Actualité politique / Règles en page 1

Effectivement , je suis mal placé , étant un ex professeur ( à la retraite !) ; ton avis d'auditeur de radio et de lecteur " la voix de l'ain" te donne une véritable légitimité , CQFD .

https://archive.is/Ept4b

Je te montre le ciel, et tu me parles de mon doigt …

Je parlais juste d’une rhétorique.




On est d’accord sur le constat.
Mais je pense qu’en niant certaines réalités comme l’effondrement du niveau scolaire et la responsabilité de l’éducation parentale (de laquelle découle énormément de dérives et de comportements toxiques de leurs gosses au sein des écoles) et en se cachant uniquement derrière « le manque de moyens » et « l’ennemi c’est CNEWS », on se voile la face et on ne traite pas sérieusement le problème.

Et le résultat de tout ça, et bah c’est justement le gouffre qui se creuse entre les gosses de riches (qui de toutes façons réussiront quoiqu’il arrive à coup d’écoles privées et de cours particuliers) et les pauvres (les plus fragiles étant justement les enfants d’immigrés).

Est-ce impossible de multiplier le budget de l’E.N. par 5, 10 ou même 20 tout en restaurant un minimum de respect et de devoirs envers cette noble institution qui est LA BASE de l’égalité entre les citoyens ?

Ce qui est « amusant » c’est d’essayer de corréler la baisse de niveau avec le temps passé en classe, vous savez ce vieux serpent de mer du « ces feignasses de fonctionnaires de l’EN ont trop de vacances…gnagnagna de mon temps… »
Genre comparer la France, 26eme PISA, à 864h/an d’enseignement en primaire avec le Japon, 4eme PISA, qui lui n’a que 750h/an.

De quoi alimenter la prochainement convention citoyenne de Manu …

https://www.lemonde.fr/societe(...).html

j'ai tout de même l'impression que l'on cherche a emmener tout le monde vers un bac qui de toute façon ne donnera accès qu'a des boulots merdiques, mais on aura formé des bacheliers. Les formations vers des métiers manuels c'est pour les irrécupérables, pas l'impression que ça est beaucoup evolué en 50 ans.
Après on bifurque on fait des formations qui doivent couter un pognon de dingue pour devenir pâtissier ou esthéticienne de toute façon on en ferra une autre si ça plait pas.

Pour une fois j'étais d'accord avec Olivier.R, mais pas que le but est de faire des décérébrés, mais des larbins.
Parce qu'il en faut des larbins, et c'est un peu contradictoire avec l'objectif de 80 % de bacheliers depuis Rocard.
Du coup oui, le BAC est dévaloriser, ne vaut plus grand chose. Ceci dit professionnellement le BAC général n'a jamais rien valu, c'est juste un sésame pour pouvoir continuer les études.
Pour les filières techniques, cela a toujours été une voie de garage, cela depuis des lustres.
J'ai passé un CAP et un BEP dans le début des années 80, puis j'ai tenté de continuer, sans avoir le BAC.
Plus tard, fin des années 80, j'ai fait une formation AFPA en électronique, homologué niveau IV de l'éducation nationale, c'est à dire un bac technique.
Après plus de 20 ans de carrière, j'ai essayé plusieurs fois ( dont il y a 3 ans) de postuler dans l'enseignement technique ( lycée technique, pour former des bac pro).
Et bien je n'ai jamais été pris, " pas le niveau suffisant", seul mon BEP à toujours été pris en compte, jamais ni ma formation AFPA, ni mes 20, et plus de 30 ans de carrière !
Même à l'AFPA ils n'ont pas voulu de moi, je n'avais pas le diplôme requis, comme quoi même eux ne croient même pas en la valeur de leurs propres formations.
Pourtant, j'ai plus d'une fois aidé, formé des jeunes à mon boulot, sur le tas.
C'est un constat.

Normal, en France on a la religion du diplôme ! L'expérience, ça donne des "ingénieurs maison" mais dès qu'ils quittent l'entreprise où ils ont gravi les échelons, sans LE diplôme, ils doivent recommencer presque au bas de l'échelle.

...oui, ou, par exemple dans mon cas, régulièrement la petite phrase : " vous savez des jeunes ingénieurs prêts à prendre votre poste pour beaucoup moins cher, il y en a plein devant la porte ...
... bon, dans l'absolu, ils ne l'ont jamais fait, n'ont jamais pu le faire ... donc il faut croire que je faisais le job ... MAIS on dort mal ( et on attrape des maladies incurables style colopathie fonctionnelle à cause des burnout ... ... )

( et la validation des acquis -expérience, cours du soir, Cnam, Cned- bah, de mon temps, ce n'était pas encore le top et le parcours du combattant : j'espère que ça c'est amélioré ?!)

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Attention il va nous faire Blanc sans le N ça fait Black!!

Plutôt l'impression de redescendre.
Jusqu'à 35 -40 ans, tu intéresses les entreprises, arrivé à 40 ans, j'étais déjà considéré comme " senior" et c'est là que j'ai commencé à redescendre .
En fait, tant que tu acceptes ce que les autres ( diplômés) n'acceptent pas, ou difficilement, comme faire des déplacements, beaucoup d'heures, cela va... jusqu'à un certain point : un plafond que tu ne dépassera jamais. Une fois ce plafond atteint, soit tu stagne, soit tu redescends. J'ai régulièrement eu des chefs de 10, 15 ans de moins que moi, qui n'avait qu'un bac +2( issues de la génération Y) qui eux dès 30 ans, voir avant, genre au bout de 5 ans d'expériences dans le monde du travail y accédaient.
J'ai aussi suivi des cours au CNAM sans pouvoir aller au bout, quand tu fais des déplacements c'est impossible.
Et pour l'enseignement, à un moment j'ai voulu transmettre mon expérience, une manière de me sentir utile. Remplir mon rôle de relais avec les générations suivantes. Mais que ce soit l'éducation nationale, ou la formation pour adultes, même résultat : mon profil ne les interressant pas.
Maintenant, désabusé, je m'en fous de transmettre quoi que ce soit : cela n'intéresse personne, personne n'en veut, et bien soit !
Et à 4 ans de la retraite, faire de la garderie...puis bon, des tutos il y en a plein internet, ils ont tout ce qu'il faut.

Le concierge de l'immeuble n'a toujours pas remplacé l'ampoule?