DJLoop a écrit :
Vous savez qui va les payer, ces 600 millions du foot ?
C'est la pub.
Si le championnat de L1 coûte si cher, c'est parceque nous achetons des rasoirs gilette (la perfection au mascuuulinnnnnnnnnn), des pizza marie (ce n'est pas parceque c'est déjà fait qu'il ne faut rien faireeeeee) et des wolkswagen (c'est pourtant facile de ne pas se tromper).
Le viaduc de Millau, c'est un coût d'un autre temps: du béton, des ouvriers, du travail. D'ailleur on rentabilisera avec un "droit de péage" finalement assez proche de la "télé à péage".
Aujourd'hui, ce qui coûte le plus cher, c'est l'image, l'immatériel, le temps de cerveau humain.
C'est bien la pub qui rapporte et qui fait que l'entreprise tourne. les clubs sont financés par des sponsors (donc des gens qui se font de la pub en sponsorisant) et qui par la même véhiculent une image "compétitive", et aussi par la redistribution de ces droits télé payés par Canal plus. En gros, le foot n'est qu'un moyen de faire de l'argent, un support d'image, un média. Malheureusement, cette surenchère a atteint le milieu sportif en son sein. les enjeux sont tellement éléve que il faut gagner à tout prix...
En ce qui concerne millau, on peut évaluer sa valeur à l'intéret médiatique de l'ouvrage et d'autre part a garantir l'afflux des touriste sur les routes du sud. L'intérêt est économique avant tout, voire politique (image innovante de la france, la france à la pointe de la technologie).
D'autre part, confier la concession à une entreprise privée limite les risques et rentre dans une politique de désengagement de l'etat en matière de gestion d'infrastructures. c'est là que peuvent apparaitre certains risques quand on voit ce qui se passe au royaume unis par exemple. Un pont de trois cent metres de long qui relie l'Ile de Skye à l'Ile principale coute 5 livres. Une vrai arnaque. Et les mecs en bagnole n'ont pas le choix. La concession du pont a été confiée à une entreprise américaine. Pour protester, les ecossais organisent des match de foot sur le pont....
je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire...