Parfaitement d'accord Duncan, la seule différence entre extrême-gauche et extrême-droite, c'est celle de l'internationalisme contre le nationalisme.
Pour le reste, c'est i-den-ti-que. D'ailleurs, pour mémoire, si on a parlé de national-socialisme, ce n'est pas un hasard.
Par contre, point de désaccord, je trouve justement que Sarko, comme Pasqua avant lui, ratisse en partie l'électorat d'extrême-droite, en jouant à fond la carte de la politique sécuritaire, sur fond de démagogie populiste (il m'arrive de l'appeller "Benito Lite" ou "Benito Jr" parce que, franchement, le mode de communication est le même
Regardez les innombrables clips de propag...promotion, pardon, de l'UMP, c'est flagrant).
Et sinon, tu te dis centriste mais tu ne vois vraiment pas un parti ou un homme qui ait un discours construit, réaliste, et qui propose une vraie politique social-démocrate visant à moderniser le système de Welfare State français pour l'adapter aux réalités économiques actuelles ? Ralala j'te jure.
Il a peut-être pas énormément de charisme, le père Bayrou, mais c'est à mon sens, avec les autres dirigeants de son parti, le seul à ne pas verser dans la caricature (dans un sens ou dans l'autre).
Fabienm a écrit :
dans le même genre d'idées, aujourd'hui en France (et dans beaucoup d'autres pays), la part de la masse salariale dans le PIB va en décroissant de manière catastrophique, il est ainsi plus avantageux aujourd'hui de faire un investissement spéculatif que productif, je pense que c'est un gros souci.... mais qui a envie de s'y attaquer ??? je sens qu'on va encore me traiter de communiste, voire d'idéaliste
Ca va t'étonner, mais sur le coup, je suis d'accord avec toi. Et je dirai même que c'est logique pour une économie industrielle.
Par contre, dans le cadre d'une économie de services, d'un seul coup, la masse salariale est au centre (voire la seule composante) de la création de richesse.
D'ailleurs, tu constatera que, dans certaines entreprises de services, ladite masse salariale peut représenter jusqu'à 80% du total bilan (c'est énorme).
Donc certes, il y a problème, mais ce problème devrait théoriquement être dépassé, si la France entre autres avait pris le virage de l'économie de services, point sur lequel nous sommes également d'accord il me semble