Thrillseeker a écrit :
https://www.lci.fr/faits-divers/villefranche-sur-saone-rhone-mort-d-un-enfant-de-6-ans-apres-avoir-mange-une-crepe-a-la-fete-de-son-ecole-les-parents-accusent-la-maitresse-2083240.html
C'est terrible, mais étrangement pas de levée de boucliers...
Je generalise ?
Il est mort en mangeant NORMALEMENT, sans VOLONTÉ D'AUTO-EXCLUSION et dans une optique de SOCIALISATION NORMALE.
C'est la faute à pas de chance, donc.
jjloco a écrit :
j'ai un peu l'impression que plusieurs niveaux de débat se mélangent. Il me semble qu'on devrait identifier 3 axes principaux: santé, écologie, et morale.
La virulence des « débats » tient au fait qu'ils portent sur le véganisme, et non pas sur le végétarisme, démarche inoffensive car strictement personnelle et ne reposant que sur les deux axes suivants, pour reprendre ta terminologie :
jjloco a écrit :
- Santé, c'est assez clair: pas (ou plus grâce à une meilleure information?) de raison de santé à "combattre" le végétarisme.
- Ecologie: on peut très bien régler en partie ce problème en réduisant la consommation de viande par tête
La santé des végétariens est rarement un sujet de « préoccupation » pour les autres carnistes, leur consommation d'oeufs et de laitages les maintenant du « bon » côté de la convivialité, pour ainsi dire.
Côté écologie, les végétariens ne « réduisent » pas leur consommation de viande : ils ont supprimé cette dernière de leur ordinaire... continuant malheureusement à soutenir le système économique carniste en restant acheteurs de nombre des produits dont il impose la consommation.
Et donc : connaissant l'hénaurme empreinte écologique de la production de la « viande » (indissociable de celle des oeufs et laitages, donc), à quel niveau faudrait-il ramener la consommation des carnistes pour régler « en partie » le problème écologique ?
jjloco a écrit :
- Morale: affaire personnelle donc chacun se démerde avec sa conscience et ses aspirations
Voici enfin le troisième « axe », celui qui dérange tant : la préoccupation éthique des vegans qui ne saurait se ramener à une simple démarche individuelle...
jjloco a écrit :
Conclusion: on peut éviter de vouloir à tout prix convaincre les autres...
...mais qui implique au contraire un minimum de militantisme : car tout système qui repose sur l'asservissement, la torture et le massacre d'être sensibles NE SAURAIT ÊTRE RAMENÉ À UN CHOIX PERSONNEL.
En d'autres termes :
jjloco a écrit :
d'adopter/fuir ce régime
...on n'est ici absolument pas en présence d'un simple régime alimentaire susceptible d'être confortablement réduit à une « affaire personnelle » : ledit régime découle du choix éthique de ne plus soutenir (de soutenir le moins possible) un modèle économique et alimentaire toxique qui barre à l'humanité la route de la civilisation et fait des non-humains des produits et des proies
jjloco a écrit :
Je vais faire de la psycho de comptoir mais dans les gens qui taillent ce choix alimentaire il y en a qui ont en fait du mal à remettre en question leurs habitudes et conditionnement à titre personnel, sans doute parce qu'ils ont été soulé par des prosélytes, je l'admets.
Ces gens ont une comprenette et une conscience susceptibles de leur permettre d'évaluer les positions défendues par les différents « prosélytes » dont ils peuvent croiser la route.
Qu'ils choisissent de se comporter comme des voyous dans un fil tel que celui-ci montre que la volonté de préserver leur petit confort personnel les rend sourds et aveugles à une argumentation dont les gens honnêtes ne peuvent que reconnaître le caractère imparable.
jjloco a écrit :
Perso j'ai bien réduit ma consommation de viande pour avoir une alimentation à nouveau équilibrée. Je me considère omnivore mais je tâche de pas manger de la viande plus de 3 fois par semaine.
Amis du consensus
Tu es peut-être sur la voie du végétarisme... Pour le véganisme, il te manque encore une certaine prise de conscience