En France, un jeune sur 4 est au chômage : chiffres qu’il convient de relativiser du fait du nombre important d’étudiants dans ces statistiques.
Mais la tendance est à la hausse, et supérieure à la moyenne européenne.
Et lorsqu’ils sont embauchés, les jeunes servent souvent de variable d’ajustement.
Prenant acte de ces maigres perspectives d’avenir, le collectif Barrez-vous a donc décidé de mettre les pieds dans le plat, en incitant ses lecteurs non pas à se battre, mais à quitter un pays qui ne voudrait plus d’eux.
Réponse radicale -et discutable- à un vrai problème de société.
S’engager ou dégager ?
Plus d'infos ici :
http://www.franceculture.fr/em(...)09-10
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Maintenant, je vais vous faire part de mon expérience. J'ai étudié puis travaillé aux USA, je suis revenu en France et je vais repartir. Pourquoi ? C'est assez simple à comprendre. La mentalité française n'est pas inférieure mais différente de celle des USA, mentalité que j'ai du adopter.
J'ai travaillé dans une société montée à l'époque par des trentenaires. Aucun d'entre eux n'avait de qualifications pour le domaine dans lequel ils se lançaient (Instruments de musique). C'étaient un ancien étudiant en médecine, un géologue, un mécanicien et un graphiste. Aucune qualification mais passionnés.
En France, aucune banque et aucun organisme ne mise sur la passion que les gens peuvent avoir, ni sur leurs compétences, mais sur leur formation, leurs diplômes. On passe à côté de gens hyper compétents car passionnés au profit de gens diplômés qui souvent n'en ont rien à faire...
Ce qui manque en France, c'est le côté aventurier, prise de risque et "parieur" devrais-je dire. Aux USA, il faut simplement séduire un investisseur en lui présentant un bon projet pour qu'il vous suive. En France, peu importe la qualité du projet, on va d'abord évaluer les risques.
Rendez-vous dans une chambre du commerce pour monter votre entreprise, on vous sortira les risques, les pertes et le secteur bouché, blah blah blah... Vous n'avez pas encore débuté votre entreprise que l'on vous imagine déjà en faillite.
Bien que des mesures permettent aux jeunes de fonder leurs entreprises, il faut reconnaitre que ce sont des "mesurettes" et l'ambition de grandir n'est pas ce qui caractérise le plus ces créations d'entreprises.
Enfin, un autre aspect de la France, c'est ce culte du patron. Quand on est jeune, il faut se trouver un patron et travailler pour lui. Je pense qu'on n'arrivera jamais à rien avec une telle mentalité (a part peut-être à enrichir son patron qui se cassera en Chine avec son usine). Vous pensez vraiment que Mark Zuckerberg serait devenu le milliardaire qu'il est en travaillant pour Yahoo ? Non !
Cependant, je ne dirai pas "Barrez-vous" en promettant aux gens qu'ils réussiront ailleurs. Si vous partez aux USA monter votre boîte avec une mentalité de Français, vous courrez à votre perte ! Non pas que la mentalité française est mauvaise, mais elle est simplement inadaptée au marché US.
Mais la tendance est à la hausse, et supérieure à la moyenne européenne.
Et lorsqu’ils sont embauchés, les jeunes servent souvent de variable d’ajustement.
Prenant acte de ces maigres perspectives d’avenir, le collectif Barrez-vous a donc décidé de mettre les pieds dans le plat, en incitant ses lecteurs non pas à se battre, mais à quitter un pays qui ne voudrait plus d’eux.
Réponse radicale -et discutable- à un vrai problème de société.
S’engager ou dégager ?
Plus d'infos ici :
http://www.franceculture.fr/em(...)09-10
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Maintenant, je vais vous faire part de mon expérience. J'ai étudié puis travaillé aux USA, je suis revenu en France et je vais repartir. Pourquoi ? C'est assez simple à comprendre. La mentalité française n'est pas inférieure mais différente de celle des USA, mentalité que j'ai du adopter.
J'ai travaillé dans une société montée à l'époque par des trentenaires. Aucun d'entre eux n'avait de qualifications pour le domaine dans lequel ils se lançaient (Instruments de musique). C'étaient un ancien étudiant en médecine, un géologue, un mécanicien et un graphiste. Aucune qualification mais passionnés.
En France, aucune banque et aucun organisme ne mise sur la passion que les gens peuvent avoir, ni sur leurs compétences, mais sur leur formation, leurs diplômes. On passe à côté de gens hyper compétents car passionnés au profit de gens diplômés qui souvent n'en ont rien à faire...
Ce qui manque en France, c'est le côté aventurier, prise de risque et "parieur" devrais-je dire. Aux USA, il faut simplement séduire un investisseur en lui présentant un bon projet pour qu'il vous suive. En France, peu importe la qualité du projet, on va d'abord évaluer les risques.
Rendez-vous dans une chambre du commerce pour monter votre entreprise, on vous sortira les risques, les pertes et le secteur bouché, blah blah blah... Vous n'avez pas encore débuté votre entreprise que l'on vous imagine déjà en faillite.
Bien que des mesures permettent aux jeunes de fonder leurs entreprises, il faut reconnaitre que ce sont des "mesurettes" et l'ambition de grandir n'est pas ce qui caractérise le plus ces créations d'entreprises.
Enfin, un autre aspect de la France, c'est ce culte du patron. Quand on est jeune, il faut se trouver un patron et travailler pour lui. Je pense qu'on n'arrivera jamais à rien avec une telle mentalité (a part peut-être à enrichir son patron qui se cassera en Chine avec son usine). Vous pensez vraiment que Mark Zuckerberg serait devenu le milliardaire qu'il est en travaillant pour Yahoo ? Non !
Cependant, je ne dirai pas "Barrez-vous" en promettant aux gens qu'ils réussiront ailleurs. Si vous partez aux USA monter votre boîte avec une mentalité de Français, vous courrez à votre perte ! Non pas que la mentalité française est mauvaise, mais elle est simplement inadaptée au marché US.
