Blow Up a écrit :
PP a écrit :
Je rappelle humblement qu'on est dans une interview là, pas dans un show pyrotechnique avec un discours écrit, réécrit, construit, soupesé et dramatisé. La parole peut être moins adroite sans disqualifier l'esprit. Par ailleurs, la cordée renvoie bien à la notion de solidarité selon le gars que tu as cité. Ça devrait te convenir, non ? Pas le ruissellement (avec lequel on nous a bassiné pendant des semaines) la cordée, la solidarité...
Tout était millimétré jusqu'à l'angle du bouquin de Malraux sur la bureau, les thèmes abordés et les questions sont connus voire anticipées pour ce genre d'exercice de communication (il n'a de toute façon pas grand chose a craindre ses intervieweurs).
Tu en parles beaucoup pour quelqu'un qui n'a pas regardé. Mais je te crois quand même, parce que l'attitude des intervieweurs était justement à l'inverse de ce que tu dis : inutilement agressive, acqueboutée sur des détails de langages globalement insignifiants, soucieux de relayer dans leur questionnement ce qu'ils s'imaginent être le ressentiment populaire. Je les ai trouvés si mauvais que, toutes proportions gardées, ils m'ont rappelé une certaine époque où, pour questionner sans risquer d'être soupçonné de complaisance Jean-Marie Le Pen, il fallait ornementer toutes ses questions d'un fiel ostensible.