Bonjour à tous, Lespauliens
en ce qui me concerne, j'ai eu plusieurs Lespaul par le passé, dans l'ordre :
Lespaul Deluxe (mini humbukers et finition naturelle, modèle achetée fin des années '80), une Custom Ebony '68 (volée dans ma voiture) et une Studio Ebony modèle '92 si mes souvenirs sont bons.
Ayant vendu mes instruments avant de partir vivre de l'autre côté de l'Océan, je me suis mis en quête d'une guitare et d'un ampli, objectif, Plug & Play as soon as possible !
ceci dit lors de ma visite en Mai dernier, j'avais essayé une Lespaul VOS '59, laquelle était prévue au budget année 2008.
Donc, je suis passé chez Guitar Center en quête d'une Epiphone Lespaul et je suis tombé sur une Custom Ebony.
la qualité est très médiocre, et la première chose que j'ai fait est de décoller et repositionner le sillet car celui ci n'était pas en contact avec le manche sur la moitié de sa largeur et regardait les anges pêter... et j'en ai profité pour changer les cordes ajuster le cordier et les micros.
je l'ai branché dans l'Ampli tout neuf, un Fender Blues Junior NOS lacquered Tweed limited edition, tubé en GT / Sovtek et HP Jensen
Super petit ampli !!! super puissant ne pas se fier aux 15 watts annoncés sur le papier, et le switch FAT est redoutable d'efficacité !!
mais quelle ne fut pas ma surprise au bout de 2 jours (hier, dimanche) lorsque les inserts du stop bar ont commencés a remonter tout seuls.
une simple pression du pouce et les voilà qui redescendent... je vous laisse imaginer la suite !
...
I don't wanna deal with that F** Piece of Shit !
j'ai donc de suite pris le téléphone et appeler Todd hier dimanche au magasin (jour férié, mais tous les commerces sont ouverts..).
mon Saint Graal à moi a toujours été la GoldTop !!
il m'a donc repris tout le matériel acheté vendredi (Epiphone + Ampli Fender + Flight SKB....) et m'a redonné mes 1200 $ en cash me laissant le choix des armes.
je suis retourné voir le Mur des Lamentations Gibson... et ai vu cette splendide Lespaul Classic '60 Bullion Gold, Nickel Hardware.
Tarif : 1999 $.
je l'ai jouée à vide tout d'abord un petit moment, puis l'ai branchée dans un Marshall Valvestate, un Deluxe BlackFace '65, dans le BJ NOS, un BadCat, un Matchless et un Vox AC30..
Verdict sans appel, je dois retourner Downtown chercher 800 $ en cash pour conclure l'affaire !
la guitare est splendide, une américaine achetée aux US ce qui implique 1 er choix mondial en terme de qualité, la France étant le 5 ème choix...
cette guitare est très très légère pour une Lespaul (et plus que l'Epiphone !!), et jouer une note, c'est toute la guitare qui vibre WOW !!
je passe sur le Sustain.... c'est pas une légende !
le gold est "très ancien" de teinte / fausse patine (on ne se rend pas compte sur les photos), les micros aimants céramique qui même si j'avais un appriori (préférence allant aux alnico et / ou les burstbucker des séries VOS) sonnent du feu de dieu, super chaud, beaucoup d'harmoniques, de medium, de corps, absolument pas criards.
aucune fausse note quant à la qualité de la finition, j'adore le dos de la guitare super clair, quasi naturel ainsi que la touche très claire elle aussi (plus que sur les photos), on a à faire là à des essences de bois de premier choix... le pallisandre me fait vraiment penser à du Palissandre de RIO (espèce protégée).
corps en 2 parties, tout le hardware est 100% nickel.... pour ceux qui ont l'oeil exercé, même les tulipes des mécaniques sont marbrées du plus bel effet....
l'étui magnifique et léger, moumoute blanche, j'adore, sans oublier le code de sécurité lol !!
mon rêve est devenu réalité !!
voici les photos, je pense en refaire quelques unes en extérieur ça évite le flash, et surtout au pays du tabacs et des indiens on a trouvé une ancienne fabrique de cigarettes vieille d'au moins 2 siècles, à tomber... ça collera parfaitement avec la guitare, authenticité 100% Roots !!!!
voilà pour ma petite contribution.
"It may take talent to play fast, but it takes SOUL to slow down and say something....."
“What the guitar does not produce
cannot be supplemented electrically.”
– Yasuhiko Iwanade, The Beauty of the Burst