Guitaristes et Groupes des SIXTIES & SEVENTIES ...

Les racines du rock, Them avec Gloria



Les Troogs avec Wild Thing



Comme je détestais ces deux trucs à l'époque, je passe à plus pop, les Lovin' Spoonful, Summer in the city




Et surtout qualqu'un qui aura marqué toutes ces années avec de nombreuses chansons superbes, Donovan avec Sunshine Superman

Dans les guitaristes inconnus en France ou oubliés, le très hendrixien Billy TK du groupe psyché néo-zélandais Human Instict, qui est une légende dans son pays.

Les guitaristes dits hendrixiens sont souvent chiants. Il y avait Robin Trower dans les 70 :

Skydog, en rappel...



Avec Miz Aretha, de Memphis à Nashville, en somme...



Avec Boz Scaggs...



Voilà de quoi faire d’une pierre trois coups de mes admirations, avec Skydog comme crossroad.

Et encore n’ai-je pas mis la fantastique révision de Hey Jude par Wilson Pickett avec Duane, sa voix fluide, bouche comme guitare.

Celui-là, chien de la Voie lactée, je n’arrive pas à le sortir de ma mémoire et de mes oreilles, Atlanta, Fillmore East, Macon, depuis presque... depuis...

Chut.

Ah dis donc, je ne savais pas tout ça ! Superbe !

Puisqu'on parle de Muscle Shoals, la rythmique – Hood à la basse, Hawkins à la batterie et Barry Beckett à l'orgue – ont rejoint le Traffic de Steve Winwood et Jim Capaldi pour une tournée immortalisée par l'album On the Road où Winwood joue essentiellement de la guitare et plutôt bien le bougre ! Ah ce break à 1'25, j'ai pas arrêté d'en faire depuis…

Très cool, je ne connaissais pas ce côté de Traffic (juste Mr Fantasy & Traffic), j'aime beaucoup!


Sinon, pour sortir des guitaristes US/UK je pensais à Robbie van Leeuwen, guitariste de The Motions, puis de Shocking Blue avec plus de succès. On va s'épargner le riff de Venus, mais j'aime beaucoup cette partie de guitare avec les Motions:

Puisqu'on parle des gratteux bataves (et Jan Akkerman ayant déjà été cité) ... impossible de faire l'impasse sur Golden Earring et son extraordinaire George Kooymans - je vous épargne l'inévitable Radar Love, ils ont plein d'autres excellents titres:



Et pour rester dans les Hollandais, à la fin des seventies, Herman Brood, avec non pas un batave à la gratte, mais le belge Dany Lademacher:

Radomir Mihajlović "Točak"

"Ulazak u Harem", passage obligé pour chaque guitariste en ex-Yougoslavie





Josip Bocek "Dinamit" c'est pareil:

Merci pour ces découvertes, Doc et PG. Je connaissais un peu Golden Earring et leur inévitables car excellent, Radar Love.

Un petit mot à propos de Pentangle et des guitaristes hélas disparus aujourd'hui John Renbourn et Bert Jansch qui proposait dès la fin des années 60 ce que l'on a appelé du folk rock, une exploration tout en finesse d'un répertoire ancien et un travail de la guitare qui était assez éloigné de ce qui se faisait à l'époque sur d'autres scènes.



Et de Fairport Convention que rejoindra un moment le guitariste français Dan Ar Braz ! Ou Steeleye Span…

Fairport Convention qui accueillit, à la guitare, l’immense Jerry Donahue de 1972 à 1975, après le départ de Richard Thomson.

Lequel Jerry D. a joué avec tellement de groupes ou d’individualités marquantes que c’est presque peine perdue d’en dresser un inventaire qui espèrerait être exhaustif : de Robert Plant à Warren Zevon en passant par Joan Armatrading ou celui que je n’arrête pas de réécouter ces jours-ci, Roy Orbison.
Jusqu’aux jumeaux Reid des Proclaimers et leur magie à la fin des 90’s, sur leur 2° album Sunshine on Leith 😎.

Jerry Donahue, aux alentours de 1988, avec The Proclaimers sur ce I Met You...

Donahue est un phénomène. Ses double bends sont célèbres (et coton à réaliser). Encore un guitariste fin dont on n'entend pas tant parler comme Dean Parks qui lui aussi à joué avec tant de monde. Je retiendrai ses participations aux albums de Steely Dan ou de Michael Jackson.

Double-bends, double-stops, jeu au-dessus du sillet de tête, hybrid picking à la métrique époustouflante (sans doute le plus virtuose, avec les doigts libres du mediator qui envoient des rolls dignes d’Earl Scruggs ou de Bela Fleck, au service de leurs banjos mitraillettes).
Et puis comment l'animal tire parti des dissonances (presque) propres à la Telecaster, trop parfois.
A country «king of shreds and patches», ainsi que le prétendait le Danois de Shakespeare.

J'adore les tricots le Jerry D.

Comme ici...



J’aurais dû dire "tirait parti" : Jerry D. est en partie paralysé depuis l’été 2016 et sa guitare se lamente (weeps, gently ?) et languit.

C'est triste Un si bon musicien.

C'est amusant j'ai été à deux doigts de poster cette même vidéo !

Oui, the claw, la griffe, et sa trace...