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gywyn le 05 Sep 2004, 11:24
Je l'ai bien aimé, ce film.
J'ai trouvé l'intérêt dans l'expression du monde illusoire que chacun se créé. Un peu comme si je me prennais pour Steve Vai lorsque je joue (ou essai, plutôt ), un de ses morceaux.
Là, ça va plus loin. Le anciens on concrétement créé leur monde perso pour se libérer de la souffrance.
Par cette illusion, chacun des autres persos se laisse berner. Pourtant, Le simplet (Noah), qui lui n'a pas le mental pour manifester la peur, se permet de vivre comme bon lui semble et d'aller dans les bois cueillir des fleurs baies rouge (couleur interdite). Ivy, aveugle, bien que mentalement liée à l'illusion, utilise sa perception non visuelle pour comprendre qu'il y a une autre vérité. D'ailleurs, elle fait face au danger lorsqu'elle reste sur le pas de la porte. Un autre perso montre du courage, Lucius. Cependant, il reste dans l'illusion.
Au final, on peut en déduire plusieur choses :
Nous vivons tous dans notre monde d'illusion pour échapper aux souffrances, bloqués par la peur.
L'innoncence (Noah), si elle semble délivrer de l'illusion, ne sauve pas (exemple, les enfants qui se font berner par des enculer de salopards).
Le courage (Lucius) lui, permet de vivre dans l'illusion, mais ne nous en délivre pas, et peut même nous causer des souffrances.
Seul une perception plus profonde (Ivy, l'aveugle), permet de trouver les clefs.
Mais au final, seul le créateur (les anciens), on pouvoir sur l'illusion et peu nous en délivrer.
Ce film est un petit chef-d'oeuvre qui montre ce que nous sommes. Nous sommes créateur de notre monde d'illusion par nos peurs. Et seul notre décision perso de nous en libérer nous libérera.
Pour aller plus, loin, on peut voir que c'est un amour possessif qui crée cette souffrance, à la base (aussi bien pour les anciens, ce qui les a amenés à créé le village, que pour Noah, la soeur d'Ivy...).
Nous même, musiciens, pouvons aller dans ce sens en jouant pour les autres (en prenant notre pied également, bien sûr), mais pas en voulant épater la galerie, devenir des super star rien que par désir possessif. D'aveugle que nous sommes, il nous faut recouvrer la vision du monde réél, au-delà de l'illusion. (d'ailleurs, ça rejoind le message du 6ème sens).
[c'était la minute philosophique de Gywyn ; promis, je me calme]