moi difficile.
J'ose croire que rien n'est immobile, même nos gênes évoluent, ne peut-on espérer une organisation sociale du grand tout, un ensemble (pour faire le parallèle avec les scientifiques entre l'infiniment grand et l'infiniment petit). Je ne me rappelle plus du nom, la théorie du grand tout ou bien la réunification de la théorie générale à celle du monde quantique..
Ce que je résume souvent en disant: Une place décente pour tous.
En tout état de cause, le sens de mon propos était de m'interroger sur cette propension et les racines (du mal) qu'à l'homme à exterminer celui qui n'est pas d'accord avec lui...