Les faits d'actualité.

La Cour des comptes s'est penchée sur les moyens de limiter la progression de la masse salariale de l'Etat qui atteint 278 milliards d'euros en 2014. Voici les chiffres clés extraits du rapport, publié ce mercredi.

• 22,7%
C'est la part de la masse salariale publique dans la dépense publique.
• 278 milliards d'euros
C'est la masse salariale en 2014. Elle équivaut à 13% du PIB.
• 4,5%
C'est l'augmentation, depuis 1990, de la masse salariale publique par an en moyenne,
• 13%
Le revenu salarial annuel moyen est supérieur de 13% dans le secteur public par rapport au secteur privé et aux entreprises publiques en 2012.
• 1500
L'Etat rémunère ses agents sur la base de 1500 éléments de paye distincts, c
• 500 millions d'euros
C'est l'économie réalisée chaque année avec le gel du point d'indice.
• 18,6%
L'Insee estime qu'en 2010, le salaire moyen des fonctionnaires outre-mer est supérieur de 18,6% à celui des fonctionnaires employés en métropole
• 1594
C'est le nombre annuel moyen d'heures travaillées dans le secteur public contre 1684 heures dans le secteur privé.
• 38
C'est le nombre de jours de congés et de RTT par an en moyenne, dont bénéficient les agents qui travaillent dans le secteur public contre 31 pour le secteur privé.
• 85,7%
Sans réelle justification, les agents à temps partiel à 80% bénéficient de 85,7% de la rémunération d'un temps complet.


Après ça , ils y en a qui osent encore dire que l'on est dans un système ultra libéral et qu'il faudrait encore plus d'Etat.

On va en crever de toute cette administration et de tous ces privilégiés qui vivent sur le dos de la bête.

Je te rassure, elle en forme toujours, seulement, entre le boulot pas toujours dispo dans la branche voulue (tout le monde ne fait pas de l'info), les salaires pas extraordinaires, le manque de considération pour le métier, et je parle même pas des propos de caniveau auxquels on a droit depuis plusieurs mois et la perspective de voir la fille du sous-lieutenant au pouvoir en 2017, faut pas s'étonner qu'ils aillent voir ailleurs. (Et en ce qui me concerne, ça sera fait d'ici une petite semaine, enfin ! Et pas prêt d'y remettre les pieds si on se retrouve ace le FN dans deux ans...)

Et bien ré-oriente ta carrière, deviens prof, et reviens ici nous dire que tu es privilégié.

Les statistiques sont bien sûr exactes, mais ton commentaire est pour le moins sommaire et manque de nuances...
je prends un point en exemple : si le salaire moyen dans la fonction publique est supérieur de 13% au salaire moyen dans le secteur privé, c'est parce que la qualification des emplois est en moyenne plus élevée dans le public que dans le privé. Par ailleurs, à partir d'un certain niveau de qualification, à qualification égale le salaire est toujours inférieur dans la public que dans le privé, et cette différence augmente avec la qualification. Sans nier l'existence d'abus et d'injustices, j'en déduis que des (les...) agents de l'état acceptent de travailler pour un salaire inférieur parce qu'ils sont motivés par leurs missions : enseignants, personnels de santé, chercheurs, agents des administrations publiques sont souvent (pas toujours) des personnes dévouées à leurs missions et qui éprouvent de la satisfaction à les accomplir correctement...
Encore une fois, plutôt que d'opposer public et privé, ce qui est une stratégie communément employée par les politiques d'un bord ou d'un autre en fonction de leurs objectifs, il serait plus constructif d'agir pour réduire les inégalités entre les deux secteurs et de se battre pour que les avantages d'un secteur bénéficient aussi à l'autre...

La notion de "privilégié" est très relative. Tu la définis comment ?
De la même façon, demande à dix individus d'imaginer leur salaire "idéal"... Les réponses varieront grandement.

C'était exactement le sens de ma remarque : comme l'exprime très bien Maderalinda, des chiffres bruts sont en fait très difficiles à prendre en compte tels quels, sauf pour en faire dire ce qu'on veut bien en faire dire.

Moi, par exemple, je m'estime privilégié : j'ai 11 semaines de congés, je vis dans une région qui me permet de ne pas passer 3h par jour dans les déplacements, et j'ai un CDI et ma femme aussi. Cela étant dit, je gagne bien moins que d'autres qui ont la même qualification et les mêmes fonctions dans la même ville. Et je bosse dans le privé. Comme quoi...

Voilà c'est exactement ça. Souvent les gens voient les "privilèges" avec des œillères.

Un prof a le "privilège" de ses congés et de ses heures de cours. Mais quid du travail préparatoire, des corrections, etc... Sans parler des classes de 30 élèves et du reste.

Un cheminot a le "privilège" de partir relativement tôt à la retraite. Mais quid des conditions de travail, des horaires, des déplacements constants, etc... Qui serait prêt à échanger son job contre celui ci ?

Etc.....

L'herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin...

Quant aux "privilégiés", tout est relatif : ma femme est DRH d'une communauté de communes de taille moyenne (elle est donc fonctionnaire attachée territoriale), elle doit gagner 3 fois moins qu'un DRH de PME dans le privé. Et ce, pour des volumes horaires au moins équivalent (entre 45 et 50h/semaine + les commissions le soir), et des études similaires. Elle n'a pas forcément la sécurité de l'emploi et doit également passer par des entretiens pour se faire recruter.

J'ai des connaissances qui ont bossé chez EDF ou La Caisse d'Épargne, les conditions étaient hallucinantes : entre les participations, les congés payés, les RTT, le CE, les avantages donnaient le tourni...

non un "privilège" c'est pas relatif

Dans les pays surendette comme la France, ce n'est jamais le citoyen comme toi ou moi qui défini ce qu'est un "privilège" :

C'est le créancier qui s'en charge quand il faudra payé l'addition (comme en Grèce)

Et lorsque ce moment arrivera, ce ne sera plus la cour des comptes qui donnera des préconisations mais les créanciers qui donneront des ordres

Ce sont eux qui définiront ce qui est de l'ordre du "privilège" qui doit être supprime pour permettre les remboursements

bien sûr les créanciers choisissent leur "privilégié" avec soin : ce sera bien évidemment les retraités et les fonctionnaires

peu importe que ce soit justifié ou non

Ils ne sont pas stupides, ils ne taperont pas sur les autres qui produisent encore un peu de PIB réel

Si tu es fonctionnaire ou retraité et propriétaire de ton logement, oui tu as du souci à te faire pour les années qui viennent

la majeure partie de ces réfugiés ne sait pas parler un seul mot de français et n'ont aucune qualification

si on les fait venir c'est uniquement parce qu' ils représentent une future main d'oeuvre bon marché

aujourd'hui même pour un bac+8 c'est parfois deux années consécutives sans retrouver d'emploi

la suite des opérations en cours c'est que Macron vat déréglementer le marché du travail,proposer des contrats à 400 euros mensuels comme en Allemagne et ces réfugiés seront les premiers à accepter ces jobs sous payés

La véritable raison est là



vu que tu es venu chercher la merde à un petit vieux sur ce topic ou celui des fachos(ça
m'arrive de lire gécom)

je te trouve très mal placé pour la ramener

@wywh ,

tu peux nous donner des exemples concerts des privilèges des fonctionnaires ???

Cali ? Noah ?

http://www.lefigaro.fr/conjonc(...)n.php

Le principe du réfugié, c'est qu'il fuit une situation qui menace son intégrité physique. On pourrait même penser qu'il préfèrerait rester chez lui dans son pays, plutôt que de s'embarquer pour un voyage potentiellement mortel pour lui ou ses proches. Le fait qu'il ait pas pensé à embarquer un dico syrien/français peut se comprendre, si on réfléchit un peu plus que 2 minutes.

Et j'ajoute :
http://www.bfmtv.com/mediaplay(...).html

plus intéressant que bfm

http://www.agoravox.fr/actuali(...)71645