Ben.oît a écrit :
J'ai beaucoup d'aigreur envers les syndicats.
J'ai pratiqué ces gens là lors de mon licenciement économique (PME qui perd un référencement chez un industriel colossal) il y a 4 ans.
Pour reprendre un exemple aujourd'hui, renégo de la participation avec la direction. Les "partenaires" sociaux (quel nom ?!) ne sont pas arrivé à se mettre d'accord. Aucun accord signé et l'ensemble des salarié n'aura pas de participation pour les 3 prochaines années.
L'activité des entreprises est dramatiquement basse. On a besoin de produire, de livrer et de facturer à nos clients. En face des chiottes le panneau d'affichage est blindé de tracts pour inciter à poser les veilles de jours ferriés qui tombent les vendredi. On est tous dans la merde mais là ils en veulent encore plus.
Le trauma chez moi a commencé à la FAC. Grève et blocage de la FAC POUR n'importe quelle raison. Je veux bien gueuler contre le CPE, mais pour des raisons qui nous échappaient totalement, là c'était pour se chercher une existence. D'éternels étudiants, 25 ans toujours en première annee après a l'or visité toutes les filiaires.
Les syndicats sont restés chez Zola encore en 2014.
Les syndicats d'étudiant sont des tremplins pour des arrivistes pour prendre du galon, c'est l'anti-chambre du pouvoir ou recrute le Parti Socialiste.
Comme Bruno Julliard, le meneur des grèves de CPE, il a réussi son coup, ce mec n'a strictement aucun diplôme universitaire, aucune formation, aucune antériorité dans le monde du travail, son seul haut fait d'arme est d'avoir fait capoter cette réforme.
Et hop, le vlà parti pour les sommets de notre élite national. 1er Adjoint de la mairie de Paris !!
Avec ce genre de recrues, la France est belle, on a de ces pseudos élites, on est sur d'aller loin !
C'est d'un mépris pour la France et les Français, avec ça, faut pas s'étonner qu'on a un pouvoir complètement incompétent, déconnecté de la réalité, sans référence, perdu, paumé, dans l'incapacité d'appréhender et de comprendre les enjeux de notre société, le monde dans lequel ou l'on vit.
Recruter que des grandes gueules ou des sciences pipoteurs, c'est la ruine d'un pays, on s'en remettra jamais.
Alors évidemment, à part quelques facs prestigieuses qui forment, ça existe encore, 80% des facs de province, c'est mort, pas la peine d'y perdre son temps, à moins d'avoir le talent à la Julliard, mais bon, pas pour le moment, pour ça, il faut laisser revenir un gouvernement de droite..
L'élite française qui gouverne, c'est comme si tu prenais un gosse de 15 ans qui a fait 15 jours de solfège pour diriger un grand orchestre, pour seule référence chez ce gosse parce qu'il a eut l'idée originale et novatrice de dire que Mozart c'est de la merde, c'est un peu ça la France, un étudiant me disait que pour avoir la classe à Sciences Po, c'était d'opérer par un renversement des valeurs, ça plait bien là bas, si l'élève dit que Chateaubriand ne savait pas écrire, que c'était un pauvre mec, bigot et débile et qu'en revanche Aymeric Caron est aujourd'hui le guide de notre époque, un visionnaire, etc.. là tu plais chez sciences pipoteur...