Paris 2012 : votre avis

Rappel du dernier message de la page précédente :
  • #240
  • Publié par
    ES335
    le 07 Juil 2005, 12:22
Le dossier des JO ne compte que pour 30% dans le choix de la ville qui accueille les jeux. Les anglais avaient plus de punch, plus de jeunesse en mouvement. Mais bon, il y a aussi celui d'espagne qui à pesé lourd en faveur de londres, et Blair qui à bien motivé l'italie etc...
  • #241
  • Publié par
    ES335
    le
DarkVadehors a écrit :
Putain les anglais ont du payer un pot de vin monstrueux !
Et combien les français ont payé pour la coupe du monde de 98 ?
B@rt
  • Custom Total utilisateur
  • #242
  • Publié par
    B@rt
    le
Attentat a Londres = coincidence?
ThierryH
Shmolt a écrit :
B@rt a écrit :
Attentat a Londres = coincidence?


Ah ouais clair c'est vraiment à se demander je pensait la meme chose, d'ailleur c'est la premiere idée qui m'est venue à l'esprit!

Shmolt


rien à voir avec les JO
Doc Loco
ThierryH a écrit :
Shmolt a écrit :
B@rt a écrit :
Attentat a Londres = coincidence?


Ah ouais clair c'est vraiment à se demander je pensait la meme chose, d'ailleur c'est la premiere idée qui m'est venue à l'esprit!

Shmolt


rien à voir avec les JO


En effet - d'après tous les spécialistes, il faut de 12 à 18 mois pour mettre sur pied ce genre d'attentats. Par contre, la date du G8 est elle connue depuis aussi longtemps. Disons simplement que hier, les terroristes qui préparaient leurs attentats pour aujourd'hui ont dû voir l'intervention d'Allah dans le choix de Londres . Mais si Paris avait été choisie, c'est quand même à Londres que ça aurait pèter ce matin .
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Fafounet
Doc Loco a écrit :
ThierryH a écrit :
Shmolt a écrit :
B@rt a écrit :
Attentat a Londres = coincidence?


Ah ouais clair c'est vraiment à se demander je pensait la meme chose, d'ailleur c'est la premiere idée qui m'est venue à l'esprit!

Shmolt


rien à voir avec les JO


En effet - d'après tous les spécialistes, il faut de 12 à 18 mois pour mettre sur pied ce genre d'attentats. Par contre, la date du G8 est elle connue depuis aussi longtemps. Disons simplement que hier, les terroristes qui préparaient leurs attentats pour aujourd'hui ont dû voir l'intervention d'Allah dans le choix de Londres . Mais si Paris avait été choisie, c'est quand même à Londres que ça aurait pèter ce matin .


Ben heureusement...
Meme le cerf le plus sage n'est pas indifferent a la belle biche...

Viva Fender
Doc Loco
Fafounet a écrit :
Doc Loco a écrit :
ThierryH a écrit :
Shmolt a écrit :
B@rt a écrit :
Attentat a Londres = coincidence?


Ah ouais clair c'est vraiment à se demander je pensait la meme chose, d'ailleur c'est la premiere idée qui m'est venue à l'esprit!

Shmolt


rien à voir avec les JO


En effet - d'après tous les spécialistes, il faut de 12 à 18 mois pour mettre sur pied ce genre d'attentats. Par contre, la date du G8 est elle connue depuis aussi longtemps. Disons simplement que hier, les terroristes qui préparaient leurs attentats pour aujourd'hui ont dû voir l'intervention d'Allah dans le choix de Londres . Mais si Paris avait été choisie, c'est quand même à Londres que ça aurait pèter ce matin .


Ben heureusement...


Tu crois vraiment que c'est une expression appropriée?
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
ori
  • Vintage Cool utilisateur
  • #249
  • Publié par
    ori
    le
comme quoi on sait en faire des tonnes....

Citation:
Après la désillusion et le choc de la défaite du projet Paris 2012, l'heure est à l'analyse. Ainsi le CIO, à l'encontre de toute logique, a opté pour le coûteux projet londonien plutôt que pour le dossier parisien au budget maîtrisé. L'économique a semble-t-il pris le pas sur l'éthique et les intrigues de couloir ont démontré que le CIO restait une institution opaque malgré la volonté de Jacques Rogge, dépassé par les événements, de jouer la politique de la transparence.


Le discours de Rogge en décalage avec la réalité.
Sans doute les promoteurs de Paris 2012 ont-ils été trop gentils. Trop respectueux des règles édictées par le CIO, les Français ont été battus sur le fil par Londres qui n'a pas hésité, pour sa part, à jouer l'agressivité et à employer des arguments fallacieux de dernière minute à tendance tiers-mondistes qui laissent songeur. Et les membres du CIO n'ont pas hésité à confier à Londres l'organisation de Jeux Olympiques dont le budget de départ, pharaonique, est fixé à 12 milliards d'euros, près du double de ce que prévoyait Paris. Un montant énorme qui a ainsi empêché beaucoup de Londoniens, conscients qu'il faudra payer la note pendant de longues années, de verser dans un enthousiasme démesuré.

Jacques Rogge, qui avait promis de rompre avec le gigantisme et le phagocytage de l'idéal olympique par le pouvoir économique et financier, affichait pourtant un large sourire, droit dans ses bottes, au moment de livrer le verdict au monde entier, mercredi. Ainsi, comme aux plus belles heures de l'ère Samaranch, il apparaît que le fameux dossier, dont le volet économique est fondamental, sur lequel Paris avait tout misé, n'est pas le premier critère d'attribution des Jeux. C'est ce qui avait permis par exemple à Atlanta et son projet bancald'obtenir les Jeux en 1996...

Le triomphe de l'opacité

Le lobbying, le marketing parfois outrancier et les coups les plus bas ont eu raison du respect stricto sensu des règlements. Soit. Quant à la transparence de l'institution olympique revendiquée par son président, il faut bien reconnaître aujourd'hui que c'est un vœu pieu. Les 117 mesures présentées à Prague en 2003 par le président Rogge, qui devaient révolutionner l'Olympisme pour réduire taille, coût et complexité des Jeux, ainsi que la Commission d'éthique sensée être un garde-fou aux éventuels débordements, se sont avérés être une belle utopie voire une mascarade. L'analyse du scrutin de Singapour démontre en effet que les intrigues et les luttes d'influence ont largement faussé le vote.

Le poids de Juan Antonio Samaranch, pourtant tenu théoriquement à un devoir de réserve en tant que président d'honneur du CIO, reste visiblement déterminant. L'ancien ambassadeur de Franco en URSS a semble-t-il tout tenter pour que les Jeux soient attribués à Madrid. Des manœuvres purement politiques et contraires à l'éthique qui ont échoué mais qui par effet de ricochet ont coûté très cher à Paris, privé d'un socle solide de voix dès le premier tour et qui s'est trouvé fragilisé au moment des reports de voix.

Malgré Jacques Rogge qui prétend incarner un CIO modernisé et transparent, le système Samaranch, fait d'opacité et de magouilles, perdure envers et contre tout et met en évidence la faiblesse de son successeur, incapable de faire évoluer l'institution qu'il préside. Et ce n'est pas l'exclusion, au lendemain du vote, du Bulgare Ivan Slavkov, membre du CIO pris en flagrant délit de corruption –favorable à Londres- par la BBC, qui peut aujourd'hui redorer le blason d'un Jacques Rogge décrédibilisé...
Que celui qui n'a jamais dormi avec sa guitare ou sa basse me jette la premiere pierre...
weiki
  • Custom Cool utilisateur
  • #250
  • Publié par
    weiki
    le
Hier j'étais dégouté..mais bon aujourd'hui je relativise.J'espère juste que tous les projets promis se feront.Notamment au niveau transport en commun,car s'il faut les J.O pour réaliser des investissements,ca devient grave.Enfin,apparemment j'ai lu que tous les projets liés au métro parisien sont abandonnés.
Grand Schtroumpf
Fafounet a écrit :

Ben heureusement...



je pense que tu aurais pu t'abstenir de dire ça.

Sinon, pour en revenir aux J.O. puisque c'est le sujet (attention à ne pas
se tromper) certaines réactions à chaud m'ont bien fait rire...
je ne citerais pas les noms des politiciens ou des athlètes ou ex-athlètes
ou pseudo-athlètes, peu importe en fin de compte
"c'est injuste!" celle-là est énorme, je ne vais mettre que celle-là
parce qu'elle résume bien l'état d'esprit des pseudo-organisateurs
français qui ont crié victoire trop vite (en effet, il y avait déjà de la
compétition dans l'air, avant même les jeux en eux-mêmes, mdr)

vali valou
Cactus.
  • Special Supra utilisateur
Mastakilla a écrit :
Fafounet a écrit :

Ben heureusement...



je pense que tu aurais pu t'abstenir de dire ça.

Sinon, pour en revenir aux J.O. puisque c'est le sujet (attention à ne pas
se tromper) certaines réactions à chaud m'ont bien fait rire...
je ne citerais pas les noms des politiciens ou des athlètes ou ex-athlètes
ou pseudo-athlètes, peu importe en fin de compte
"c'est injuste!" celle-là est énorme, je ne vais mettre que celle-là
parce qu'elle résume bien l'état d'esprit des pseudo-organisateurs
français qui ont crié victoire trop vite (en effet, il y avait déjà de la
compétition dans l'air, avant même les jeux en eux-mêmes, mdr)

vali valou


Gné??

De toutes façon les réactions a chaud c'est souvent mauvais..
Ouais !
De grâce !
ori a écrit :
comme quoi on sait en faire des tonnes....

Citation:
Après la désillusion et le choc de la défaite du projet Paris 2012, l'heure est à l'analyse. Ainsi le CIO, à l'encontre de toute logique, a opté pour le coûteux projet londonien plutôt que pour le dossier parisien au budget maîtrisé. L'économique a semble-t-il pris le pas sur l'éthique et les intrigues de couloir ont démontré que le CIO restait une institution opaque malgré la volonté de Jacques Rogge, dépassé par les événements, de jouer la politique de la transparence.


Le discours de Rogge en décalage avec la réalité.
Sans doute les promoteurs de Paris 2012 ont-ils été trop gentils. Trop respectueux des règles édictées par le CIO, les Français ont été battus sur le fil par Londres qui n'a pas hésité, pour sa part, à jouer l'agressivité et à employer des arguments fallacieux de dernière minute à tendance tiers-mondistes qui laissent songeur. Et les membres du CIO n'ont pas hésité à confier à Londres l'organisation de Jeux Olympiques dont le budget de départ, pharaonique, est fixé à 12 milliards d'euros, près du double de ce que prévoyait Paris. Un montant énorme qui a ainsi empêché beaucoup de Londoniens, conscients qu'il faudra payer la note pendant de longues années, de verser dans un enthousiasme démesuré.

Jacques Rogge, qui avait promis de rompre avec le gigantisme et le phagocytage de l'idéal olympique par le pouvoir économique et financier, affichait pourtant un large sourire, droit dans ses bottes, au moment de livrer le verdict au monde entier, mercredi. Ainsi, comme aux plus belles heures de l'ère Samaranch, il apparaît que le fameux dossier, dont le volet économique est fondamental, sur lequel Paris avait tout misé, n'est pas le premier critère d'attribution des Jeux. C'est ce qui avait permis par exemple à Atlanta et son projet bancald'obtenir les Jeux en 1996...

Le triomphe de l'opacité

Le lobbying, le marketing parfois outrancier et les coups les plus bas ont eu raison du respect stricto sensu des règlements. Soit. Quant à la transparence de l'institution olympique revendiquée par son président, il faut bien reconnaître aujourd'hui que c'est un vœu pieu. Les 117 mesures présentées à Prague en 2003 par le président Rogge, qui devaient révolutionner l'Olympisme pour réduire taille, coût et complexité des Jeux, ainsi que la Commission d'éthique sensée être un garde-fou aux éventuels débordements, se sont avérés être une belle utopie voire une mascarade. L'analyse du scrutin de Singapour démontre en effet que les intrigues et les luttes d'influence ont largement faussé le vote.

Le poids de Juan Antonio Samaranch, pourtant tenu théoriquement à un devoir de réserve en tant que président d'honneur du CIO, reste visiblement déterminant. L'ancien ambassadeur de Franco en URSS a semble-t-il tout tenter pour que les Jeux soient attribués à Madrid. Des manœuvres purement politiques et contraires à l'éthique qui ont échoué mais qui par effet de ricochet ont coûté très cher à Paris, privé d'un socle solide de voix dès le premier tour et qui s'est trouvé fragilisé au moment des reports de voix.

Malgré Jacques Rogge qui prétend incarner un CIO modernisé et transparent, le système Samaranch, fait d'opacité et de magouilles, perdure envers et contre tout et met en évidence la faiblesse de son successeur, incapable de faire évoluer l'institution qu'il préside. Et ce n'est pas l'exclusion, au lendemain du vote, du Bulgare Ivan Slavkov, membre du CIO pris en flagrant délit de corruption –favorable à Londres- par la BBC, qui peut aujourd'hui redorer le blason d'un Jacques Rogge décrédibilisé...


Merci pour l'article. C'est le Monde?
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.
ori
  • Vintage Cool utilisateur
  • #254
  • Publié par
    ori
    le
non mon cher de Grâce c'est "voila.fr" mais bon ca aurait pu.
Que celui qui n'a jamais dormi avec sa guitare ou sa basse me jette la premiere pierre...
De grâce !
C'est pas mal écrit, dis !
" Raphaël" 5e vendeur de disques en 2005. Pauvre France.

En ce moment sur backstage...