Fenson66 a écrit :
@Redstein
La réflexion de mjolk est plutôt censée pour le coup.
En effet.
Et son coup de pied en touche en réaction à ma réponse montre bien que euh... la
qualité de vie de la faune est le cadet des soucis du chasseur
Fenson66 a écrit :
Si c'est mal de manger de la viande et qu'on peut s'en passer, il en est de même pour bien de nos consommations, à commencer par ce qui nous amène ici. Tu penses que c'est bien d'abattre des arbres pour en faire nos instruments de plaisir alors qu'on a un gros problème de déforestation ?
Hey, je suis le premier à soutenir que tout notre système économique est une vaste blague toxique.
Fenson66 a écrit :
Vous, les vegans , avez décrété que c'était mal de consommer de la viande. Ce n'est pas une vérité en soit , juste un point de vue. Tu peux toujours arguer que notre conscience acquise nous donne le choix de nous en passer, mais c'est un choix, et nul n'est tenu de le faire sous prétexte qu'une minorité en a décidé ainsi.
Pas question de vous mettre le couteau sous la gorge (c'est réservé aux moutons, etc.), hein. Mais vous seriez « tenus » de le faire si vous écoutiez votre conscience, dont la voix est étouffée par le raffut de votre conditionnement carniste (cf. Melanie Joy).
En d'autres termes, dire « consommer de la viande », c'est une façon de se voiler la face : avant d'être un produit dont on oublie soigneusement les origines, la « viande », c'est le résultat de la tuerie gratuite d'un animal qui n'avait rien demandé.
Et si l'idée qu'il s'agit d'une mauvaise chose est effectivement un point de vue, ce point de vue correspond à un FAIT (voir mes trois points ci-dessus).
Mais pour voir ce fait, il faut dépasser ledit conditionnement, ce qui n'a rien de simple (ça m'aura pris 50 ans, après tout
)
Fenson66 a écrit :
Vous voulez imposer votre choix de vie, caractéristique de votre sentiment de supériorité morale.
L'idée est de convaincre, pas d'imposer. Mais le simple fait d'exposer ce point de vue déclenche levée de boucliers sur levée de boucliers, parce qu'on touche à l'intime et aux limites de l'exigence morale du pékin moyen - on détruit la représentation qu'il a de soi en tant que personne honorable.
Et donc : réduire les motivations des vegans à un « sentiment de supériorité morale », c'est encore un moyen de ne pas examiner honnêtement lesdites motivations.
Fenson66 a écrit :
Moi je suis pour le libre choix d'en consommer (...)
mais de façon raisonnée.
C'est un
point de vue anthropocentré qui fait un beau cuissot aux animaux qu'on zigouille gratuitement