The Zombies – Odessey And Oracle (Mono Remastered) - 2025
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Déjà abordé page
30 notamment, je profite d'une nouvelle réééédition mono remasterisé 2025 pour tenter d'analyser si cela pourrait être enfin l'édition ultime de ce classique absolu de pop psychédélic.
Pour moi, certains albums sont des chefs d’œuvre de pop psychédélique/baroque dans le sens qu'ils consistent en plusieurs titres vus quasiment comme de minis symphonies, avec des contrepoints, arrangements et harmonies ciselées issues de la musique classique sur des mélodies en dentelles...
Dans ce registre pop, je situe Odessey And Oracle parmi mes préférés comme :
The Beatles - Sgt. Peppers Lonely Hearts Club Band (page
27)
The Beach Boys – Pet Sounds (page
27)
Nirvana - All Of Us (page
152)
The Left Banke - Walk Away Renée/Pretty Ballerina (page
34)
Sagittarius – Present Tense (page
31)
Earth Opera - Earth Opera (page
37)
Odessey and Oracle est le deuxième album des
Zombies sorti en 1968.
L'album aurait dû s'appeler Odyssey and Oracle, mais l'auteur de la pochette commit une faute d'orthographe, remplaçant le premier y d'Odyssey par un e.
The Zombies est un groupe britannique originaire de la ville de St Albans, formé en 1961 et composé de
Rod Argent (claviers et composition),
Colin Blunstone (chant),
Chris White (basse et composition),
Paul Atkinson (guitare) et
Hugh Grundy (batterie).
The Zombies 1967 (de gauche a droite) Chris White - Colin Blunstone - Rod Argent - Paul Atkinson - Hugh Grundy
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Issue de la British Invasion grâce au succès énorme de
She's Not There en 1964, qui était simplement le deuxième titre écrit par
Rod Argent, ils se retrouvèrent sur le même plan que les
Beatles (même si, paradoxalement, le Royaume-Uni est l'un des seuls endroits où le groupe ne marche pas vraiment).
Mais les disques des Zombies se vendirent de moins en moins bien et, en 1967, ils décident d'enregistrer pour
CBS/Columbia un dernier album avant de se séparer; ce sera Odessey and Oracle.
L'album, que les fans autant que les critiques tiennent aujourd'hui pour le «
Pet Sounds britannique », est auto-produit pour un budget dérisoire.
Libérés de toute contrainte commerciale, ils réalisent l’album dont ils rêvaient, reprenant même le Mellotron laissé sur place Ã
Abbey Road par les Beatles après les sessions de
Strawberry Fields Forever.
Odessey & Oracle ne paraît au Royaume-Uni qu'en avril 1968, CBS hésitant à sortir le disque d'un groupe qui n'existe plus; ce n'est que grâce à l'insistance du directeur artistique
Al Kooper qu'il sort également aux États-Unis.
Simplement, la maison de disque s'étant désinvestit totalement financièrement, elle laisse le groupe mixer eux même, ...des éditions catastrophiques ne rendant pas justice à l'album suivirent...
L'album, ainsi que les premiers singles qui en sont tirés, font d'abord un flop, avant que, fin 68-début 69, la chanson
Time of the Season n'atteigne le Top 5 aux États-Unis.
Les maisons de disques recommencent alors à s'intéresser au groupe et à son éventuelle reformation, mais Rod Argent et Chris White ont déjà commencé à travailler sur un nouveau projet et forment le groupe
Argent alors que Colin Blunstone entame une carrière solo.
Ce dernier chantera aussi sur quatre albums du groupe
Alan Parsons Project —
Pyramid en 1978,
Eye in the Sky en 1982,
Ammonia Avenue en 1984 et
Vulture Culture en 1985.
En 1996, il sera sur l'album
Genesis Revisited de
Steve Hackett, puis retrouvera
Alan Parsons en 1999 pour chanter sur un morceau de
The Time Machine.
Cette édition serait, selon le groupe, la meilleure après toutes ces décennies, celle dont ils auraient rêvè à l'époque mais qu'ils n'ont jamais pu voir aboutir, faute de financement...
https://www.goldminemag.com/in(...)ster/
A écouter en priorité :
Care of Cell 44 (un pur mélange de
Beatles et de
Beach Boys ) et
Time of the Season
Playlist Complète :
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...