AethelBridd a écrit :
empathie
Capacité à se représenter ce que l'autre ressent.
Ce que dit Lao, il me corrigera, c'est que cette empathie, on a la chance, étant extérieur, de pouvoir la contrôler, et donc ne pas être attribué émotionnellement de force à l'un ou l'autre côté. Mais certains refusent cette capacité de distance et semblent rechercher ce désir de vengeance que ressentent les proches de la victime: on aimerait avoir une "bonne raison" d'agresser telle personne de telle catégorie.
On trouve aussi l'inverse, et la recherche d'une empathie exclusive pour les proches des criminels ou même les criminels. C'est tout aussi justifiable: les monstres ou les coupables intégrals, cela n'existe pas. Souvent c'est même à profil variable, selon le type de délit (saccager un cimetière d'anciens combattants africains vs la tombe de Lepen): on trouvera des raisons de minimiser dans un cas et pas dans l'autre ("ce sont des gamins qui s'amusent, c'est moins grave qu'une agression").
C'est un peu le point aveugle de Lagesnerie: le fait que des gens vont prendre fait et cause pour les uns ou les autres, avec une mauvaise foi toute "politique". C'est une réalité. La justice doit viser la réinsertion, mais aussi donner satisfaction aux victimes ou proches des victimes. C'est une équation impossible, et pourtant inévitable.
Vous battez pas, je vous aime tous