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Guitaristes et Groupes des SIXTIES & SEVENTIES ...

Rappel du dernier message de la page précédente :
Zorzi
  • #75
  • Publié par
    Zorzi
    le 28 Oct 17, 18:38
Super ! Je ne connaissais pas, pourtant j'en ai écouté du Krautrock !!! Merci !
rapideyemove
Zorzi a écrit :

(...)
Le tour étonnant que prend King Crimson avec Red avec Robert Fripp !





Outre la parution de ce Red de légende (nous devons être quelques-uns à le penser encore), 1974 fut, pour ma toute petite nostalgie, la première année où l’adolescent que j’étais put enfin commencer à acheter autant de disques que possible, disons quatre par mois environ, la barrière de l’argent de poche étant très partiellement tombée, dans ma banlieue, là-bas, sur le lac Erie.

Je viens de faire un tour rapide, entre mémoire et I Pod, un tour pas trop sélectif j’espère : un peu plus d’une trentaine d’albums, ce qui paraîtrait sans doute assez peu pour un regard distrait, aujourd’hui.

1974 et ces choix d’alors dont je n’ai, à ce jour, vraiment pas matière à sourire, à me moquer : de Todd Rundgren à Kevin Ayers, des NY Dolls à Steely Dan (attelage étonnant ?), de Lou Reed à Badfinger, de John Cale à JJ Cale, de Tower of Power à Kraftwerk, de Robert Wyatt à Sly and the Family Stone, de Brian Eno à Funkadelic ou Parliament, de l’Average White Band à Tim Buckley...
Jusqu'au 1969, du Velvet U paru en 74 et acheté à la fin de l’année ou au début 75, déjà en soldes , dans un Centre Commercial de Cleveland.

Pour m’arrêter enfin sur ce Red du King C.

Oui, cette année fut sacrément remplie 😎.
Ou fertile.

De la liste que j’ai sous les yeux, j’en laisse une bonne moitié de côté ; et encore n'ai-je pas choisi de l’allonger davantage, en citant chacun des titres de ces
albums.

Albums que j'écoute toujours, avec assiduité, raison et reconnaissance.
J’ai la faiblesse de croire que la plupart d’entre eux demeurent des repères, des bornes artistiques.

Je n’ai pas fait le tour des années suivantes ...

Mais comme tu faisais allusion un peu plus haut aux années antérieures et à leur déficit (les «années sixties» comme certains diraient ici, ou là ), avec le Spencer DG de Stevie Winwood, je me suis rappelé aussitôt de deux groupes de Liverpool auquel participa ce grand nom que j’ai en tête, les Big Three et les Merseybeats.

Des années plus tard, l’homme s’illustrait encore, avec élégance dans Roxy.

Là, par exemple..., il faut bien laisser de la place aux quatre cordes, cette ligne de basse de haute mémoire, en acier inoxydable, durant l’été 75...



C’était Johnny Gustafson (1942–2014) et ses mains de maître.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Zorzi
  • #77
  • Publié par
    Zorzi
    le 29 Oct 17, 00:31
Ce que je revis en lisant ton message, car nous devons peu ou prou être de la même génération, c'est l'incroyable versatilité de nos goûts à cette époque qui proposait tant de musiques que l'on pouvait écouter à la suite du rock, de la prog, du funk, du jazz rock, du planant etc. sans aucun problème. Je me souviens ne pas arriver à être "spécialisé".

Je passais allègrement de Herbie et ses Headhunters (vu d'ailleurs à la Salle Pleyel malheureusement avec Alphonse Mouzon à la batterie car Harvey Mason devait être trop cocaïné) au J. Geils Band. Tu parlais de basse et c'est au grand Paul Jackson que j'ai pensé. Quel bassiste ! Mais ils sont tellement tous extraordinaires. J'aurais bien posté Vein Melter qui est mon morceau préféré de l'album…







Ou de Hatfield and the north et Caravan à Return to forever (Al DiMeola), Stanley Clarke ou Weather Report ou les Crusaders avec Larry carlton



Bon, je ne peux pas aller me coucher sans vous proposer Chainey Do des Pointer Sisters avec Hancok et toute sa bande et Wha Wha Watson dans son style unique à la guitare.

P.G.
  • P.G.
  • Special Méga utilisateur
  • MP
  • #78
  • Publié par
    P.G.
    le 29 Oct 17, 01:39
Linda Ronstadt:

"You're No Good" (Jeff "Skunk" Baxter aux congas ... )





Pour vérifier les capacités vocales de Linda, Americain Anthem:





"It's So Easy"





"First Cut is the Deepest"





Il s'agit avec ce topic de montrer aux nouveaux musiciens l'esprit de ces années-là, dans toute la richesse de ses genres musicaux ... Et il y en a eu beaucoup.

Mais l'esprit libre qui s'en dégageait, et cette sensation de faire partie de quelque chose de grand et fraternel, c'est surtout ça qu'on va chercher à leur montrer ...
---

Les chiens aboient, la caravane passe.
rapideyemove
Hi on top Master Zo...

Head Hunters grandiose, en effet, et l’année 73 de même ; mais je ne me risquerai pas encore à ce catalogue...
«è questo
delle belle che amò il padron mio ;
un catalogo egli è che ho fatt’io.
Osservate, leggete con me»


Et J. Geils, Wolf et Magic Dick , j’y avais songé en entendant, hier, le nom de Joe Walsh qui résonnait si curieusement en moi.

Pour ne rien ajouter au chapitre des Pointer Sisters que j’avais complètement occultées et pourtant largement écoutées en 75, en même temps que ces Jouets dans le Grenier d’Aerosmith (qu'on m’avait traîné voir en concert, au vieux Stade de Cleveland, en août de la même année, et oui ... une sacrée claque, avec en prime ce qui dut être le dernier concert de Ron Wood au sein des Faces alors que les Stones était passés à peine un mois plus tôt au même lieu avec le Ronnie).

Ou tout le Philly Sound, de conserve avec le Young Americans de Bowie avec le parage de Luther Vandross.
Ou la basilique Chaka Khan, trois ans plus tard.

Time after time ...

Et cette Guerre lasse, éloquente de Big boy Burdon dès 1970...




Voire Humble Pie, l’année d’après, pour faire écho à ce Tin Soldier des Small Faces, utilement convoqué par @Hyper F...


Ou ce Black Coffee d’anthologie, en 1973, tiens justement...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
rapideyemove
Quitte à envoyer Miss Linda ou Emmylou, je leur adjoins derechef le Grievious Angel, l’enfant brûlé, aurait ajouté Stig Dagerman, Gram Parsons, le marvelous maverick à la lisière des grands troupeaux...



Et la grande et très noble berceuse qu’est Brass Buttons avec son amertume de pied en cap...




Enfin, le First Cut is the deepest de Cat Stevens, l’original de 1967, est fichtrement écoutable ; idem, la reprise qu’en fait Rod Stewart en 1976 ou 77 (?)...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Doc Loco
rapideyemove a écrit :
Quitte à envoyer Miss Linda ou Emmylou, je leur adjoins derechef le Grievious Angel, l’enfant brûlé, aurait ajouté Stig Dagerman, Gram Parsons le marvelous maverick des grands troupeaux...



Et la grande et très noble berceuse qu’est Brass Buttons avec son amertume de pied en cap...




Enfin, le First Cut is the deepest de Cat Stevens, l’original de 1967, est fichtrement écoutable ; idem, la reprise qu’en fait Rod Stewart en 1976 ou 77 (?)...


En fait, la première version enregistrée de "The First Cut ... " est de PP Arnold! Ce qui nous ramène aux Small Faces (Tin Soldier, qu'elle chante en duo avec Marriott, a déjà été cité).

Pour l'anecdote, elle vient de sortir "The Turning Tide", son troisième album solo, qui avait été "mis sur l'étagère" suite à la faillite de la firme de disque au début des seventies. Elle a mis plus de quarante ans pour récupérer les bandes de cet album produit - excusez du peu - par Barry Gibb, et Eric Clapton pour quelques titres! Ca vaut la peine si on aime la soul de ces années-là (j'ai un vinyl rouge signé de toute beauté ).

De Gram Parsons, je connais surtout GP que j'ai aussi en vinyl (original), faut que je me penche sur sa période Flying Burritos. Et j'adore tout ce qu'il a fait avec Emmylou .
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
rapideyemove
Oui, c’est vrai, Doc, PP Arnold a devancé le créateur de First Cut de quelques mois...

Et, au passage, j’ignorais totalement le sort symbolique de cet album fantôme...
D’un certain point de vue, cela me remet en mémoire le sort malheureux qu’eurent, au tout début des années 70, les deux albums d’exception de Sixto Rodriguez, le génial ouvrier de Detroit.





Les Flying B Bros., ou ce qu’il en restait, je les ai vus en concert, à l’époque de Flying Again, dans un assez petit club de Cleveland, mais c’était un an et demi après la mort de Gram... que je n’ai donc connu qu’au disque, en 1975, toujours grâce aux bienveillants et rapides bacs des soldeurs (cf. l’anecdote citée plus haut pour le 1969 du Velvet U), avec GP et ce Grievious Angel, sorti à peine un mois après le cirque à la nuit tragique de Joshua Tree.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Zorzi
  • #83
  • Publié par
    Zorzi
    le 29 Oct 17, 11:07
Il y a encore tellement à dire, on risque de bouler.

Dans les années 60, il y avait aussi une musique black d'une richesse inouïe qui m'a frappé de plein fouet.
Aretha Franklin, Wilson Pickett, Ray Charles, Otis Reding, Sam and Dave et des dizaines d'autres… Quelques évocations :





Biosmog
La fusion soul-pop qu'annonçait ce dernier morceau d'Otis Redding est vertigineuse. Où nous aurait-il amené s'il n'avait pas fini tragiquement dans le lac Monona?

Dans ces années-là, la créativité semble particulièrement buissonnante, un souffle d'inventivité traverse la musique et ... le monde en général. Ces années devait être vraiment fascinantes. Malheureusement le spermatozoïde que j'étais est un peu passé à côté de tout ça


Dans les années 70, il y avait un groupe français qui pouvait tutoyer les meilleurs groupes progressifs de l'époque.



(edit) En fait, en repassant cet album (Guet-apens), je me rends compte qu'il est excellent de bout en bout.
Vous battez pas, je vous aime tous
Doc Loco
Biosmog a écrit :
La fusion soul-pop qu'annonçait ce dernier morceau d'Otis Redding est vertigineuse. Où nous aurait-il amené s'il n'avait pas fini tragiquement dans le lac Monona?



Ne pas oublier que c'était aussi en partie le fruit de sa collaboration étroite avec son guitariste Steve Cropper (qui cosigne le titre et était le guitariste omniprésent de la Stax!). Ce sont souvent les collaborations qui font avancer la musique plus que les efforts solitaires (je ne vais pas me lancer dans une énumération sans fin de tous les duos d'auteurs-compositeurs des sixties et seventies! On en connait tous des dizaines). Ces deux-là avaient en effet un potentiel gigantesque .
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Zorzi
  • #86
  • Publié par
    Zorzi
    le 29 Oct 17, 12:00
Oui, Ange c'était bien.je me souviens les avoir vus en concert. Il reprenaient Ces Gens-là de Jacques Brel !!! Malheureusement, le chanteur a versé dans l'emphase. Dommage.

Le grand groupe absolument unique à tous points de vue en France c'était Magma. Un sacré morcif. Je n'étais pas sensible mais fallait reconnaitre un univers entier d'originalité et de musique de tout premier plan, Christian Vander, Klaus Blasquiz, Jannick Top. Renversant !




Dans un genre tout aussi illuminé mais plus accueillant en folie douce, il y avait Albert Marcœur. Ces concerts étaient un moment délicieux tout en présentant une musique chiadée.


P.G.
  • P.G.
  • Special Méga utilisateur
  • MP
  • #87
  • Publié par
    P.G.
    le 29 Oct 17, 12:10
Tout ça, c'est bien, mais, le Blues est à la base de tout ... Et ce n'est pas pour rien.

Le son magique de la Les Paul 1959 de Peter Green est là pour nous le rappeler.
Maintenant, est-ce que c’était parce que c'est lui qui la joue, j'ai la tendance à le croire ...

---

Les chiens aboient, la caravane passe.
Biosmog
Zorzi a écrit :
Le grand groupe absolument unique à tous points de vue en France c'était Magma. Un sacré morcif. Je n'étais pas sensible mais fallait reconnaitre un univers entier d'originalité et de musique de tout premier plan, Christian Vander, Klaus Blasquiz, Jannick Top. Renversant !


Honte à moi, mon disque de chevet, quand il s'agit de Magma, est "Merci!", unanimement détesté, je crois.
Je fait une petite incartade, 81, c'est plus tout à fait les années 70, mais puisqu'il s'agit d'une référence direct à un artiste de la période admise


(la version est un peu longue à démarrer, mais ça vaut la peine de tenir)
Vous battez pas, je vous aime tous
rapideyemove
Zorzi a écrit :
Il y a encore tellement à dire, on risque de bouler.

Dans les années 60, il y avait aussi une musique black d'une richesse inouïe qui m'a frappé de plein fouet.
Aretha Franklin, Wilson Pickett, Ray Charles, Otis Reding, Sam and Dave et des dizaines d'autres…


Oui, c’est une histoire infinie, Master Zo .
Tiens, aussi, Curtis Mayfield, et Sam Cooke.

Oui, encore, Aretha, et toutes les Dames, The Supremes, Martha Reeves, Gladys Knight, Roberta Flack ou encore Minnie Ripperton si tôt disparue... voire la gigantesque Etta James...

Ou rien qu’Otis, rien que lui, à lui tout seul... Otis dont je conserve précieusement le 1° original américain de 1964, avec «These hands of mine», «Stand by me», et encore le «You send me» de Sam Cooke, ou «Pain in my heart» qui donnait son nom à l’album, sur Volt/Atco, avec cette couverture, son office de la main au geste augural.



Enfin, un matin de janvier 1968, juste après Noël, de l’air polaire dans le dos, sans doute...

«...I left my home in Georgia,
headed for the Frisco Bay ...

Watchin' the tide roll away, ooh...

Sittin' here resting my bones
And this loneliness won't leave me alone,
listen
Two thousand miles I roam
Just to make this dock my home, now»


La facture du passé chaque jour s’accroît.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Biosmog
Ah, je viens de m'apercevoir qu'hier, on fêtait les 40 ans de la sortie d'un album mythique.

C'est un peu une autre forme de gestion de la nostalgie, à l'autre bout des années 60-70.

Quel courant d'air, quel hymne paradoxal à la vie!

Vous battez pas, je vous aime tous

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