zoso85 a écrit :
Tiens pour rire une interview de Mc Cartney du télérama d'y a 2 jours :
Télérama : Ça se passe comment, le moment où vous sortez votre guitare pour écrire ? Vous pensez à quoi, à qui ?
Paul McCartney : En fait, ça n'est pas si différent de ce que je pouvais vivre quand j'avais 20 ans. Bien sûr, il y a cette expérience accumulée, mais lorsqu'on se lance dans une nouvelle composition, tout ce passé ne vous est d'aucun secours. En fait, une nouvelle chanson est toujours la première. Vous êtes là, face à l'instrument, et vous vous demandez où vous allez bien pouvoir aller... En réalité, après toutes ces années, je dois admettre que je ne sais toujours pas écrire une chanson. Non, sérieusement, je ne sais pas ! C'est ce que je raconte souvent aux étudiants que je vois à l'université de Liverpool, en classe de musique : je leur dis que je ne sais pas comment on fabrique une chanson. Mais que je suis capable de dire quand elle est bonne ou mauvaise. Alors ces gamins me jouent leurs trouvailles et moi, j'essaie de les aider, je leur donne mon avis... C'est toute la magie de la musique, en tout cas pour moi : il n'y a aucune astuce. Juste la certitude que quelque chose peut se passer quand je tiens une guitare ou joue du piano. J'ai cette foi : il suffit d'attendre, d'essayer quelques accords, et alors quelque chose va se passer ! J'ai un tel amour pour la musique, pour ce moment où une chanson se met à exister, que je finis toujours par m'en sortir. C'est cet amour de la musique qui me permet d'écrire de bonnes chansons.
Télérama : Prenons l'exemple de Jenny Wren, magnifique ballade du nouvel album. Cette chanson semble avoir été longuement réfléchie, construite selon un plan très sophistiqué...
Paul McCartney : (Il rit...) Non, pas du tout ! Il n'y a pas de plan. Juste une suite d'accords qui se sont enchaînés de manière intuitive. Je commence avec un bout d'idée, et puis je tire le fil, trouve une variation, un ou deux doigts à enlever pour rendre un accord plus intéressant. (Il prend une guitare et joue les accords.) Vous voyez, au milieu du couplet, le passage du majeur au mineur fonctionne bien, on sent que quelque chose se passe, ce fameux « moment » dont je parlais à l'instant. Quelque chose se passe ! Or, ce passage, ce changement, m'est venu par accident. Il suffit d'un doigt mal positionné pour que résonne une corde qu'on ne pensait pas toucher, et soudain vous vient une mélodie différente, touchante.
Je suis assé d'accord avec ce qu'il dit .. je fonctione plus ou moins de la meme maniére .. probleme je suis trés peut productif .. une chanson par an et encore les bonnes années
(toute proportion gardé .. je n'ai pas le talent ni le metier de ce monsieur ... même pas celui de sa chaussette gauche en fait