Fillon, déclaration bidon???????

Voila il parait que que françois fillon aurait sorti (il devais être bourré l'animal) qu'on envisagerais de msupprimer la section ES au lycée parce qu'il trouve que les élève développeraient trop d'esprit critique (8O ) Est ce que quelqu'un pourrait confirmer ou démentir parce que la il a fait fort si c'est vrai...

Il semblerais aussi que le rectorat ai dit aux prof de philo de se reconvertir dans un autre domain (aucun avenir dans la philo)

Il semblerais aussi que le rectorat ai dit aux prof de philo de se reconvertir dans un autre domain (aucun avenir dans la philo)

Mais arreter de dire des conneries un peu... Même si Fillon est contestable, critiquer de façon intelligente et pas par "il parait que..."
Trop d'esprit critique... n'importe quoi.

« Former les élèves

à la seule économie d’entreprise... »

Ronan Porel,

professeur de sciences économiques

au lycée Adolphe-Chérioux,

à Vitry-sur-Seine

(Val-de-Marne).

« Dans le système actuel, en classe de seconde, les élèves doivent choisir deux options obligatoires. La première est quasiment toujours la langue II. Quant à la deuxième, le choix se porte souvent sur les sciences économiques et sociales (SES), car il permet à l’élève de découvrir cette matière et de choisir, s’il le souhaite, une filière ES en toute connaissance de cause. Avec la réforme Fillon, il n’y a plus qu’une option obligatoire en seconde. Option qui sera automatiquement la lan- gue II puisque, quelle que soit l’orientation, les élèves sont obligés d’avoir une deuxième langue. N’étant plus qu’une option facultative, les SES seront moins pratiquées en seconde, ce qui risque, à terme, d’assécher toute la filière ES. À mon sens, cette réforme répond à un objectif autant financier qu’idéologique. Financier, car elle fait disparaître automatiquement des heures travaillées. Idéologique, car elle s’attaque à un enseignement qui permet de développer une vision critique des différents domaines de la société (politique, économique et social). Or, le gouvernement, en marginalisant les SES, s’emploie à faire disparaître cette vision. Et ce n’est pas un hasard si, aujourd’hui, le MEDEF se permet d’organiser des séminaires pour apprendre aux profs de sciences économiques la "bonne" manière d’enseigner l’économie ! Ce qui intéresse le gouvernement, en fait, c’est de former les élèves à la seule économie d’entreprise et non pas à une réelle citoyenneté appuyée sur un esprit critique. Il est dans une approche « normative » des choses. Ce qui, au fond, est tout le contraire de l’enseignement. »