Il y a moyen de sortir le crétin aux majuscules qui me poursuit de sa vindicte où que j'aille ?
Caribou, tu as ta réponse : contrairement à un carnivore, nous avons le choix
Nous ne sommes pas des lions, et la viande ne fait pas spécialement partie intégrante de notre régime alimentaire : la preuve, c'est qu'on s'en passe très bien, et qu'on s'en trouve mieux.
Toute la démarche de l'être humain, sa raison d'être, même, est de sortir de sa condition de départ, hein : ce n'est pas parce qu'on est effectivement des animaux qu'on doit calquer nos comportements sur ceux de bestioles qui n'ont pas (c'est un euphémisme) suivi le même chemin que nous
À partir de là se pose la question de la violence gratuite, de ce qu'elle représente pour les 150 milliards d'êtres sensibles zigouillés pour rien chaque année, et des circuits mentaux qu'elle atrophie ou renforce chez nous, qui nous sommes hissés au sommet de la sacro-sainte chaîne alimentaire (la nôtre !) à grand renfort d'outils et de fictions (le peuple élu, l'homme prédateur qu'il n'a pas de raison de ne pas bouffer la ptite bête vu que la grosse bête ne se gênerait point avec lui, l'homme viril qui ne mange pas de quiche, etc.)... tous plus dévastateurs les uns que les autres - pour les animaux inférieurs, pour nous, et pour notre environnement.
Donc pourquoi faire le choix de l'exploitation animale alors qu'il est parfaitement possible de s'en passer et que tout le monde ne peut que s'en trouver mieux ?
Pour quelques minutes de plaisir gustatif ?
Pour maintenir des millions de gens dans des emplois qui les détruisent à tous les niveaux (qui ici voudrait d'un CDI en première ligne dans un abattoir) ?
Parce qu'il ne faut surtout pas toucher à la rente des agro-empoisonneurs ?
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'
http://fermons-les-abattoirs.org
- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)