Redstein a écrit :
Comme le disent et le répètent ses curés et imams, la religion du capitalisme ultra-mondialisé et financiarisé est bonne pour la planète et ses habitants :
La faim progresse toujours dans le monde : 3 milliards de personnes ne peuvent s’offrir un régime alimentaire sain
Citation:
Depuis que la faim est repartie à la hausse, au milieu des années 2010, le rapport annuel des agences onusiennes sur « L’état de la sécurité alimentaire dans le monde » (baptisé rapport SOFI) est attendu avec fébrilité. Edition après édition, cette publication se fait de plus en plus politique et met au jour l’échec de la communauté internationale à se mettre sur la bonne trajectoire pour atteindre l’objectif de « faim zéro », pourtant fixé comme horizon en 2030.
Citation:
La situation est particulièrement alarmante en Afrique, où les chiffres de la faim sont les plus élevés du monde. Ces derniers continuent par ailleurs d'augmenter, lentement mais régulièrement, dans presque toutes les sous-régions. En Afrique de l'Est en particulier, près d'un tiers de la population (soit 30,8 %) est sous-alimenté. Outre le climat et les conflits,
les périodes de récessions et de crises économiques sont à l'origine de cette hausse. Depuis 2011, près de la moitié des pays touchés par l’augmentation de la faim, en raison notamment d’un ralentissement ou d’une stagnation économique, se trouvent en Afrique.
Pas certain que ce soit chez les redsteinistes décroissants qui "veulent (à peu près) tout fermer" qu'on résoudra le problème donc...
Sur une échelle de temps plus longue, il est incontestable que la situation s'est améliorée.
'Afrique%2C%20%C3%A0%20distance%20des%20autres%20continents&text=En%20Asie%2C%20l'esp%C3%A9rance%20de,23%2C4%20ans%20de%20plus.
Citation:
En Asie, l’espérance de vie à la naissance est passée de 42,3 ans au début des années 1950 à 71,8 ans en 2010-2015, un gain de près de 30 années. En Amérique latine et dans les Caraïbes, elle était de 51,3 ans en 1950. Elle est aujourd’hui de 74,7 ans, soit 23,4 ans de plus.
Sous l’effet du développement économique, des progrès en matière d’éducation, d’hygiène et de système de santé, les espérances de vie sur ces continents se rapprochent de celles des pays les plus riches : alors qu’en 1950, l’écart avec l’Europe était de 12,4 ans pour l’Amérique latine et de 21,4 ans pour l’Asie, il n’est plus que de 2,5 ans et de 5,4 ans respectivement.
L’Afrique a également connu un allongement de la durée de vie, mais les progrès ont été plus lents et plus chaotiques. L’espérance de vie y était de 37,5 ans en moyenne pour les personnes nées entre 1950 et 1955. Elle est de 60,2 ans pour les personnes nées entre 2010 et 2015. Selon les zones, les disparités sont grandes : les habitants d’Afrique du Nord peuvent espérer atteindre désormais 71,1 ans, tandis que l’espérance de vie est de 54,7 ans en moyenne en Afrique de l’Ouest et reste inférieure à 60 ans en Afrique centrale ou australe.
Le progrès a marqué le pas à partir des années 1980, notamment du fait de l’épidémie de sida. Au cours de la décennie 1990, les décès dus au sida ont été tellement nombreux que l’espérance de vie a reculé de 11 ans au Botswana, de 8 ans en Afrique du Sud, de 14 ans au Lesotho. Grâce aux politiques de prévention et à la démocratisation très progressive des médicaments antirétroviraux, l’espérance de vie retrouve aujourd’hui seulement son niveau de la fin des années 1980 en Afrique australe.