Ben.oît a écrit :
Toutafé Mr Park.
Des sociologues se sont également penché sur le sujet de l’addiction à l’immédiateté.
Nous avons tout dans notre poche : un téléphone, une télévision, une chaîne hi-f, des jeux, un accès à l’info, aux loisirs de notre choix et à ceux que l’on ne veut pas, à une plateforme d’expression, à des bibliothèques, à notre bureau, à du travail, à notre banque, à nos relations amoureuses ou sexuelles, aux pires infos que le monde peut nous servir, à un voyeurisme que le regard de l’autre nous empêchait de nourrir par le passé, à n’importe quel trafic...
Les effets sur les comportements sont impressionnants et affectent tous les pans de notre vie: immédiateté du loisir, immédiateté de la prise de fonction et de l’escalade dans la hiérarchie, immédiateté d’une vie fantasmée sur les modes de vie scénarisés des autres...
Il n’y a pas que les enfants qui en sont victimes. Le phénomène est amplifié chez eux mais c’est
toute la population qui en est affectée.
Il y aussi et surtout que chacun a envie d'être aimé et recherche la gloire ou la célébrité, pour cela beaucoup sont capables du pire envers eux-mêmes et envers les autres. Attirer l'attention sur soi quelque soit le prix... le Buzz
La peur de ne pas être aimé ou assez aimé est à ne pas sous-estimé car elle dicte inconsciemment le comportement de beaucoup, de nous tous...
Pourquoi veut-on être sur les réseaux sociaux ? Si ce n'est pour briller... car on n'a pas suffisamment d'estime de soi... Le besoin de se rassurer, manque d'amour, peut-être ?