Etes-vous contents de votre vie?

Ba moi tout va bien je pète le feu, tant qu'il y aurra de l'air, moi je trouve que la vie est belle, on a de la chance on aurrai pu être un cailloux quand meme !!

Oui, c'est nul sur la forme, mais le fond c'est ça...
Le problème c'est que le fait de se sortir de la souffrance constitue d'abord une démarche personnelle.
Il est difficile de donner des conseils à quelqu'un. Même si on est passé par là, on explique difficilement comment faire à un autre.

bon, tu as aussi le "prends toi en main" de celui qui veut se débarasser...

Et encore heureux. On vie par le regard des autres, tu sais l'animal social et toutes ces conneries...
Il n'y a que les autistes qui en sont exempts....et encore

Exactement pareil.

Ca fait un an que ça va pas et qu'il m'arrive que de la merde (avant ça j'avais vraiment pas à me plaindre), depuis j'ai essayé plusieurs fois de me ressaisir, de positiver pour sortir de tout ça et enfin retrouver un état d'esprit un peu positif, sans succès.
Alors quand je lis qu'il "suffit de se prendre en main" j'avoue que je trouve ça décourageant.

il y a une marge entre "autiste" et "esclave du regard des autres".

Mais enfin... nous le sommes tous.
Nous vivons en société, chaque action que nous faisons est en rapport avec les autres, même celle de prétendre se foutre de leur regard.

"Esclave" est un abus de terme... sinon nous serions esclaves de beaucoup de choses : La gravité, le temps, l'espace, les toilettes, etc....

C'est trés a la mode cet état d'esprit en ce moment... "je me fiche du regard des autres".... Eh bien non, ca n'existe pas.

Je te garantis qu'on peut momentanément ou sectoriellement s'en affranchir.
Je te parle pas de "c'est mon choix", mais d'expériences vécues. J'étais très honteux de tout avant, maintenant je m'en fous. La timidité aussi ça se "soigne". On apprend à moins dépendre du jugement des autres.

Je te dis pas que j'arriverais à me mettre à poil devant tout le monde en ville, mais avec de la volonté et du travail sur soi un jour peut-être (exemple bidon, parce que je vois pas grand intérêt à se foutre à poil ).
Il ne s'agit pas de ne pas dépendre du regard des autres, mais d'en relativiser l'importance.

Je pense que, plus que toute notion d'importance, il s'agit juste d'une autre facon d'apréhender le regard des autres, inconsciemment ou pas.
L'homme exsiste selon le regard des autres... c'est impérmeable a toute notion d'importance.

Par "importance" je voulais dire "façon d'appréhender", le terme était peut-être trop imprécis. C'est par le prisme de ta perception du regard des autres que tu en infléchis l'impact sur toi.
Tu te verses du café dessus dans le métro. Bon ben c'est une tache, tout le monde s'en est fait une un jour ou l'autre. Tu sais que tout le monde te mate, mais bon...

Mais oui, nous vivons sous le regard des autres, ça je ne le conteste pas.

Et bien moi je viens de perdre mon job mais je sais que je vais rebondir, j'ai une femme superbe qui comprend tous mes travers, un bébé splendide et rieur, des amis partout dans le monde, un peu d'argent de coté, un appart, une voiture et une telecaster qui me regarde en semblant vouloir dire : prend moi dans tes bras...

Le bonheur quoi !!!

haha clair

Perso je vois un psy depuis quelques semaines, je dois avouer que ça m'aide sur certain trucs mais que ça m'enfonce dans d'autre
Je dois pas être fait pour les études, vu que ça part en couille a chaque fois

Mais on a parlé d'une chose interessante, que j'ai pas trouvée bête du tout. Ca se résume a une façon de penser qui serait : "puisque je peux pas tout faire, je ne fait rien."
C'est pas conscient mais au final, c'est un peu ça. C'est pas par manque de projet qu'on reste a rien faire, semi dépressif, alors qu'il nous manque rien pour être heureux. C'est une sorte de sentiment a mi chemin entre le dépit et l'étonnement

Et je demande qu'une seule chose que beaucoup trouve démesurée, du temps

malheureusement on a que 80 ans a taper alors faut en profiter alors ona du mal a se motiver pour "bosser" (je schématise mais c'est une des raisons qui ressort parfois)

On peut rien y faire, c'est bien ça qui nous laisse sur place...

Etre content de sa propre vie ?

Sa propre vie peut être constituée de haut de bas (comme tout à chacun), on ne fait pas toujours ce que l'on veut. Mais le bémol, c'est que sa propre vie dépend de la vie en générale, et notament de celle que nous font vivre, nos braves responsables politiques bien pensants, qui connaissent tout, savent tout sur tout, et là ça se gâte.

On est satisfait lorsqu'on a essayé de tirer son épingle du jeu (tout domaine confondus), mais lorsqu'on réfléchit sur le fond, tirer son épingle du jeu, en fonction de quoi ? D'un principe financier mondial qui écrase le plus petit, ou le boulot le "droit de gagner SA vie", ou effectivement lorsqu'on en a plus on a juste le droit de se taire et de crever !!!

C'est ça la finalité du truc, se battre envers et contre tous, pour préserver ses acquis (professionnels ou socials, c'est la même idée), ses biens, enfin tous ce qui fait sa propre vie !!! Tant de sciècle de civilisation, pour en être encore au stade du moyen âge moderne, pire, car à l'époque il y avait le "troc" ce qui permettait à celui qui n'avait que ses mains pour vivre, de pouvoir vivre grâce au travail de ses mains !!!

Et la liste est longue, et je ne voudrai pas vous pourrir votre bonne humeur, alors si c'est réellement ça le but final de la vie dite "moderne", ou humainement nous n'avons pas avancé, ce que l'on essaie de nous faire croire, à grand renfort de technologie, etc.... Bâ je ne suis pas un adepte du suicide, comme disait Cloche : Je ne m'en veux pas personnellement !!! Mais le jour ou je devrai passer l'arme à gauche, j'espère que tous mes potes qui vont eux rester (je les plains d'avance) boiront un coup (et plusieurs même) à ma santé, car pour moi se sera plus une délivrance de cette merde, qu'une tristesse de quitter ce monde si beau, et ce cadeau, qui parait il, est la vie !!!

Alors je ne suis pas aigrit de MA vie, mais franchement j'ai la haine de cette vie, que l'on nous fait vivre en nous dissimulant les tenants et aboutissants à grands renforts de Star'ac, de foot, et autres conneries innomables !!!

Désolé pour la longueur et le contenu quelque peu cinique, mais la lucidité m'empêche d'être optimiste à outrance !!!

Ce qui je retiens à la lecture des divers posts, c’est le coté matérialiste qui ressort majoritairement, condition sine qua non pour être forcément heureux dans nos sociétés occidentales !!? Avoir un bon boulot, des amis, un ou une copine (voir les deux pour certains !! ), de l’argent, une belle voiture etc. Personne ne parle d’une manière d’être face à la vie, d’un certain état d’esprit qui serait propice pour être heureux !? Il existe des personnes pauvres et heureuses, des personnes malades et heureuses, des personnes seules et heureuses!
Personnellement, je ne fais pas abstraction de tout cela, je ne vis pas comme un ascete,loin de là, je gagne ma vie, ai des amis ... mais ne focalise pas (je devrais dire plus) sur tout ceci, la promotion sociale, le compte en banque, la convoitise matérielle, toutes ses choses qui sont plus génératrices de souffrances/frustrations qu'autre chose.

Moi je crois que j'ai mis bof. pour plein de raisons.
je crois au destin, pour moi c'est la somme de toutes les choses qui agissent sur le deroulement de notre vie sans que nous n'y puissions rien changer. cela dit on a rien dit...
C'est une question de postures, la negative donne je peux rien y faire, la positive COMMENT faire avec.
Perso j'ai longtemps donné dans la premiere des 2. Resultats j'ai rien fais je me suis enfermé dans la negativité, là on peut resumer si on croit que quelque chose peu arriver peut etre que ça arivera , si on y croit y a pas pas de doute ça arrivera pas.
sentimentalement je suis pas satisfait mais avec le temps je me dis que cela a une moindre importance, la gene est plus souvent sociale que reelle, si ça marche pas apres tout c'est soit que ce n'est pas la bonne personne soit que nous ne sommes pas a la bonne personne. La encore l'attitude prime.
pour le travail je suis insatisfait aussi, mais il y a peu de temps que je me suis repris.
J'ai fais des etudes (diplomé bac+2) j'ai pas fichu grand chose mais j'ai eu la chance d'avoir des capacités d'apprentissages dans la bonne moyenne.J'ai raté mon insertion professionnelle est je me suis retrouvé a galerer de boulots lourds en boulots lourds avec des phases de glandes. Pendant un temps j'en voulais pas mal au recruteurs la negativité etc...
J'avancé pas, puis j'ai compris que a cette epoque je n'etais pas mur pas plus que mon projet professionnel. J'ai eu des galeres personnelles d'ordre divers qui m'ont fais sombrer dans la negativité. Je me suis posé plein de mauvaises questions alors que la seule vraiment importante etait comment faire avec et avancer, le temps qui passe n'est pas selon moi en rapport avec l'avancement de la vie ( epanouiessement personnel professionnel humain amoureu etc...).
Donc j'ai reussi a me reprendre, je ne veux pas m'installer definitivement dans le provisoire, je cherche une formation professionnelle valable, et ben c'est pas gagné...
A l'epoque ou l'on parle de formation tout au long de la vie j'ai envie de rire les financements region sont au plus bas...
Avant j'aurai sombrer dans le decouragement, aujourd'hui je cherche un CDD pour ouvrir des droits au chomage (Assedic peut alors prendre en charge la formation) même si au vue des nouvelles recentes la politique de formation peut encore etre revue a la baisse. Si cela arrive ben j'y peux rien mais j'essaie.
Je rejoins chépluqui le monde actuel ne me pousse pas a l'optimisme, mais un certain nombrilisme est de rigueur, il faut se faire sa place.
on est des sociaux avec une attirance naturelle pour la hierarchie.
Pour ce qui parle de materialisme, ben on peut pas vivre d'amour et d'eau fraiche... C triste mais c'est comme ça.
Combien d'amoureux separés par par les rigueurs de la vie la routine d'une vie trop laborieuses, ou enterré dans un amour ternis ou l'illusion n'est plus de rigueur.
Reussir sa vie, pour moi c'est materiellement bien vivre (pas forcement comme un nabab non plus), apres l'epanouiessement perso cela varie avec les gens (plus ou moins de reussite professionnelle familiale amoureuse amicale et d'enrichissement perso).
Moi je serai heureux de finir ma vie l'esprit ouvert aux gens et aux savoir, si la sclerose du corps est inevitable je prie pour qu'elle n'atteigne pas mon esprit.
NOn a la negativité...

T'as le genre a trp te prendre la tete je crois pas du tout que tu ne sois pas capable, tu te crées un stress qui accapare bien trop ton esprit pour qu'il soit suffisamment disponible pour faire atre chose.
Le permis je l'ai passé 4 fois avant de l'avoir, on m'a souvent dis que je conduisais bien. Si tu te mets des limites notre psycologie est ainsi faite que tu vas les rencontrer.
pour le physique je crois qu'a notre epoque il y a du monde dans ce cas dur de ressembler a Brad pitt ou Une top model (j'ai pas denom qui vient).
Perso jusqu'a 18 ans j'etais plutot grassouillet comme on dit (cad pas un vrai obese mais a la silhouette non filiforme) j'ai mincit à 21 apres un accident et l'arret du sport j'ai repris pour revenir comme a l'origine puis j'ai pu reprendre un sport mais a ligne est encore changeante...
Je sia comme le physique estimportant, c'est la carte de visite apres tout.
Mêm mince y des tucs qui me plaisent pas mais je crois pas que ça vaille le coups de s'enfermer dans le malheur.
Perso j'ai vu a un moment un psy, Y a pas de honte a se faire aider.
le plus tot est le mieux.
En depit des a priori que les gens ont (on est tous pareils on juge avec le regard le profesionnel etc dans un premeir temps) tu ne paurra pas avoir de relation saine avec les autres si tu ne t'ouvres pas a eux, tu m'as l'air trop tournée vers tes problemes. (C'est pas du tout mechant ou denotant d'un certain egoisme, je sais comme certaine prise de tete sont accaparantes).
Affrontes tes problemes seules avec de l'aide, mes ne t'enferme pas dans une spirale negative.
(j'en rajoute mais ton post fais assez desespere lol).

Je crois que le malheur des uns n'a jamais fais mon bonheur.
Quand je pense à ceux qui n'ont pas l'accés à une éducation " basique " on va dire, on va prendre l'exemple d'une majorité d'enfants Africains :
Et bien moi, ça me fait déprimer, de penser à cette injustice, à une société infernale " pauvres < middle class < richelieu ".
Ca m'fait gerber le monde dans lequel on vit.
Heuresement j'ai un instrument et une musique pour m'épanouir, autant en profiter plutot que de creuver sans avoir eu de passions dans sa vie.
Une crise d'ado tardive ?