Les quelques images qu’on voit ici ou là permettront peut-être de réaliser que ce n’est pas forcément par paresse ou crainte d’être contaminés que beaucoup d’enseignants plaidaient pour une reprise plus tardive.
Biosmog a écrit :
PP a écrit :
La priorité reste de limiter la vitesse de propagation du virus, il me semble.
Donc les enfants dont les parents ne peuvent pas télétravailler et risquent donc davantage d'être contaminés, enfants qui proviennent donc le plus souvent de milieux défavorisés vont être davantage soumis aux risques de contamination à l'école.
Ensuite, par rapport à ton message précédent, je pense qu'on ne sera pas d'accord. Ce que j'entends de ton message, c'est comme si l'école volontaire pourrait être une solution durable pour certains, et comme si, entre ceux pour qui la réponse est adaptée et ceux pour lesquelles elle ne l'est pas, on oublie complètement l'élève, son investissement, le lien entretenu avec l'école, et de voir qu'en réalité, un grand nombre, même avec des résultats corrects, sont sur le fil du rasoir de ce point de vue. Ce lien social était le problème principal de l'école avant le confinement, et je pense qu'il a été laminé pendant cette période.
Je pense que le bilan global des pertes et profits, on le fera dans quelques années. Mais je pronostique, indépendamment du volontariat français, une dégradation aussi sur ce plan.
A la suite de cette expérience imposée, je pense que nombre de parents feront en raison le choix d’une instruction à domicile, et que leurs enfants ne s’en trouveront pas moins compétents, bien au contraire, et certainement plus heureux.