jaggered a écrit :
donc dans le même esprit, Mick & Keith n'ont pas crédité Wyman du riff de "jumping" qu'il avait trouvé au piano (ou est-ce pour "honky tonk" ?)
car il n'était "que" musicien.
j'en conclus que pour ces requins, il fallait AUSSI écrire les textes pour être crédité ( cf Wyman pour "citadel")
problème identique avec Mick Taylor pour "time waits for no one"
Tu aurais pu aussi citer le riff de "Hot stuff" trouvé par Rory Gallagher durant l'intérim Taylor/Wood.
MAIS c'est la même chose dans tous les grands groupes (ne serait-ce que les Beatles ... et ne parlons pas de Pink Floyd
). Il n'y a que de rares exceptions(cf Genesis ou la signature est collective; au bout de quelques années, Gabriel, le principal compositeur, en a marre et exige d'être crédité seul pour ce qu'il compose seul, ça donne "The lamb lies down on Broadway" ... mais aussi la séparation!).
Mais c'est bien ce que je disais dans mon premier post, automatiquement les adorateurs de Jones relancent la gueguerre Brian "le génie incompris et opprimé" versus Mick et Keith "les affreuses goules suceuses de sang"
.
La vérité est bien plus simple (mais moins romantique): Brian était un caractériel incapable de fonctionner en groupe (ce qui implique du travail sérieux et de la collaboration) et pleinement responsable de son auto-destruction qui n'a évidemment pas arrangé les choses. Evidemment, sa mort précoce le nimbe de l'aura des génies morts trop tôt, mais en fait ça faisait déjà un moment qu'il n'avait plus rien à dire.
Alors, j'adore ses interventions instrumentales (notamment en slide, pour moi le meilleur blanc de son époque!), j'adore sa prestance sur scène des débuts, mais je maintiens: l'épine dorsale du groupe, c'est Mick et Keith, et Brian, de par ses limitations, n'était qu'un musicien du groupe non impliqué (ou si peu) dan sle processus créatif qui est la condition sine qua non de la durée d'un groupe. Avec lui aux commandes, on ne parlait plus des Stones dès '66.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"