I_Am_Legion a écrit :
Shmotz a écrit :
I_Am_Legion a écrit :
Un acier typique commence à bien se ramollir vers 700-800 degrés et fond entre 1000 et 1400 degrés suivant son taux de carbone. Ces températures sont très facilement atteignables dans un feu basique.
Les isolations thermiques ayant été endommagés par l'impact, les barres de structure ont pu éventuellement atteindre des températures supérieures à celles qu'elles pouvaient supporter. Un des énormes plaques de béton se détache, tombe sur l'autre et pouf un joli jeu de cartes qui tombe quasiment à la verticale.
Quant à l'hypothèse des bombe et autre, c'est la première fois que j'en entends parler donc je ne me prononcerais pas. Je voulais juste préciser que la chute à la verticale avait rien de particulèrement suspect.
Justement, dans les vidéos il y a une explication quant à la température
que le feu a atteint. La température de combustion du kerozene est d'environ 800 degrès. Comme tu l'as dit, un acier typique commence à se ramolir vers 800 degrès aussi. Néanmoins, il faut pour celà un feu constant, hors, comme le témoigne l'explosion au moment du crash, une grande majorité de kerozene est brulée dès l'impact. Aussi, les fumées noires assurent que le feu n'atteint pas sa temperature de combustion maximale (le feu est en manque d'oxygène, la combustionn'est pas complete)
Pour une chute verticale il faut des dégats qui soit également repartis sur les étages. Mais l'impact et le feu ne touche majoritairement que 2 cotés et un coin de la tour (et donc pas la superficie totale du carré).
Et puis même si le feu venait à bout de la structure (un super bon feu alors
), étant donné la repartition des dégats, la tour aurait du plier et s'écrouler (type séisme).
C'est dans ce sens que la chute verticale suscite pas mal d'interrogation. Si on ajoute à ça la destruction totale de la tour et les bruits d'explosion...
Pas besoin du tout de dégats répartis sur tous les étages dans ce type de constructions pour une descente. Une architecture normale (immeuble lambda) est basée sur une rigidité d'ensemble: toute la structure (murs, piliers...) est porteuse. Tu sembles te baser sur ce type de construction pour le WTC ce qui n'est pas le cas.
Dans une tour de grande hauteur, seule la partie centrale est porteuse, les étages se scotchent dessus et n'ont aucune fonction structurelle ou presque. Ici la structure porteuse était faite de barres métalliques. Les plaques de béton (qui ont très peu souffert du choc) ne sont là que pour avoir des étages, on les enlève, la tour tient quand même.
Il n'a suffi que de chaleur et de dégats localisés sur deux ou trois étages pour fragiliser ces barres qui n'ont à un moment plus pu supporter le poids d'une seule plaque de béton qui a fait tomber les autres.
Pour que la tour plie, il aurait fallu que les dégats soient beaucoup plus bas que dans les derniers étages et qu'il y ait un effort tangentiel à la tour (avion, vent...) important.
Quand au feu, il a beau ne pas être une combustion totale, il a quand même dépassé 700-800° (couleur jaune) soit suffisamment pour faire perdre énormément de ses capacités mécaniques à un acier dégagé de sa protection incendie par les débris de l'avion.
C'est aussi ce que j'avais lut à l'epoque. Le raisonnement tient d'autant plus debout (si j'ose dire) que c'est la tour frappé en second qui s'effondre la première : l'avion ayant tappé plus bas que dans la première tour, la zone fragilisée de cette tour avait plus de pression que la zone fragilisée de la 1ère tour. (qui à donc tenue plus longtemp)
Ca aurait été l'inverse on aurait pus se poser des questions.
Pour l'anecdote, c'est aussi pour ça que les pompiers de la caserne la plus proche n'ont eu aucune perte humaine : ils etaient tous dans la 1ere tour frappée, quand la 2nd s'est effondrée.
Au fait, dans "Bande de houf" y'avais un truc assez marrant (enfin moi j'ai bien rigolé quand j'ai vus ça).
Les mecs sont au bar, et l'un d'eux commande un "onze septembre".
Le barman sert deux grand verres allongé avec un fond de whisky. Et le mec explique :
_Tu bois la première ... (il boit cul sec)
_... t'attends quelques secondes ...
_... et tu bois la deuxième. (cul sec)
C'est con mais c'est le coté "osé" qui fait la blague je trouve...
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969