Cycofredo a écrit :
Ce qui me dérange dans cette histoire, c'est qu'il n'y a pas qu'un mais 5000 otages des FARCs.
Sur France Inter ils ont du avoir mauvaise conscience et ont rajouté "Clara Rojas sa directrice de campagne" comme on a rajouté le brave "chauffeur Mohamed Al Chaipukoi" quand on s'est aperçu que demander uniquement la libération de Chesnot et Malbrunot ça faisait assez égoïsme franco/francais...
Bref, t'es un paysan colombien tu peux crever. Par contre, si tu es photogénique et français(e), t'auras le droit à une campagne de presse organisés par tes amis bien contents de passer au 20h comme leaders d'une juste cause.
Autre fait : je ne sais plus quel pays n'a pas médiatisé une prise d'otage de ses ressortissants en Irak. Bilan : les ravisseurs les ont lachés contre quelques kebabs et AK47, dépités. Par contre, plus tu te mobilises et plus le mec en face fera monter les enchères et la côte des otages français sur le marché du rapt. Vu les 15 millions de dollars versés pour libérer Florence Aubenas, Al Zarkaouï doit rechercher activement le prochain correspondant de libé à kidnapper...
D'abords si tu a reussi à entendre quelque part que IB est la seule otage des FARC tu as fait tres fort, partout, en permanence est rappelé le nombre d'otage avec elle, et ses proches sont les premiers à dire qu'IB est le symbole des milliers de captifs.
Ensuite pour Florance Aubenas, je ne suis pas au courant de cette histoire de rançon. J'ai lut beaucoup d'intox, avec des chiffres completement différents et phantasmatiques. Y'a eu du nouveau depuis que le quai d'orsay à dementis avoir versé une rançon ?
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969