lemg a écrit :
johnny thunders a écrit :
c'est évident que le blues noir-américain est a la base du rock et même du rock anglais des stones mais je suis d'accord avec kiffrichess je pense qu'en s'inspirant de leurr musique ils les ont relancé...
Pas tout de suite.
Il y a de nombreuses anecdotes sur Keith Richards, Clapton, Beck et autres arrivant pour la première fois aux USA dans les années 60. Quand ils parlaient des bluesmen qui les ont tant influencés, on les regardait comme des fous furieux. Eux (Clapton et consorts) s'imaginaient qu'ils étaient des rockstars, et il n'en était rien.
Il leur a fallu pas mal d'années à prêcher la "bonne parole" pour qu'enfin les états-unis se rendent compte de leur patrimoine.
Tout à fait d'accord avec toi... le blues a connu son meilleur moment aux débuts des enregistrements vocaux par micro (192
... et plus acoustiques nasillards... les premiers bluesmen du "Delta" du Mississippi vendirent bien leurs disques mais exclusivement à une clientèle noire, ces disques étaient d'ailleurs estampillés du terme péjoratif "Race Records"... après leur départ pour les villes (Chicago, Detroit, New Orleans) ils électrifièrent leur musique à l'instar des guitaristes de jazz, les années 40, 50 fourmillent de chef-d'oeuvres du genre, c'est la grande époque des Muddy Water, Howlin' Wolf, John Lee Hooker, etc... dans les sixties, le blues se meurt au profit de musiques plus orchestrées, plus grand public et le jeune noir n'apprends plus le blues... il préfère chanter "I'm Just a Teenager in Love, The Locomotion et autres sucreries de hit-parades, dont les blancs ne se privent pas non plus d'ailleurs... Pat Boone, Fabian, Dion Di Mucci, et autres "Teeny Boppers"... en 1960... le blues et le rock sont morts aux States...
Le sang neuf allait venir d'Europe...
A gentleman is someone who knows how to play the banjo... but doesn't !