Dying Young, avec Julia Roberts. Fascinante, habillée en tailleur rouge très court avec des hauts talons (Shark !) rouges ou en jean, ou en robe légère façon bohémienne, pas à dire, Julia est loin d'être un canon/Top model, elle a "un truc", un charisme et une simplicité dans l'attitude qui fait qu'elle n'est jamais provocante ou ringarde.
Passé mon couplet sur Julia Roberts (j'aime bien également son frère Eric), revenons sur le film. C'est pas très joyeux comme sujet : un leucémique qui recherche une infirmière pour s'occuper de lui. Je me suis dit, en achetant le Blu-Ray, que ça allait être quasi deux heures de pleurnicheries débiles autour d'un sujet traité des dizaines de fois.
Alors effectivement, on n'échappe pas à quelques poncifs, mais j'ai été cloué par le film : photographie, jeu d'acteurs (il y a Vincent d'Onofrio), dialogues, décors, réalisation, tout y est. Le réalisateur, Joel Schumacher est plus connu pour faire de l'action...
Mais là nous sommes en 1991. Campbell Scott (qui joue le rôle principal) est excellent. On se retrouve dans un huis-clos où se font face Roberts et Scott... c'est prenant sans verser dans la mièvrerie et la complaisance facile.
Ce film est à la fois touchant et intéressant, que ce soit par son discours ou sa photographie. De plus, il n'y a quasiment pas de musique, surtout quand les acteurs parlent, je trouve que ça renforce l'ambiance et nous plonge mieux dans l'histoire.
'Pouvez sortir de la classe, ça vient de sonner.