Dan_C a écrit :
Alors, je vais encore être très con, mais je lis mal, ou bien je lis entre les lignes et de travers (putain, passé 40 berges, c'est la fin), mais je me demande si vous ne prônez pas le tir à essais multiples.
Pas du tout mon p'tit Dan. Je suis le premier à mettre dans mes toilettes le couple, la vie à deux et les enfants (enfin pas au sens litteral, je ne suis pas coupable pour le petit Gregory, j'avais 8 ans...) mais c'est "mon point de vue".
En ces lieux de papotages, j'essaie (moi et d'autres) de contrer le syndrome de "l'élu(e)" à savoir y'en a qu'un et donc quand je le trouve tout va rouler, on va s'aimer jusqu'à la fin des temps, ne plus être attiré que par l'autre, faut lui faire des bébés, etc...
Le propos est de dire, nous sommes libres. Libres de rencontrer des personnes, d'avoir des histoires sentimentales parfois, sexuelles parfois aussi, et puis des fois les deux à la fois. Des fois ça dure, un peu, beaucoup ou le temps d'une douche.
Il n'y a pas de problèmes, de soucis A PARTIR DU MOMENT ou les deux personnes sont sur la même longueur d'ondes.
Dan_C a écrit :
"faut multiplier les coups pour pas se lasser". Et dans "coups" c'est pas avec un seul partenaire.
Non, quoique. Le désir sexuel est une chose complexe. On peut passer du temps avec une personne et que ce désir perdure. Il peut se modifier, s'amplifier, diminuer. C'est humain. Je ne reviendrais pas sur les maladies, parce que c'est pas propre et ne me parait pas à propos. Une fois plus, les débats sont issues de remarques comme : "J'ai eu envie de ma belle soeur, mon couple est fini, vite sautons du Pont Neuf".
Il faut apprendre (et souvent avec l'expérience) à ressentir un désir et voir comment faire avec. Ce qui peut engendrer plein de solutions :
- c'est une bouffé passagère et ma copine actuelle me procure plus de désir
- ma belle soeur est d'accord, j'en ai très envie et ça n'ira pas plus loin
- ma femme aussi est d'accord et en plus elle a acheté une caméra
- etc...
Dan_C a écrit :
Est-ce que vous sous-entendez (ou entendez tout court) que par exemple (oui, je vais parler de moi) une seule expérience ne peut pas être concluante ni bonne. Parce qu'elle ne suffit pas pour comprendre/connaître ce qui est le mieux pour soi ?
Pas forcement. Mais dans beaucoup de domaines, il faut parfois vivre différentes choses pour avancer. Après (et j'avais déjà disserter à ce propos) si tu as réussi à te construire comme ça tant mieux. Il faut être méfiant des personnes qui se construisent (et donc ne se sont pas contruite avant) sur un autre et uniquement UN autre. Là cela manque de profondeur.
Dan_C a écrit :
Comme disait un gars que j'ai croisé sur un ancien forum : "de toute façon, mon petit Dan, t'es pas né à la bonne époque. Tes valeurs sont belles et nobles, mais ne concordent pas avec celles qui ont court en ce moment. T'aurais eu ta place peut-être au 16eme siècle, t'es trop chevaleresque".
Il arrive que l'on soit en décalage avec son époque. C'est pas grave. On vit dans une époque sur sentimentale (qui supporte mal le paradoxe avec une marchandisation du désir et un affranchissement de la morale judéo chrétienne), certains, moi le premier, ont choisis de laisser leurs sentiments au fond du placard. Ca rend un peu minoritaire mais après tout on fait ce qu'on veut.
Dan_C a écrit :
Ce que je veux dire, et je vais prendre un raccourci pour, parce que sinon je suis encore là demain à en parler, c'est que pour coucher et multiplier les expériences, je pense qu'il faut un minimum de sentiments.
Point de vue tout personnel. Qui n'est pas mauvais ou bon, qui est le tien.
Dan_C a écrit :
Hors, si passer d'un lit à l'autre paraît aisé pour certains (je globalise, je ne parle de personne ici, soyons clairs), je me demande bien si là-haut (dans le cerveau) et dans le coeur il y a quelque chose qui se passe.
Et quand bien même ? En quoi est ce un "problème" ? On peut séparer le sexe des sentiments. Tout le temps, de temps en temps ou jamais. Mais on peut.
Dan_C a écrit :
Parce que bon, le désir de chair est une chose, on l'a tous. Après passer à l'acte est une autre chose... surtout si on se dit qu'une fois terminé, il n'y aura rien derrière, ou bien si on part dans l'inconnu (du style "ah bah on verra, si ça tient tant mieux, si on casse tant pis, il y aura d'autres occasions..."). Ça serait pas se voiler la face et ne pas oser regarder et écouter ses sentiments ?
Je sais pas si j'ai été assez clair...
Très. Mais une fois de plus (c'est pas toi, c'est un "courant" comme on dit en politique) il y a dans ton langage une hierarchisation des relations (court et sans sentiments = 2/20 ; long et avec du sentiment = 19/20).
Je ne suis pas d'accord. L'essentiel est d'être d'accord avec soi même.
Le Lutin "long dès le matin..."