hahaha pas mal
Non mais je suis d'accord avec toi, la diversité est nécessaire, et il y a heureusement des guitaristes talentueux et nouveaux dans tous les styles (prennez John Mayer ou Joe Bonamassa dans le blues-rock, ou tous ces nouveaux jazzmen qui restent dans l'ombre, les pauvres...), mais il semblerait que depuis quelques années beaucoup n'admettent pas l'existence de styles modernes, de sons modernes, et même de guitares modernes, et je trouve ça assez lamentable comme attitude.
En un mot, il est triste de voir certains genres de musique en bouffer d'autres, il faut qu'il y ait un équilibre, une cohabitation. Ceux qui aiment les styles anciens en ont parfaitement le droit, et ils ont raison, mais leur tort est de dénigrer tout ce qui est arrivé après...
Le progrès quoi, c'est pas très ouvert de leur part...
Et encore une fois, on peut jouer quelque chose de déjà écrit, vite, bien, assis, immobile, et le visage figé et avoir du feeling... Le "feeling" ça peut se traduire par "l'inspiration" dans les musiques improvisées, ou par "l'interprétation" dans les musiques écrites. Et de l'interprétation (de sa propre musique, en plus), il en a, c'est un professionnel...
Après je ne comprends pas pourquoi tu compares la diversité et le néo-classique (d'ailleurs paul wardingham ne fait pas du néo-classique), évidemment et heureusement qu'il n'y a pas que du néo-classique à la guitare!
D'ailleurs là-dessus aussi, beaucoup (et même beaucoup de praticiens de ce style) restent bloqués dans les clichés des années 80, mais le néo-classique est comme tous les autres styles de jeu à la guitare, il évolue! On est plus à l'époque de la choucroute sur la tête, du pantalon moule-bite et de la chemise léopard ouverte, aujourd'hui les claviers disco et la batterie hard FM ont laissé place à des orchestrations soignées et des sonorités nouvelles.
J'en veux pour preuve ce fantastique guitariste (évoqué dans la page des CD dans le dernier Guitare Extreme, d'ailleurs), Lars Eric Mattsson, qui propose du néo-classique, mais loin des clichés de la note pivot et de la marche par quintes
(esprits restés bloqués cinquante ans en arrière, s'abstenir, c'est de l'anti-musique sans feeling!)