COVID-19 Le topic du Coronavirus

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Sola
Qui vivra vitara !
Le bonheur rangé dans une armoire
fabh
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Enfin de sages paroles sur ce topic.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
M.Twirly
Biosmog a écrit :
Vous me faites marrer avec vos théories sur les hopitaux. C'est sûr que le domaine a été maltraité, particulièrement en France. Mais là on est dans un cas absolument exceptionnel. Aucun hôpital au monde n'a pu continuer à bosser normalement face à une telle vague! C'est pas 20-30% de dotation qu'il manque pour faire face au Covid, c'est 200-300%. Personne ne voudrait d'un système de santé qui bosse à 10% de ses capacités 48 ans sur 50 (soit 95% du temps).

Bon c'est sûr que si l'on croit les âneries de l'autre troll, on a l'impression que tout est simple. Mais non: le Covid est aussi une merde du point de vue de l'organisation des soins, une maladie mobilisant énormément de ressources pour chaque malade hospitalisé.


pourtant si j'écoute mes potes soignants (aux urgences ou en réa, j'en ai beaucoup, et la moitié de ma famille bosse dans le milieu médical), ce que dénonce cassoreille est avéré (putain c'est dur :mrgreen. En tant que Suisse, essaye d'imaginer un tantinet que tu ne peux pas connaitre le système français parfaitement ni le comparer au système suisse (que je connais un peu vu qu'il existe un partenariat solide entre les chu de ma ville et celui de Lausanne)

Le problème est bien la gestion des soignants et l'immense incompétence du staff administratif ARS + admin des CHU...la première vague s'est finalement presque bien passé parce que tous les scribouillards se sont fait porter pâle et ont laissé les clés aux soignants dans les services... le problème de cette 2e vague c'est surtout que :
- bcp de soignants et cadres inf' du CHU se sont foutu en arrêt dès la 1ere vague, du coup l'ARS a envoyé au casse pipe des jeunes retraités ou des élèves à leur place (avec la menace d'une réquisition par le Préfet). La durée de vie professionnelle d'une infirmière en France c'était 7 ans avant la crise, j'ose même pas imaginer après, vu les situations traumatisantes que des jeunes de 20 ans ont vécu en particulier dans les ehpad.
- évidemment vu que ces "intérimaires" ne font pas parti du fichier RH de l'hosto, zobi la prime, zobi les remerciements, zobi la hausse de salaire...
- l'ARS a obligé les soignants (et oblige encore) à venir bosser même si covid+ et symptômes "légers", dans le mépris total des risques de transmissions à des patients ou d'autres collègues (pour la blague, dans mon coin, l'ARS a contraint les élèves infirmiers à faire leur stage au CHU même si ils étaient Covid positif et malades sous peine d'invalider leur année...)
- on leur a suggéré fortement de ne prendre aucun congés ni cet été, ni à la toussaint - toujours avec l'épée de Damoclès de la réquisition...

Dans le même temps, l'ARS développe tranquillement ses petits protocoles et processus qualité (entendre surveillance des dépenses en fournitures et réduction des coûts), à l'aide de trou de balle sortis d'écoles de management ou de fonctionnaires dociles ne connaissant absolument rien au soin. J'ai vu ces formulaires de contrôle, c'est à faire pâlir un contrôleur de gestion, où comment un type dans un bureau décide que le bon nombre de compresses pour tel acte c'est 2 et pas 3, et tant pis si ça saigne...

Bref, ça ménerve.
Biosmog
M.Twirly a écrit :
Biosmog a écrit :
Vous me faites marrer avec vos théories sur les hopitaux. C'est sûr que le domaine a été maltraité, particulièrement en France. Mais là on est dans un cas absolument exceptionnel. Aucun hôpital au monde n'a pu continuer à bosser normalement face à une telle vague! C'est pas 20-30% de dotation qu'il manque pour faire face au Covid, c'est 200-300%. Personne ne voudrait d'un système de santé qui bosse à 10% de ses capacités 48 ans sur 50 (soit 95% du temps).

Bon c'est sûr que si l'on croit les âneries de l'autre troll, on a l'impression que tout est simple. Mais non: le Covid est aussi une merde du point de vue de l'organisation des soins, une maladie mobilisant énormément de ressources pour chaque malade hospitalisé.


pourtant si j'écoute mes potes soignants (aux urgences ou en réa, j'en ai beaucoup, et la moitié de ma famille bosse dans le milieu médical), ce que dénonce cassoreille est avéré (putain c'est dur :mrgreen. En tant que Suisse, essaye d'imaginer un tantinet que tu ne peux pas connaitre le système français parfaitement ni le comparer au système suisse (que je connais un peu vu qu'il existe un partenariat solide entre les chu de ma ville et celui de Lausanne)

Le problème est bien la gestion des soignants et l'immense incompétence du staff administratif ARS + admin des CHU...la première vague s'est finalement presque bien passé parce que tous les scribouillards se sont fait porter pâle et ont laissé les clés aux soignants dans les services... le problème de cette 2e vague c'est surtout que :
- bcp de soignants et cadres inf' du CHU se sont foutu en arrêt dès la 1ere vague, du coup l'ARS a envoyé au casse pipe des jeunes retraités ou des élèves à leur place (avec la menace d'une réquisition par le Préfet). La durée de vie professionnelle d'une infirmière en France c'était 7 ans avant la crise, j'ose même pas imaginer après, vu les situations traumatisantes que des jeunes de 20 ans ont vécu en particulier dans les ehpad.
- évidemment vu que ces "intérimaires" ne font pas parti du fichier RH de l'hosto, zobi la prime, zobi les remerciements, zobi la hausse de salaire...
- l'ARS a obligé les soignants (et oblige encore) à venir bosser même si covid+ et symptômes "légers", dans le mépris total des risques de transmissions à des patients ou d'autres collègues (pour la blague, dans mon coin, l'ARS a contraint les élèves infirmiers à faire leur stage au CHU même si ils étaient Covid positif et malades sous peine d'invalider leur année...)
- on leur a suggéré fortement de ne prendre aucun congés ni cet été, ni à la toussaint - toujours avec l'épée de Damoclès de la réquisition...

Dans le même temps, l'ARS développe tranquillement ses petits protocoles et processus qualité (entendre surveillance des dépenses en fournitures et réduction des coûts), à l'aide de trou de balle sortis d'écoles de management ou de fonctionnaires dociles ne connaissant absolument rien au soin. J'ai vu ces formulaires de contrôle, c'est à faire pâlir un contrôleur de gestion, où comment un type dans un bureau décide que le bon nombre de compresses pour tel acte c'est 2 et pas 3, et tant pis si ça saigne...

Bref, ça ménerve.


Il y a certainement plein de problèmes dans les hopitaux français, tu m'as très mal lu, je ne parle pas de ça. Ce que je dis c'est que même dans les services bien fournis qui tournent donc avec une belle marge en temps normal (le CHUV de Lausanne par exemple), la capacité est totalement explosée, avec annulation des soins non urgents et bricolages à tous les étages pour tenir le choc. Donc utiliser cette crise exceptionnelle pour régler des comptes politiques (qui peuvent être légitimes, mais je répète, ce n'est pas la question) est juste débile stratégiquement. Il ne faut pas vous étonner que vos voix ne portent pas, dans ces conditions.
Vous battez pas, je vous aime tous
M.Twirly
Biosmog a écrit :
M.Twirly a écrit :
Biosmog a écrit :
Vous me faites marrer avec vos théories sur les hopitaux. C'est sûr que le domaine a été maltraité, particulièrement en France. Mais là on est dans un cas absolument exceptionnel. Aucun hôpital au monde n'a pu continuer à bosser normalement face à une telle vague! C'est pas 20-30% de dotation qu'il manque pour faire face au Covid, c'est 200-300%. Personne ne voudrait d'un système de santé qui bosse à 10% de ses capacités 48 ans sur 50 (soit 95% du temps).

Bon c'est sûr que si l'on croit les âneries de l'autre troll, on a l'impression que tout est simple. Mais non: le Covid est aussi une merde du point de vue de l'organisation des soins, une maladie mobilisant énormément de ressources pour chaque malade hospitalisé.


pourtant si j'écoute mes potes soignants (aux urgences ou en réa, j'en ai beaucoup, et la moitié de ma famille bosse dans le milieu médical), ce que dénonce cassoreille est avéré (putain c'est dur :mrgreen. En tant que Suisse, essaye d'imaginer un tantinet que tu ne peux pas connaitre le système français parfaitement ni le comparer au système suisse (que je connais un peu vu qu'il existe un partenariat solide entre les chu de ma ville et celui de Lausanne)

Le problème est bien la gestion des soignants et l'immense incompétence du staff administratif ARS + admin des CHU...la première vague s'est finalement presque bien passé parce que tous les scribouillards se sont fait porter pâle et ont laissé les clés aux soignants dans les services... le problème de cette 2e vague c'est surtout que :
- bcp de soignants et cadres inf' du CHU se sont foutu en arrêt dès la 1ere vague, du coup l'ARS a envoyé au casse pipe des jeunes retraités ou des élèves à leur place (avec la menace d'une réquisition par le Préfet). La durée de vie professionnelle d'une infirmière en France c'était 7 ans avant la crise, j'ose même pas imaginer après, vu les situations traumatisantes que des jeunes de 20 ans ont vécu en particulier dans les ehpad.
- évidemment vu que ces "intérimaires" ne font pas parti du fichier RH de l'hosto, zobi la prime, zobi les remerciements, zobi la hausse de salaire...
- l'ARS a obligé les soignants (et oblige encore) à venir bosser même si covid+ et symptômes "légers", dans le mépris total des risques de transmissions à des patients ou d'autres collègues (pour la blague, dans mon coin, l'ARS a contraint les élèves infirmiers à faire leur stage au CHU même si ils étaient Covid positif et malades sous peine d'invalider leur année...)
- on leur a suggéré fortement de ne prendre aucun congés ni cet été, ni à la toussaint - toujours avec l'épée de Damoclès de la réquisition...

Dans le même temps, l'ARS développe tranquillement ses petits protocoles et processus qualité (entendre surveillance des dépenses en fournitures et réduction des coûts), à l'aide de trou de balle sortis d'écoles de management ou de fonctionnaires dociles ne connaissant absolument rien au soin. J'ai vu ces formulaires de contrôle, c'est à faire pâlir un contrôleur de gestion, où comment un type dans un bureau décide que le bon nombre de compresses pour tel acte c'est 2 et pas 3, et tant pis si ça saigne...

Bref, ça ménerve.


Il y a certainement plein de problèmes dans les hopitaux français, tu m'as très mal lu, je ne parle pas de ça. Ce que je dis c'est que même dans les services bien fournis qui tournent donc avec une belle marge en temps normal (le CHUV de Lausanne par exemple), la capacité est totalement explosée, avec annulation des soins non urgents et bricolages à tous les étages pour tenir le choc. Donc utiliser cette crise exceptionnelle pour régler des comptes politiques (qui peuvent être légitimes, mais je répète, ce n'est pas la question) est juste débile stratégiquement. Il ne faut pas vous étonner que vos voix ne portent pas, dans ces conditions.


Les capacités ne sont pas explosées, les choix politiques et administratifs concurrent à la non performance de l'ensemble, c'est différent. et donc si je te suis, c'est débile de pointer du doigt les politiques de casse de la santé publique qui ne permettent plus de résister en temps de crise sanitaire ? donc on attend que ça passe, au passage on sacrifie une génération complète de soignants (et la suivante qui du coup ne voudra plus venir), et on gueulera sur les politiques quand tout ira mieux ?
fabh
  • fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • MP
M.Twirly a écrit :

- l'ARS a obligé les soignants (et oblige encore) à venir bosser même si covid+ et symptômes "légers", dans le mépris total des risques de transmissions à des patients ou d'autres collègues


A la limite, si seuls des testés positifs mais asymptomatiques ou très peu malades (la plupart des gens ont un ou deux jours de faible fièvre) travaillent dans les unités COVID, ça permet de ne pas transmettre le virus à des soignants non atteints.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
shaolintao
Lao a écrit :
shaolintao a écrit :
Tiens pour les futurs vaccins :

https://criigen.org/rapport-de(...)ifie/

très rassurant...
Merci je ne connaissais pas le CRIIGEN (après le CRIIREM et le CRIIRAD).


De rien

Tiens d'ailleurs pour ceux que cela intéresse :

https://www.pourlascience.fr/s(...)6.php
"Luke, quand je ne serai plus, le dernier des jedi tu seras."
"If it’s too loud, you’re too old !"Bill bokey

Fabrication de mon 4x12 marshall 1982B :
https://www.guitariste.com/for(...).html
Fabrication de mon JMP2204 :
https://www.guitariste.com/for(...).html
M.Twirly
fabh a écrit :
M.Twirly a écrit :

- l'ARS a obligé les soignants (et oblige encore) à venir bosser même si covid+ et symptômes "légers", dans le mépris total des risques de transmissions à des patients ou d'autres collègues


A la limite, si seuls des testés positifs mais asymptomatiques ou très peu malades (la plupart des gens ont un ou deux jours de faible fièvre) travaillent dans les unités COVID, ça permet de ne pas transmettre le virus à des soignants non atteints.


non mais c'est la règle pour tous les services, même en ambulatoire où le turn over des patients est bien plus élevé... ceci dit c'est mieux que pendant la première vague où le test leur était refusé.
j0k3335
M.Twirly a écrit :
Biosmog a écrit :
Vous me faites marrer avec vos théories sur les hopitaux. C'est sûr que le domaine a été maltraité, particulièrement en France. Mais là on est dans un cas absolument exceptionnel. Aucun hôpital au monde n'a pu continuer à bosser normalement face à une telle vague! C'est pas 20-30% de dotation qu'il manque pour faire face au Covid, c'est 200-300%. Personne ne voudrait d'un système de santé qui bosse à 10% de ses capacités 48 ans sur 50 (soit 95% du temps).

Bon c'est sûr que si l'on croit les âneries de l'autre troll, on a l'impression que tout est simple. Mais non: le Covid est aussi une merde du point de vue de l'organisation des soins, une maladie mobilisant énormément de ressources pour chaque malade hospitalisé.


pourtant si j'écoute mes potes soignants (aux urgences ou en réa, j'en ai beaucoup, et la moitié de ma famille bosse dans le milieu médical), ce que dénonce cassoreille est avéré (putain c'est dur :mrgreen. En tant que Suisse, essaye d'imaginer un tantinet que tu ne peux pas connaitre le système français parfaitement ni le comparer au système suisse (que je connais un peu vu qu'il existe un partenariat solide entre les chu de ma ville et celui de Lausanne)

Le problème est bien la gestion des soignants et l'immense incompétence du staff administratif ARS + admin des CHU...la première vague s'est finalement presque bien passé parce que tous les scribouillards se sont fait porter pâle et ont laissé les clés aux soignants dans les services... le problème de cette 2e vague c'est surtout que :
- bcp de soignants et cadres inf' du CHU se sont foutu en arrêt dès la 1ere vague, du coup l'ARS a envoyé au casse pipe des jeunes retraités ou des élèves à leur place (avec la menace d'une réquisition par le Préfet). La durée de vie professionnelle d'une infirmière en France c'était 7 ans avant la crise, j'ose même pas imaginer après, vu les situations traumatisantes que des jeunes de 20 ans ont vécu en particulier dans les ehpad.
- évidemment vu que ces "intérimaires" ne font pas parti du fichier RH de l'hosto, zobi la prime, zobi les remerciements, zobi la hausse de salaire...
- l'ARS a obligé les soignants (et oblige encore) à venir bosser même si covid+ et symptômes "légers", dans le mépris total des risques de transmissions à des patients ou d'autres collègues (pour la blague, dans mon coin, l'ARS a contraint les élèves infirmiers à faire leur stage au CHU même si ils étaient Covid positif et malades sous peine d'invalider leur année...)
- on leur a suggéré fortement de ne prendre aucun congés ni cet été, ni à la toussaint - toujours avec l'épée de Damoclès de la réquisition...

Dans le même temps, l'ARS développe tranquillement ses petits protocoles et processus qualité (entendre surveillance des dépenses en fournitures et réduction des coûts), à l'aide de trou de balle sortis d'écoles de management ou de fonctionnaires dociles ne connaissant absolument rien au soin. J'ai vu ces formulaires de contrôle, c'est à faire pâlir un contrôleur de gestion, où comment un type dans un bureau décide que le bon nombre de compresses pour tel acte c'est 2 et pas 3, et tant pis si ça saigne...

Bref, ça ménerve.


voilà une synthèse très réaliste de la situation
Musician: Someone who puts $50,000 worth of gear into a $5,000 car to drive 100 miles to a $50 gig.
L'intelligence artificielle ne fait pas le poids face à la stupidité naturelle !
Nous sommes composés de 65% d'eau et de ... 35% de questions ...
... le moment est venu, quand l'heure est arrivée ...
PierredesElfes
Si le Vaccin et la vaccination est aussi efficace que les masques ou le gel hydroalcoolique on est pas rendu
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
Cacahouete
shaolintao a écrit :
Lao a écrit :
shaolintao a écrit :
Tiens pour les futurs vaccins :

https://criigen.org/rapport-de(...)ifie/

très rassurant...
Merci je ne connaissais pas le CRIIGEN (après le CRIIREM et le CRIIRAD).


De rien

Tiens d'ailleurs pour ceux que cela intéresse :

https://www.pourlascience.fr/s(...)6.php


c'est 13 pages très intéressantes à lire le documents du CRIIGEN

Les conclusions sont inquiétantes.

Par conséquent, ces candidats vaccins nécessitent une évaluation sanitaire et environnementale approfondie incompatible avec l’urgence, qu’il s’agisse de celle résultant de la pression des autorités décisionnelles et sanitaires ou celle des profits des industries pharmaceutiques embarquées dans cette course au vaccin.

Les dangers liés aux caractéristiques des vecteurs viraux génétiquement modifiés ou à leur éventuelle dispersion ou dissémination doivent être traités dans le cadre d’une évaluation des risques environnementaux extrêmement contraignante. Au contraire, les articles 2 et 3 du tout récent règlement européen 2020/1043 selon lesquels tout essai clinique de médicaments contenant des OGM ou consistant en de tels organismes et destinés à traiter ou à prévenir la Covid-19 échappe aux évaluations préalables sur la santé et l’environnement ouvre la porte au plus grand laxisme en terme d’évaluation et va totalement à l’encontre du principe de précaution.De plus, ce règlement, remet en cause, de fait, la législation de confinement qui s’applique aux micro-organismes et aux virus génétiquement modifiés. Cette règlementation définit 4 niveaux de confinement (identifiés de 1 à 4, le confinement étant d’autant plus contraignant que le chiffre est plus élevé). La manipulation de virus pathogènes exige un confinement minimal de 2, très souvent de 3, voire 4. Les dispositions du règlement 2020/1043 ouvrent la porte à un confinement zéro avant même d’avoir apporté la preuve de la sécurité sanitaire et environnementale des virus génétiquement modifiés en question.

la reprise épidémique dû aux températures qui ont baissé et vont continué à baisser, tout aussi inquiétant.
https://www.guitariste.com/for(...).html

Tu es chauve Cacahouete ?

On dirait une expression pour dire qu'on est fauché.
- On va au resto ce soir ?
- J'peux pas, j'suis chauve cacahuète.
Cacahouete
shaolintao a écrit :
La véritable épidémie viendra donc après


Mentalement je suis déjà dedans, et a suivre le désastre économique en cours.

https://www.guitariste.com/for(...).html

Tu es chauve Cacahouete ?

On dirait une expression pour dire qu'on est fauché.
- On va au resto ce soir ?
- J'peux pas, j'suis chauve cacahuète.
fabh
  • fabh
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shaolintao a écrit :
La véritable épidémie viendra donc après


Ou pas, en fait. Mais on en sait rien...
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
Kandide
M.Twirly a écrit :
Biosmog a écrit :
Vous me faites marrer avec vos théories sur les hopitaux. C'est sûr que le domaine a été maltraité, particulièrement en France. Mais là on est dans un cas absolument exceptionnel. Aucun hôpital au monde n'a pu continuer à bosser normalement face à une telle vague! C'est pas 20-30% de dotation qu'il manque pour faire face au Covid, c'est 200-300%. Personne ne voudrait d'un système de santé qui bosse à 10% de ses capacités 48 ans sur 50 (soit 95% du temps).

Bon c'est sûr que si l'on croit les âneries de l'autre troll, on a l'impression que tout est simple. Mais non: le Covid est aussi une merde du point de vue de l'organisation des soins, une maladie mobilisant énormément de ressources pour chaque malade hospitalisé.


pourtant si j'écoute mes potes soignants (aux urgences ou en réa, j'en ai beaucoup, et la moitié de ma famille bosse dans le milieu médical), ce que dénonce cassoreille est avéré (putain c'est dur :mrgreen. En tant que Suisse, essaye d'imaginer un tantinet que tu ne peux pas connaitre le système français parfaitement ni le comparer au système suisse (que je connais un peu vu qu'il existe un partenariat solide entre les chu de ma ville et celui de Lausanne)

Le problème est bien la gestion des soignants et l'immense incompétence du staff administratif ARS + admin des CHU...la première vague s'est finalement presque bien passé parce que tous les scribouillards se sont fait porter pâle et ont laissé les clés aux soignants dans les services... le problème de cette 2e vague c'est surtout que :
- bcp de soignants et cadres inf' du CHU se sont foutu en arrêt dès la 1ere vague, du coup l'ARS a envoyé au casse pipe des jeunes retraités ou des élèves à leur place (avec la menace d'une réquisition par le Préfet). La durée de vie professionnelle d'une infirmière en France c'était 7 ans avant la crise, j'ose même pas imaginer après, vu les situations traumatisantes que des jeunes de 20 ans ont vécu en particulier dans les ehpad.
- évidemment vu que ces "intérimaires" ne font pas parti du fichier RH de l'hosto, zobi la prime, zobi les remerciements, zobi la hausse de salaire...
- l'ARS a obligé les soignants (et oblige encore) à venir bosser même si covid+ et symptômes "légers", dans le mépris total des risques de transmissions à des patients ou d'autres collègues (pour la blague, dans mon coin, l'ARS a contraint les élèves infirmiers à faire leur stage au CHU même si ils étaient Covid positif et malades sous peine d'invalider leur année...)
- on leur a suggéré fortement de ne prendre aucun congés ni cet été, ni à la toussaint - toujours avec l'épée de Damoclès de la réquisition...

Dans le même temps, l'ARS développe tranquillement ses petits protocoles et processus qualité (entendre surveillance des dépenses en fournitures et réduction des coûts), à l'aide de trou de balle sortis d'écoles de management ou de fonctionnaires dociles ne connaissant absolument rien au soin. J'ai vu ces formulaires de contrôle, c'est à faire pâlir un contrôleur de gestion, où comment un type dans un bureau décide que le bon nombre de compresses pour tel acte c'est 2 et pas 3, et tant pis si ça saigne...

Bref, ça ménerve.
&ab_channel=BechirHouman

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