Bobo Parisien a écrit :
jules_albert a écrit :
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dans le genre riche et communiste j'ai surtout de l'estime pour gérard lebovici... blablabla Malaparte...
Hahaha hohoho... estimer ce nabab, affairiste et érotomane qui voulait financer la révolution, les galipettes rhétoriques desséchées de son pote Debord, son maquereau éditorial Guégan et son écurie de starlettes situs... en magouillant la production ultra-lucrative de narnars ultra-spectaculaires de Belmondo ou Zidi... C'est gloupinesque...
C'est comme assimiler Malaparte (plus proche de Sorel que de Mussolini...et c'est le moins qu'on puisse dire) au fascisme... avec le recul historique, c'est totalement ridicule... Encore l'influence néfaste de vilaines lectures de l'abrutisserie des nuisances
Ad Rock a écrit :
Par ailleurs, parce que je me permet de dire que le communisme est un système à la con - ce qui est confirmé par les quelques tentatives d'application pratique - je serais selon toi
de facto incapable de prendre en considération les questions d'ordre social. Mais dis-moi, la vision bipolaire et étriquée elle serait pas plutôt dans ton chef ? Soit, je ne t'en veux pas, vu l'heure à laquelle tu as posté et la pauvreté du raisonnement, tu devais être passablement bourré n'est-ce pas ?
???... Cet argumentaire médiocre (c'est celui qui le dit qui y est, excuse de l'alcool ect.)... En plus d'être inopérant, n'a absolument aucun rapport avec ce que j'avais pointé de stupide dans ton "raisonnement"... basé sur un déterminisme étriqué, suivi des habituels lieux communs, amalgames et lacunes historiques... qui surgissent quand on parle de communisme...
C'est bien beau de faire des montages fiscaux pour éviter aux riches de payer leur juste dû à la collectivité... Mais ça ne dédouane pas d'apprendre à lire quand on s'engage dans un débat contradictoire...
Et pour faire le lien avec Lébovici... Khayati dit a son propos "qu'il était malsain de causer théorie avec un marchant de soupe". Je pense qu'il est également malsain de causer théorie avec un marchant d'abattements fiscaux...
causer théorie avec un bobo parisien est tout aussi malsain (khayati n'était qu'un arriviste incapable) et tes commentaires ne devraient normalement mériter qu'un silence dédaigneux, mais il faut parfois répondre à l'insensé selon sa folie afin qu'il ne s'imagine pas être sage.
tu t'en prends à debord, à lebovici, à l'encyclopédie des nuisances qui sont pourtant les porteurs de la seule véritable critique sociale de ces dernières années. mais c'est normal que tu t'en prennes à eux puisque tu avoues être un adepte du programme du parti de robert hue et marie-george buffet, ces deux grands révolutionnaires (hahahahahaha!).
lebovici avait beaucoup d'ennemis, c'est logique : il avait de la culture et de l'argent, deux choses que la plupart des gens n'ont pas malgré tous leurs efforts. voilà qui suffit à déchaîner toutes sortes de haines et d'aigreurs diverses...
malaparte était un écrivain de grand talent, mais il était aussi un fasciste (comme pound!). c'est bien pour ça que tu l'as cité car c'est le genre de personnages qui t'attirent, comme par exemple abellio qui a fricotté avec la collaboration, ou m.-e. nabe qui baigne dans l'antisémitisme... tu évoques georges sorel... à quoi bon ? georges sorel a aussi influencé mussolini... est-ce que georges sorel va servir de blanchisseur de fascistes ? les capitalistes ont aussi lu marx. est-ce que ça fait d'eux des marxistes ?
maintenant, à ceux qui critiquent le "communisme"... c'est l'ignorance programmée. tout est fait pour dissimuler le communisme libertaire (la démocratie des conseils) et n'insister que sur le communisme étatique qui n'avait de communiste que le nom et n'était en réalité qu'un capitalisme d'état. staline, chavez et castro et leurs régimes à la noix sont du capitalisme d'état, de l'exploitation pure et dure, rien d'autre.
le véritable communisme, celui de la liberté, celui de l'autogestion des producteurs, ne passe ni par moscou ni par la havanne, il passe par barcelone en 1936, cronstadt, les menées des partisans de nestor makhno ou la commune de paris, par exemple. mai 68 est aussi un grand moment de communisme libertaire. dans la plupart de ces moments historiques, le parti communiste officiel a joué un rôle contre-révolutionnaire, un rôle de policier.