Charlelie Couture
Peintures de guerre
Même assis de travers sur un grand canapé, c’est parfois difficile de se laisser aller,
Passant d’une idée à l’autre, les bras écartés, errant sans intention sur des programmes cryptés.
Séries tragi-comiques, idées contradictoires, ou défaite ou victoire comment peut-on savoir ?
On manque de distance, comment assimiler sur l’écran d’un PC, des infos par milliers.
Débats démagogiques et tribuns hystériques,
Editos romantiques ou abstraction lyrique,
Les uns se donnent un style en jouant les rebelles,
D’autres se réfugient au fond des citadelles.
Les lobbies orthodoxes exacerbent la crise, arguments fallacieux et pression des églises.
Comme une scène sans pitié dans l’corridor des plaintes, on entend le refrain du chagrin et des craintes,
Israël Palestine, Darfour ou Colombie, mensonges stratégiques et photos à l’appui
Justifier l’terrorisme et provoc’ nihiliste, les philosophes mondains se voudraient moralistes.
On vit au jour le jour en se bouchant le nez,
Auto-mutilations d’animaux prisonniers,
Dans une odeur mêlée et de sang et de merde,
Pour quelques-uns qui gagnent, y en a beaucoup qui perdent.
Milliards de messages interstellaires,
Milliards d’images interplanétaires
Reportages et documentaires
Extraordinaires
Bombardements de commentaires
Violence ordinaire
Peintures de guerres Peintures de guerres, Peintures de guerres
instrument
Wall Street économie dans les mailles du filet, utopies généreuses, manifs devant le Palais,
Les gens rêvent du Pouvoir pour défendre la Paix, pour arrêter le temps ou faire ce qui leur plaît.
Et quelles que soient les peines que ces conflits engendrent, quelle que soit la musique qu’on te donne à entendre,
Nous sommes les étincelles, la fumée et les cendres, on veut que tu comprennes, mais y a rien à comprendre.
Plutôt que les opinions qui attisent la haine,
Plutôt qu’chercher à plaire aux sondages acouphènes,
Il faut parfois se taire et penser en silence,
Chercher la vérité au fond de sa conscience.
De retour !