Actualité politique / Règles en page 1

Rappel du dernier message de la page précédente :
Invité
-Fozzie: s'il me paraît évident que le PC n'est pas d'extrême gauche, j'ai tendance à assimiler l'idéologie communiste à une extrême. Maintenant si tu as un autre exemple plus adapté pour illustrer ce pan de l'éventail idéologique je suis preneur (fallait-il plutôt dire trotskiste?).

-Meou: j'ai parlé d'ULTRA-libéralisme. Il s'agit donc bien de libéralisme dans sa version extrême.
jjloco a écrit :
-Fozzie: s'il me paraît évident que le PC n'est pas d'extrême gauche, j'ai tendance à assimiler l'idéologie communiste à une extrême. Maintenant si tu as un autre exemple plus adapté pour illustrer ce pan de l'éventail idéologique je suis preneur (fallait-il plutôt dire trotskiste?).

-Meou: j'ai parlé d'ULTRA-libéralisme. Il s'agit donc bien de libéralisme dans sa version extrême.


Va falloir me trouver quel pays fonctionne sous le système communiste à 100 % hein.
Parce que j'en vois aucun. Et il n'y en a jamais eu. Le communisme est un système utopiste.
Invité
désolé mais ta remarque est sans rapport avec mon message... si ce n'est qu'elle prouve bien que plusieurs forumeurs (moi compris) considèrent le communisme comme une utopie et donc que si un communiste vient s'exprimer ici, il y a de fortes chances qu'il ait plusieurs réactions opposées à lui.
"Le terme d’ultralibéralisme (ou d’ultra-libéralisme) est un terme polémique1 et polysémique, utilisé comme slogan politique, qui désigne :

Dans son utilisation historique, les idées des partisans de la République libérale sous la Restauration française

2 ;
Aux États-Unis, il désigne le socialisme ou le communisme


Il est actuellement surtout employé dans le reste du monde pour désigner de manière péjorative le libéralisme classique, qui prône la déréglementation des marchés, la concurrence et la disparition progressive partielle ou totale du secteur public au profit du privé

3. Il n'existe aucune école de pensée ni aucun groupe qui se désigne lui-même par la qualification d'ultralibéral. Il n'y a pas non plus de consensus entre les utilisateurs du terme, sur une définition qui permettrait de distinguer l’« ultralibéralisme » du libéralisme :

ce que ses détracteurs nomment « ultralibéralisme » est généralement appelé par ses partisans « libéralisme moderne » ou plus simplement « économie de marché ». Le terme d'ultralibéralisme est donc réfuté par certains analystes et par les libéraux qui y voient une « notion [qui] n’a pas de sens rationnel, [...] »."

wikipedia.
Redstein
Économie de marché en roue libre sur pente raide, qui tire tout le merdier vers le bas, par exemple en refilant un type de cadavre pour un autre à des millions d'amateurs de viande industrielle (exemple pris complètement au hasard, bien sûr).
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Invité
meouetdoncornic a écrit :
"Le terme d’ultralibéralisme (ou d’ultra-libéralisme) est un terme polémique1 et polysémique, utilisé comme slogan politique, qui désigne :

Dans son utilisation historique, les idées des partisans de la République libérale sous la Restauration française

2 ;
Aux États-Unis, il désigne le socialisme ou le communisme


Il est actuellement surtout employé dans le reste du monde pour désigner de manière péjorative le libéralisme classique, qui prône la déréglementation des marchés, la concurrence et la disparition progressive partielle ou totale du secteur public au profit du privé

3. Il n'existe aucune école de pensée ni aucun groupe qui se désigne lui-même par la qualification d'ultralibéral. Il n'y a pas non plus de consensus entre les utilisateurs du terme, sur une définition qui permettrait de distinguer l’« ultralibéralisme » du libéralisme :

ce que ses détracteurs nomment « ultralibéralisme » est généralement appelé par ses partisans « libéralisme moderne » ou plus simplement « économie de marché ». Le terme d'ultralibéralisme est donc réfuté par certains analystes et par les libéraux qui y voient une « notion [qui] n’a pas de sens rationnel, [...] »."

wikipedia.


Puisque tu veux jouer sur les mots et faire semblant de nepas comprendre mon propos: il y a des gens qui sont un peu libéraux, d'autres très, dans une proportion qui extrême. C'est ton cas et c'est ce qui explique que tu sois contredit par de nombreuses personnes ici.
(La définition "américaine" est hors contexte, tu le sais bien)
Redstein a écrit :
Économie de marché en roue libre sur pente raide, qui tire tout le merdier vers le bas, par exemple en refilant un type de cadavre pour un autre à des millions d'amateurs de viande industrielle (exemple pris complètement au hasard, bien sûr).




Il y a encore en France de très bons commerçants de quartier, de marché, fiers de leur métier, et garantissant une belle qualité de leurs produits, une parfaite traçabilité. Il y a même souvent la queue devant leurs étals... Alors, courez chez eux. Accueil souriant et professionnel en sus. C'est peut-être un peu plus cher. Mais autant manger (beaucoup) mieux et moins...
Redstein
meouetdoncornic a écrit :
Redstein a écrit :
Économie de marché en roue libre sur pente raide, qui tire tout le merdier vers le bas, par exemple en refilant un type de cadavre pour un autre à des millions d'amateurs de viande industrielle (exemple pris complètement au hasard, bien sûr).




Il y a encore en France de très bons commerçants de quartier, de marché, fiers de leur métier, et garantissant une belle qualité de leurs produits, une parfaite traçabilité. Il y a même souvent la queue devant leurs étals... Alors, courez chez eux. Accueil souriant et professionnel en sus. C'est peut-être un peu plus cher. Mais autant manger (beaucoup) mieux et moins...


Ah, je ne peux qu'être d'accord avec ça, et je suis heureux que ma définition de l'ultralibéralisme trouve grâce à tes yeux.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Khryss
  • Custom Top utilisateur
meouetdoncornic a écrit :
Redstein a écrit :
Économie de marché en roue libre sur pente raide, qui tire tout le merdier vers le bas, par exemple en refilant un type de cadavre pour un autre à des millions d'amateurs de viande industrielle (exemple pris complètement au hasard, bien sûr).




Il y a encore en France de très bons commerçants de quartier, de marché, fiers de leur métier, et garantissant une belle qualité de leurs produits, une parfaite traçabilité. Il y a même souvent la queue devant leurs étals... Alors, courez chez eux. Accueil souriant et professionnel en sus. C'est peut-être un peu plus cher. Mais autant manger (beaucoup) mieux et moins...


Tout l'inverse d'une doctrine ultra libérale quoi.
Rien à voir , il ne faut pas tout mélanger .

J'aurai même plutôt tendance à penser que le libéralisme tire vers le haut , puisque on est dans un univers en concurrence et que par définition c'e sont les meilleurs qui l'emportent alors que l'idéologie "socialisante" prônant l’égalitarisme , forcement on tire mécaniquement vers le bas .
cold
  • Vintage Top utilisateur
  • #6685
  • Publié par
    cold
    le
meouetdoncornic a écrit :
Rien à voir , il ne faut pas tout mélanger .

J'aurai même plutôt tendance à penser que le libéralisme tire vers le haut , puisque on est dans un univers en concurrence et que par définition c'e sont les meilleurs qui l'emportent alors que l'idéologie "socialisante" prônant l’égalitarisme , forcement on tire mécaniquement vers le bas .


Si Khryss a raison. Une économie "proche des gens" comme tu l'as décrite, est très louable, j'y adhère volontiers (soucis de la qualité, du terroir etc...) mais on est loin de la logique libérale qui prône une "rentabilité à tout prix", qui impacte irrémédiable sur la qualité du produit ou sur les conditions de travail (ex : délocalisation dans les pays esclavagistes). Le but est de faire le plus de business et donc de bénéfice possible, tout le reste est secondaire.

edit : pour moi le capitalisme libéral c'est ça en tout cas concrètement dans la vie de tous les jours.
Invité
meouetdoncornic a écrit :
Rien à voir , il ne faut pas tout mélanger .

J'aurai même plutôt tendance à penser que le libéralisme tire vers le haut , puisque on est dans un univers en concurrence et que par définition c'e sont les meilleurs qui l'emportent alors que l'idéologie "socialisante" prônant l’égalitarisme , forcement on tire mécaniquement vers le bas .


voilà un débat intéressant. Je comprends qu'on puisse défendre cette théorie sur le plan individuel et dire que l'émulation de chacun est a priori bonne pour la progression du groupe. En revanche, à l'échelle de l'entreprise, je crains que la recherche de la première place n'ait comme dommage collatéraux la dégradation des conditions de vie des employés. Ce n'est pas systématique mais c'est un risque non négligeable.
Pour le libéralisme, l'égalitarisme est philosophiquement le nivellement par le plus petit facteur commun, et une atteinte à la liberté de l'individu.

A supposer que l'on puisse donner une richesse initiale identique pour tous, l'utilisation même de ce revenu égal ou de cette richesse égale créerait des inégalités. Certains vont utiliser cette richesse initiale tout simplement pour en jouir, d'autres à l’extrême vont créer d'autres richesses et entre les 2 toutes les possibilités dûes aux génie ou à la bêtise humaine.

Pour prendre un autre exemple moins matérialiste , le cas le plus frappant peut se démontrer avec l'Education Nationale avec des élèves très rapides et très lents ou dans toute leur diversité sont censés être dans les mêmes classes au nom de l'égalité, ce qui a pour conséquence de freiner les élèves les meilleurs, ou de perdre définitivement les élèves les moins bons.
Khryss
  • Custom Top utilisateur
meouetdoncornic a écrit :
..., ou de perdre définitivement les élèves les moins bons.


Et apparemment toi on t'a perdu très tôt
Mellow_man
meouetdoncornic a écrit :
Rien à voir , il ne faut pas tout mélanger .

J'aurai même plutôt tendance à penser que le libéralisme tire vers le haut , puisque on est dans un univers en concurrence et que par définition c'e sont les meilleurs qui l'emportent alors que l'idéologie "socialisante" prônant l’égalitarisme , forcement on tire mécaniquement vers le bas .



Les meilleurs en terme de rentabilité et de bilan pour les actionnaires mais moins sûr en termes de qualité des produits et d'emplois locaux
,aussi avec une concurrence faussée au niveau mondial par des pays qui ne respecte ouvertement pas le droit et les règles,environnementales,sociales,droits de l'homme... ,qui nous sont imposés et que nous avons conquis en UE,les dés sont pipés au départ...
mabuto
  • Special Méga utilisateur
Mellow_man a écrit :
meouetdoncornic a écrit :
Rien à voir , il ne faut pas tout mélanger .

J'aurai même plutôt tendance à penser que le libéralisme tire vers le haut , puisque on est dans un univers en concurrence et que par définition c'e sont les meilleurs qui l'emportent alors que l'idéologie "socialisante" prônant l’égalitarisme , forcement on tire mécaniquement vers le bas .



Les meilleurs en terme de rentabilité et de bilan pour les actionnaires mais moins sûr en termes de qualité des produits et d'emplois locaux
,aussi avec une concurrence faussée au niveau mondial par des pays qui ne respecte ouvertement pas le droit et les règles,environnementales,sociales,droits de l'homme... ,qui nous sont imposés et que nous avons conquis en UE,les dés sont pipés au départ...



vers le haut, vers le bas... de plus on peut alterner dans une vie : un entrepreneur aujourd'hui sdf, ou encore, un sdf aujourd'hui entrepreneur, les cas sont rares mais existent. Comme quoi personne n'est voué au haut ou au bas de l'échelle. Il y'a nombres les circontances qui conditionnent le parcours de chacun elles-mêmes aucunement interdépendantes des capacités intellectuelles ou du niveau scolaire mais plus relatif au hasard de l'existence dans un contexte difficile et incertain. On peut pas dire que les diplomés puissent encore avoir de quelconques certitudes fasse à leur avenir. Le piston les amis, le piston...
"La musique souvent me prend comme une mer."
"La vraie musique suggère des idées analogues dans des cerveaux différents."
Charles Baudelaire

En ce moment sur backstage...