GuitaristeX a écrit :
Ce qui rend le personnage du bobo parisien assez ridicule dans ses élans de prose littéraire de bas étage.
C'est tout a fait vrai... J'écris très mal, je manque de style et ma prose est boursouflée par mon égo et mes frustrations... Et de surcroit, mon orthographe est déplorable... Cela dit a 4h00 du mat avec 4 grammes dans sang (et le reste)... Je pense que la majorité de mes contemporains n'aurait même plus, le discernement et les capacités physiques nécessaires pour utiliser de façon efficiente un clavier azerty...
Mais d'autre part, au delà de mes faiblesses et autres lamentables carences intellectuelles et syntaxiques... j'essaye dans la mesure des possibles (même raide torché) de ne pas trop faire d'offenses à la langue française... Par exemple (et a contrario), dans la brillante remarque de milkyway77... l'occurrence "spolié" n'est sémantiquement pas à sa place dans cette phrase... ça crée un décalage involontaire qui n'est vraiment pas heureux en terme syntagmatique...
Sinon, pour revenir au questionnement sur les classes moyennes... Je n'ai hélas pas le temps de développer... et de parler de lâcheté dégradante, de conformisme grégaire ou d'incomplétude médiocre...
J'ai un film a finir avant dimanche... Car oui.... je travaille surtout pour la beauté, l'immanence et la postérité... Et non pas pour un vulgaire salaire mensualisé (chose inconcevable pour la caste moyenne)...
Je vais donc juste me permettre une citation qui synthétise bien le fond de ces réflexions :
Ceux qui haïssent avec ferveur ont dû un jour aimer avec passion. Ceux qui veulent renier le monde ont dû embrasser hier ce qu'ils brulent aujurd'hui
Les rentiers sont sympas