C'est au moins le troisième patron de son entourage dont quantat nous parle ici, qui est obligé de fermer boutique à cause de salariés malhonnêtes qui profitent indument du système pour couler des boites grâce au juges bolchéviks des Prud'hommes (des gens de sa famille, et maintenant un parent d'élève).
il semble y avoir beaucoup de patrons dans l'entourage de quantat, et une des juridiction des Prud'Hommes les plus efficace et partiale de France, surtout que l'entourage de quantat a valeur de mètre étalon de la société française, c'est un acquis sociologique sur ce forum maintenant.
La réalité, c'est que les Prud'hommes sont saturés d"affaires depuis des années, ce sont des procédures au delà des conciliations qui peuvent prendre des mois, voire des années en appel. C'était déjà décourageant pour des salariés qui se retrouvent souvent avec rien après un licenciement abusif, mais depuis la loi Macron (et ça va s'aggraver avec la réforme du code du travail) les procédures sont devenue tellement dissuasives et compliquées, que les saisies sont en chute libre (-50%, ils ont trouvé le moyen de dégorger les tribunaux, dissuader les plaignants et les victimes de faire valoir leurs droits, bravo ils devraient appliquer ça au reste de l'appareil juridique, ça ferait des économies
)
La réalité aussi, c'est que la plupart des gens ou des boites qui sont condamnées le méritent, ce sont des tribunaux paritaires qui poussent au maximum les procédures de conciliation, et qui ont souvent affaire a des débats déséquilibré avec des services juridiques aguerrit et de très bons avocats de boite, que le salarié ne peut pas se payer.
http://www.leparisien.fr/econo(...)8.php
Tout ça pour sortir les lieux communs de neuneus habituels, pour eux tous les patrons sont des pourris. La question ce n'est pas de savoir si ce sont les patrons les pourris ou les salariés, ou dire qu'il y a des pourris partout.
Mais de dire qu'il y a un lien de subordination et d'autorité entre patron et salarié, et que la loi est là pour que le subordonnant ne puisse pas faire n'importe quoi grâce à son pouvoir.
Si on est passé en un siècle de la journée de 12 heures, à la semaine de 35 heurs, c'est pas grâce à al philanthropie du patronat français, il faut arrêter de temps en temps.
Et pour les patrons qui ont des relations si tendues avec leurs employés, il y a une solution très simple. Mieux les intéresser (financièrement) à la boite dans laquelle ils travaillent (ou mieux, soyons fous, monter une scop).