Izzy Stradlin a écrit :
Non, c'est pas ça. C'est que Izzy aura plutôt une philosophie "less is better", alors que Fortus plaquera plus de power chords ; je le trouve moins fin qu'Izzy, et franchement quand on écoute les parties d'Izzy sur Rocket Queen, Mr Brownstone, Jungle et j'en passe, c'est d'une finesse et d'une efficacité. Pas une simple power chords plaquée en bourrin, même en étant implacable sur le rythme.
Slash avait un peu cette philosophie dans certains de ces solos sur Appetite, UYI et Snakepit : tant qu'on peut en enlever, il faut le faire. Après, sur VR et ses albums solos, il a eu tendance à faire des solos bourrés de notes, chargés, lourds, plus indigestes (pas tous, hein).
Izzy, si tu l'enlèves et que tu plaques juste des power chords sur le rythme,, AFD ne sonne plus avec le même relief. Je le compare un à John Paul Jones.
Je ne suis pas tout à fait d'accord même si je saisi et rejoint l'idée globale que tu veux exprimer.
Moi perso je suis pas fan de Fortus (le vrai) mais j'aime beaucoup son jeu et ce fait qu'il soit hyper technique. Comme je l'ai déjà dit, il me rappelle assez bien Steve Stevens, c'est à dire, la capacité de shredder mais cependant avec une culture très rock n roll. L'archétype du "Guitariste à l'américaine" qui va te gonfler à bloc tout ce qu'il joue qu'importe le style. On Sent aussi dans ses licks une très grosse influence de la country, ce qui 'après moi, est surtout ce qui le différencie d'Izzy. Je ne le trouve pas moins fin mais plus instruit qu'Izzy.
Izzy que j'aime beaucoup pour son travail dans GnR. Respect Total. MAIS...putain sa carrière solo m'emmerde à mourrir, force est de constater que guitaristiquement parlant il est plutôt "less is less" et rien d'autre. Sa carrière post guns (j'ai écouté tout les albums) est fade et laisse entrevoir une personnalité plus modeste qui n'a pas sa place dans l'univers dantesque que GnR a généré avec le poids de la légende, de la nostalgie. Izzy ne cadre plus avec cet univers Big Rock très particulier.
Slash n'a par contre pas cette philosophie. Il a et joue toujours au maximum de ses capacités. Il met la pédale douce dans les balades où là il sort toujours sa carte mélodique bluesy, mais sinon, c'est toujours le même guitariste flanqué de se infllus perry/page/beck avec la bonne connaissance des modes mixolydien & aeoliens et point barre. D'afd à Vr, rien n'a changé...je dirais même que dans Snakepit II il a poussé les manettes vers le shred (Serial Killer). A la limite, j'expliquerai moins de sens à certains de ses solos dans Vr surtout pour la question de la qualité moindre des compos...mais c'est tout.
Si tu enlèves à n'importe quel album n'importe quel partie, ça changera toujours tout, pour Izzy sur Afd comme pleins d'autres. Un album c'est comme une photo : il s'agit d'immortaliser un instant, un mélange de ressentis à un moment donné.
Je trouve qu'il y a bien trop de nostalgie au sujet d'izzy, avec une certaine surestimation du bonhomme. Je l'ai vu au Batacalan avec Vr en 2004. Il a joué avec eux "Used to love her" et "It's so Easy"...et mouais j'en garde pas un souvenir plus exceptionnel que ça. J'ai le souvenir d'un Izzy empoté et pas trop à sa place dans l'univers GnR.
Enfin bon, ce n'est que mon avis.