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NecLord
  • NecLord
  • Special Ultra utilisateur
J'ai vu le dernier Robocop.

- c'est propre et sans humour, on peut manger par terre. Tout l'inverse de Verhoeven.

- les scènes d'actions ne sont pas très inspirées, ce n'est clairement pas le but du film.

- il y a un moment dérangeant, c'est quand Murphy demande ce qu'il reste de son corps, ce qui se cache sous l'armure de Robocop. La meilleure scène du film.

Le film n'est pas nul, ni bourrin. On s’intéresse surtout a la vie de Robocop, l'envers du décors. Et c'est une vie de merde !


Les deux premiers sont intouchables. Il n'y a jamais (JAMAIS !!!) eut de Robocop 3.
Un tel niveau de Connerie relève du Génie !
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
J'ai vu Dallas Buyers Club l'autre soir. Impressionnant
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
jules_albert
http://www.artnet.fr/magazine/(...)O.asp



Rencontre avec Marc’O à l’occasion de l’édition en DVD de son film Closed Vision.

Marc Gilbert Guillaumin est un méconnu célèbre : dès qu’on prononce le nom sous lequel il s’est fait connaître — Marc’O — en bonne compagnie, pas mal de gens l’identifient tout de suite comme le maître d’œuvre du film Les Idoles, de 1967, qui fut assurément le premier « film culte » de la mythologie rock en France, dans sa version la moins frelatée : Bulle Ogier, Jean-Pierre Kalfon et le brûlant Pierre Clémenti y définissaient, dans une optique bordélique / contrôlée, ce mélange particulier d’attitude pop et d’ambition révolutionnaire qui allait directement trouver son emploi dans le merveilleux mois de mai de l’année 1968.

Mais Marc’O était en vérité un bien plus vieux bandit : maquisard à peine sorti de l’enfance, il fréquente très vite la frange la plus indisciplinée de l’avant-garde d’après-guerre, les lettristes. Fasciné, comme tout le monde à l’époque, par le culot et la désinvolture d’Isidore Isou, il produit le Traité de bave et d’éternité, manifeste sulfureux qui fit vieillir d’un coup le surréalisme français. Dans la foulée, il publie un fort volume collectif, Ion, où apparaît le premier texte de Guy Debord : il s’agit du scénario d'Hurlements en faveur de Sade, dans une version « princeps » si juvénile et colérique que Debord, qui plus tard devait affirmer qu’il ne se corrigeait jamais, considéra toujours comme une épine dans le pied de sa légende.

Breton, Cocteau, Isou, Wolman, Debord, mais aussi la nouvelle vague, Jean Eustache, le Living Theater : Marc’O fut presque de tous les mauvais coups que la jeunesse en colère porta à la société pendant quatre décennies. Après avoir longuement évolué dans l’orbite du théâtre indiscipliné, il fut à l’origine d’une étrange revue, devenue depuis un « support multimédia » : Les Périphériques vous parlent. Sans jamais singer les positions théoriques des mouvements contestataires passés, les Périphériques cristallisèrent, peut-être à leur insu, une sensibilité révolutionnaire qui résonnât parfaitement avec le grand mouvement social de l’hiver 1995.

Volontiers tourné vers le futur, et peu porté sur les nostalgies d’ancien combattant, Marc’O ne s’était jusqu’à présent pas préoccupé de rééditer Closed Vision, un film qu’il réalisa en 1954 : c’est désormais chose faite. On découvre à cette occasion qu’un cinéma « lettriste » assez orthodoxe, jusque dans ses naïvetés rhétoriques, peut aussi accepter la pure beauté plastique de plans chipés à Dreyer ou à Welles. Cette parenté secrète n’étonnera que ceux qui se pincent le nez devant l’étiquette « expérimentale », en feignant d’ignorer que c’est la vie elle-même qui est expérimentale, si tant est qu’on choisisse de ne pas la vivre à l’ombre de la soumission. Aujourd’hui, à plus de quatre-vingt ans, Marc’O reste un jeune homme qui n’a toujours pas décidé de se résigner.

Gilles Tordjman



Marc’O : Closed Vision, 1954. 35mm, 70 mn, noir et blanc, produit par Léon Vickman, musique de Roger Calmel. Édition 2010 en DVD par Les périphériques vous parlent. 19 €
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Nonoc
  • Special Total utilisateur
J'ai encore vu "Voyage au bout de l'enfer" et à chaque fois je prends une claque!!!
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire."
Albert Einstein
SharkFood
NecLord a écrit :
Les deux premiers sont intouchables. Il n'y a jamais (JAMAIS !!!) eut de Robocop 3.


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jules_albert
Nonoc a écrit :
J'ai encore vu "Voyage au bout de l'enfer" et à chaque fois je prends une claque!!!

j'ai bien aimé le tableau que fait cimino de cette communauté immigrée, on retrouve le même thème de l'immigration dans "les portes du paradis" du même cimino, ou dans "le parrain" de coppola.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

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Bad Monkey
Dans un style simple et familial j'ai vu Belle e Sebastien, j'ai beaucoup aimé, c'est un très beau film.

Pour ceux qui veulent du compliqué, du pseudo-revolutionnaire, des nichons ou de la vulgarité c'est pas le bon film...
"You'll never come up with your own gear, untill you've copied.
That's the best thing. Just steal!"

-Ritchie Blackmore

“I may not be the greatest guitar player in the world,
but I’m 100 times better than everyone else. ;)”

–John Norum
Blow Up
J'ai vu aujourd'hui Only Lovers Left Alive le film de Jim Jarmusch super attendu ou il revisite le mythe du vampire.
Autant j'aime beaucoup Jarmusch depuis ses débuts cinéma undergroud/cinéma de la transgression dans la scène new-yorkaise du début des années 80.
Il n'avait jamais trop dévié de son esthétique influencée par la "mythologie" rock n'roll et de ses partis pris de réalisation très lents et léchés, ou il avait le génie d'installer des ambiances et des personnages singuliers qui invitent a l'immersion totale et jouissive dans ce qu'il raconte a l'image.
Mais là il se parodie lui même, c'est très beau très travaillé dans l'image et sur les références, mais complètement vide émotionnellement. Ca a déjà été dit, mais ça ressemble a une très bonne pub pour The Kooples ou une marque de fringue qui communique sur le rock n'roll vintage. Une pub de 2 heures c'est quand même un peu long.

Déception, le mix Adam et Eve/rockstar désabusés/vampires ne fonctionne même pas, car il n'y a aucun questionnement sur le sujet, a part des dialogues débiles 'oui nous sommes des vampires ont ne peut pas vivre le jour" au secours.
Pour les fans de matos guitare vintage, il y a de très belles choses, très bien filmées, mais a par ça.
Bad Monkey
De Jarmusch j'adore Down by law, excellent!
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-Ritchie Blackmore

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but I’m 100 times better than everyone else. ;)”

–John Norum
JadedHeart
NecLord a écrit :
J'ai vu le dernier Robocop.

- c'est propre et sans humour, on peut manger par terre. Tout l'inverse de Verhoeven.

- les scènes d'actions ne sont pas très inspirées, ce n'est clairement pas le but du film.

- il y a un moment dérangeant, c'est quand Murphy demande ce qu'il reste de son corps, ce qui se cache sous l'armure de Robocop. La meilleure scène du film.

Le film n'est pas nul, ni bourrin. On s’intéresse surtout a la vie de Robocop, l'envers du décors. Et c'est une vie de merde !


Les deux premiers sont intouchables. Il n'y a jamais (JAMAIS !!!) eut de Robocop 3.


Je suis d'accord!Cette nouvelle mouture est proche du nul.
Dans ce reboot on a tout perdu.Le côté gore, la ville de Detroit qui est une véritable pourriture glauque, malsaine et gangrenée par le crime et la drogue, les méchants bien incarnés comme Clarence Boddicker du 1er ou Cain du 2nd, la quête d'identité d'Alex Murphy et surtout son hmour et son cynisme mais surtout le côté imposant et indestructible de Robocop (là où dans le premier il peut résister dans le 1 au fusil d'assaut, et à un tank lancé sur lui, à un missile du Robocop 2 dans le 2nd épisode, à la place on a un spiderman/flash gordon en armure par balles qui peut être éliminé par du gros calibre ou si on tire à répétition au même endroit.
Bref j'aurais aimé qu'on retrouve la recette du succès du 1 maisen l'actualisant et non en faire une espèce d'analyse psychologique façon "la vie de merde et le vague à l'âme de Robocop au jour le jour"
Without women Blues would not exist" John Lee Hooker

http://www.myspace.com/neurothing

http://www.myspace.com/kryotribe

http://www.myspace.com/silentdescent1

http://www.myspace.com/sunlessrisemetal

http://www.myspace.com/scarsymmetry

"Just as a blues player can play 20 blues songs in a row but find a way to make each one different, ... I always want to find different ways to do something" - Joe Satriani
J'ai vu pas mal de films ces temps ci :

- "L'homme sans age", de Copolla, inspiré du roman "Le temps d'un centenaire" de Mircea Eliade. Vraiment excellent, ç'est la 4ème fois que je le vois et j'aime tjrs autant. Visuellement très réussi, bcp de lectures possibles sont possibles. Tim Roth au top, l'actrice a un charme très subtil.

- "The Truth About Emanuel" : un film plus intéressant qu'il n'en a l'air, qui semble nous rappeler que : "Le terme hystérie est dérivé du mot grec hystera, signifiant l'utérus. La maladie était donc intimement liée à l'utérus ; la théorie admise étant que celui-ci se déplaçait dans le corps, créant les symptômes." (Source Wiki)

-"Filth" : Film assez déjanté d'un flic ripoux toxicomane, avec une réalisation originale et de bons acteurs. Pas nouveau me direz-vous (Bad lieutnant de Ferrara par exemple). Ne cherchez pas la morale il n'y en a aucune, c'est une descente aux enfers sans happy end ni rédemption.
Mark Twang
Pour ma part, grosse période ciné 70's, avec a la suite : Point Limite Zéro (The Vanishing Point), Une femme sous influence (Cassavetes), la Porte du Paradis (Cimino), Midnight Express (Alan Parker), Conversation secrète (Coppola), Capricorn One, Suspiria (Argento), Pulsions (De Palma), Blow Out (De Palma), Obsessions (De Palma), Dawn of the Dead (Romero), Easy Rider (60's mais avant-garde), Marathon Man, Mean Streets (Scorsese)...
Quelle claque. Les Seventies n'ont peut-être pas toujours apporté les bonnes réponses, mais elles ont souvent posé les bonnes questions.
Olivier
De cette même période, j'avais beaucoup aimé Husbands de Cassavetes, avec - notamment - Peter Falk, que l'on a trop tendance à réduire à son rôle de Columbo alors que c'était un acteur magistral.
Mark Twang
Olivier a écrit :
De cette même période, j'avais beaucoup aimé Husbands de Cassavetes, avec - notamment - Peter Falk, que l'on a trop tendance à réduire à son rôle de Columbo alors que c'était un acteur magistral.


Pas encore vu Husbands, mais il joue aussi dans une Femme sous influence et fait totalement oublier Colombo. Et pourtant, plusieurs allusions ont été glissées (quand il parle de sa femme ou siffle un air qu'on entend dans plusieurs enquêtes de Colombo). C'est un très grand acteur et une sacrée gueule du cinéma.
Ceci dit Columbo c'est vraiment excellent ! Première période évidemment, Cassavetes avait joué dans qquuns ! Quand on voit la série "mentaliste" a coté on a envie de rire.

Période 70 j'ai récemment vu Midnight Cowboy, Lenny, Straight Time, Le laureat (1967 mais bon), Little big man. Tous ces films sont avec Dustin Hoffman et montre l'étendu de son talent.

En ce moment sur backstage...