Qu'est-ce qu'il prépare de nouveau l'ami Vaï ?
Je sais pas man, je découvre Passion & Warfare.
J'avais commencé à écouter Vaï en achetant son album Fire Garden en 1996, c'était pas mal mais pas de quoi se taper le riff par terre. Ensuite j'ai découvert Tender Surrender qui est une splendeur de morceau instrumental et sa participation dans le film Crossroads. Il y a un mois chez un petit disquaire à Paris, je tombe sur Flexable Leftovers, je lui fait passer dans le magasin, aïe, aïe, pas terrible, bon y'a "fuck yourself" qui est assez drôle... Du coup j'avais dans l'idée que la réputation de Vaï était tout de même un peu surfaite. Bref hier je me dis allez, je cherche le meilleur album de Vaï, c'est pas possible qu'il y ait autant de guitaristes qui le portent aux nues. Le meilleur album de Vaï, c'est Passion & Warfare d'après les suffrages...
Eh là c'est la claque dans le casque ! Il y a tout ce que j'aime dans la guitare sur cet album. La folie furieuse, le gros son (il a pas fait mieux à mon sens depuis en terme de prod'), des riffs explosifs qui font taper du pied (l'intro d'erotic nightmares, des effets en veux tu en voilà, les harmoniques fusent dans tous les sens, c'est un feu d'artifesse, c'est la fête du vibrato dans le slip. Je pensais que Vaï était pas un énorme technicien mais sur cet album j'entends des phrases en sweep de toute beauté, des licks à fond les manivelles en aller-retour/legato/taping, bref l'arsenal complet du parfait petit shreddeur. Mais surtout c'est l'intensité du message délivré, c'est l'exhaltation totale. Bref 1990, très, très bonne année pour la guitare (Pornograffiti/Passion & Warfare).
Bref voilà c'était mon coup de coeur du jour.
Et honnêtement je crois qu'il n'y a plus rien à attendre de Vaï, il a tout donné dans Passion & Warfare.