A ceux qui font la manche, vous donnez ? Oui, non pourquoi ?

Rappel du dernier message de la page précédente :
Denis13
  • Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
Lutinvolant a écrit :
A mon avis, je prédis 10 pages (avant fermeture) sur l'art de différencier "le bon pauvre" du "mauvais pauvre".
Ca va être un grand moment de littérature...

Le Lutin "spectateur à pop corn..."

Si c'est du niveau des inconnus, on risque de se marrer
Je cours chercher mon pop corn aussi
jeffrey06
Ghilou a écrit :
J'ai jamais pigé cette espèce de rigueur morale qui veut qu'on ne donne qu'a ceux qui vont sagement aller s'acheter une baguette qu'ils mâchouilleront sous leur pont en rêvant du jour meilleur ou ils auront fait assez d'effort pour avoir le privilège de prendre un boulot subalterne, histoire de zoner et de creuver la dalle dans des proportions plus acceptables pour notre standard social.

Comme mamie qui, te filant un bifton, t'exhorte à le dépenser "pour des choses utiles uniquement!".

Qu'est ce que ça peut foutre à la fin ce qu'ils font de l'argent qu'on leur donne?


Alors d'une part je ne donne jamais rien (ni argent ni nourriture) car ça revient à la même chose, ça crée et entretient l'assistanat !
et pour ta phrase que j'ai mis en gras, je me fout complètement de ce que font les gens de leur fric... à partir du moment où ça ne pose pas de problèmes aux autres ! sauf qu'en donnant de l'argent, tu entretiens un système où certaines personnes ne comptent QUE sur les autres pour survivre, au lieu de plutot compter sur soi meme au départ avec l'aide d'autrui
après je connais aussi le discours des gens de la rue "ouais moi je compte sur personne d'autre que sur moi meme" la phrase typique du gars qui est assisté depuis des lustres

edit : ça me rappelle un dicton !
donne un poisson à un homme, il mangera un jour, apprends lui à pêcher il mangera toujours
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Ghilou
  • Custom Cool utilisateur
Je vois. "Survival of the fittest". Ça se tient.

Moi je prèfère : fait un feu pour un homme, il aura chaud une nuit, fout lui le feu, il aura chaud toute sa vie.
20th Century Boy
jeffrey06 a écrit :

edit : ça me rappelle un dicton !
donne un poisson à un homme, il mangera un jour, apprends lui à pêcher il mangera toujours
il faudrait donc qu'on apprenne aux SDF à fabriquer de l'alcool...

Installer une distillerie clandestine dans le métro ça ne va guère être discret mais on va essayer!!!!

Bonne idée Jeffrey06! Qui est avec moi pour monter une association? Il faut un président et un trésorier.
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
Tiens j'ai reçu ça ce matin par mail. Un peu HS mais j'aime beaucoup, c'est tellement vrai.

Un professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais vu un seul de ses élèves échouer mais par contre, une année, c'est la classe entière qui a connu l'échec.

Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n'y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.

Le professeur dit alors: "OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.

Après le 1°contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20. Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n'avaient rien fait et qui eux étaient ravis.

A l'approche du 2° contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1° test décidèrent de lever le pied et de moins réviser. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n'était satisfait.

Quand arriva le 3° contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.

A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n'essaie de réussir.

Les choses sont aussi simples que ça.

Petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses :
"Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. Tout ce qu'un individu reçoit sans rien faire pour l'obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit. Tout pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu'il a préalablement confisqué à d'autres. Quand la moitié d'un peuple croit qu'il ne sert à rien de faire des efforts car l'autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu'il ne sert à rien d'en faire car ils bénéficieront à d'autres, cela, mes amis, s'appelle le déclin et la fin d'une nation. On n'accroît pas les biens en les divisant."
**Dr.Adrian Rogers, 1931.**
Lutinvolant
Ghilou a écrit :
Je vois. "Survival of the fittest". Ça se tient.

Moi je prèfère : fait un feu pour un homme, il aura chaud une nuit, fout lui le feu, il aura chaud toute sa vie.

Pas mal...

Y'a du level.

Edit : Bel extrait au dessus... Au lieu d'en tirer une logique sur un système économique, j'en tirerai surtout la conclusion que l'homme est un con...

Le Lutin "qui attends le "moi je m'en suis sorti tout seul"..."
Disparu le 01/7/2010

«Recette pour aller mieux. Répéter souvent ces trois phrases : le bonheur n’existe pas. L’amour est impossible. Rien n’est grave.»
"Tu peux toujours mettre une étiquette "modèle unique" sur un étron, ça sera toujours un étron !"
20th Century Boy
Denis13 a écrit :

Les choses sont aussi simples que ça.
Malheureusement non mais les simplets se satisfont d'explications simplistes il est vrai. sinon il y avait "la cigale et la fourmi" qui convenait également à expliquer les vertus du travail et de l'économie.

Sinon, tu peux aussi relire:
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
Grünewald
Denis13 a écrit :
"Quand la moitié d'un peuple croit qu'il ne sert à rien de faire des efforts car l'autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu'il ne sert à rien d'en faire car ils bénéficieront à d'autres, cela, mes amis, s'appelle le déclin et la fin d'une nation. On n'accroît pas les biens en les divisant."
**Dr.Adrian Rogers, 1931.**

fous qui n'ont l'air d'être en liberté que grâce à la grandeur du préau où ils prennent leurs ébats
Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
20th Century Boy a écrit :
Denis13 a écrit :

Les choses sont aussi simples que ça.
Malheureusement non mais les simplets se satisfont d'explications simplistes il est vrai. sinon il y avait "la cigale et la fourmi" qui convenait également à expliquer les vertus du travail et de l'économie.

Monsieur le donneur de leçons remarquera certainement que ces propos (même si je les cautionne dans les grandes lignes, parce qu'un peu trop simplistes) ne sont pas de moi, mais d'un certain Dr.Adrian Rogers, qui les a écrits en 1931.
Grünewald
Denis13 a écrit :
20th Century Boy a écrit :
Denis13 a écrit :

Les choses sont aussi simples que ça.
Malheureusement non mais les simplets se satisfont d'explications simplistes il est vrai. sinon il y avait "la cigale et la fourmi" qui convenait également à expliquer les vertus du travail et de l'économie.

Monsieur le donneur de leçons remarquera certainement que ces propos (même si je les cautionne dans les grandes lignes, parce qu'un peu trop simplistes) ne sont pas de moi, mais d'un certain Dr.Adrian Rogers, qui les a écrits en 1931.

Non, il est né en 31, et c'est un pasteur conservateur. Une référence solide quoi.
fous qui n'ont l'air d'être en liberté que grâce à la grandeur du préau où ils prennent leurs ébats
Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
Grünewald a écrit :
Non, il est né en 31, et c'est un pasteur conservateur. Une référence solide quoi.

Ouch effectivement, là dessus on est d'accord, j'aurais aussi tendance à fuir comme la peste ce type de gars.
Toujours est-il que je suis d'accord avec le sens global de son texte.
20th Century Boy
Grünewald a écrit :

Non, il est né en 31, et c'est un pasteur conservateur. Une référence solide quoi.
oui mais c'est marqué "Dr." avant son nom, ça lui donne quand même une certaine légitimité... en tout cas il a bien retenu le principe des paraboles bibliques. Il a raison, ça marque bien les esprits.
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
jeffrey06
Grünewald a écrit :
Denis13 a écrit :
20th Century Boy a écrit :
Denis13 a écrit :

Les choses sont aussi simples que ça.
Malheureusement non mais les simplets se satisfont d'explications simplistes il est vrai. sinon il y avait "la cigale et la fourmi" qui convenait également à expliquer les vertus du travail et de l'économie.

Monsieur le donneur de leçons remarquera certainement que ces propos (même si je les cautionne dans les grandes lignes, parce qu'un peu trop simplistes) ne sont pas de moi, mais d'un certain Dr.Adrian Rogers, qui les a écrits en 1931.

Non, il est né en 31, et c'est un pasteur conservateur. Une référence solide quoi.


je sais pas si ce garçon était pasteur conservateur (ou pasteurisé à des fins de conservations ) mais j'adhère complètement à ce qu'il a démontré !!!
j'avais un pote qui était un méga branleur, et quand il venait chez moi il voulait toujours manger, alors une fois, deux fois à la fin je lui ai dis "c'est bon là maintenant" alors il a commencé à ronchonner en disant "ouais mais t'as le frigo garni tu pourrais penser aux copains etc et le partage blablabla" sauf que c'est toujours les memes qui donnent aux memes personnes
ça me rappelle ce skectch de Timsit où il parlait d'aller dans une boite échangisme alors qu'il était célibataire "mais moi j'ai pas de femmes alors je te donne quoi en échange de la tienne ? un pin's ?"
mdrrrrrrr
et il y a aussi le cas des musiciens qui n'ont jamais de voiture, ni de matos en état de marche ou jamais de cordes de rechanges etc etc c'est franchement pénible !!!
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20th Century Boy
Ce qui me gène dans l'expérience de la parabole du bon pasteur c'est que le but du professeur est de montrer dès le départ que le socialisme c'est le mal, ce qui n'est pas très scientifique. Dès lors, le résultat est un peu téléphoné dès le départ. Quand on fait une expérience en science, on ne cherche pas a en influencer le résultat. Sinon comparer une classe où le principe de profit n'existe pas à la société qui est hiérarchisé par un système de classes et de recherche du profit.... c'est foireux non?

L'histoire ne fonctionne qu'avec les gens déjà convaincu que les socialistes veulent leur voler leur Gibson Custom Shop que eux ils ont vachement bossé pour l'avoir alors que les autres feignants là...
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
Lutinvolant
T'es chiant 20th, tu gâches tout le potentiel de drolitude sur les "vilains pauvres".
Laisse les parler un peu, qu'on profite.

Bon après dans la logique de "ouh là là faut mériter ce qu'on gagne comme sous", on devrait abolir l'héritage !
C'est vrai, c'est quoi ces feignants d'enfants qui font rien et PAF, ils ont les sous. C'est dégueulasse !

Le Lutin "alors un mauvais pauvre, il t'aborde et te demande de l'argent ou un ticket restaurant..."
Disparu le 01/7/2010

«Recette pour aller mieux. Répéter souvent ces trois phrases : le bonheur n’existe pas. L’amour est impossible. Rien n’est grave.»
"Tu peux toujours mettre une étiquette "modèle unique" sur un étron, ça sera toujours un étron !"
Denis13
  • Vintage Méga utilisateur
Le coup de la classe est un exemple parmi d'autres. Mais l'adage qui dit que trop piquer aux riches pour donner aux pauvres mène droit dans le mur, il en existe pleins d'exemples concrets.
Par exemple Johnny H (et beaucoup d'autres certainement) qui décident de se casser en Suisse parce que les impôts lui en piquent trop en France - autant de fric en moins dans les caisses d'un état trop gourmand.
Partager les richesses, oui, c'est un principe sain dans une société moderne. mais il y a des limites à ne pas dépasser.

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