Slashinho84 a écrit :
Decidemment vous y tenez a cette police de proximité.
Elle a été une echec il faut etre honnete
elle n'as pas vraiment été un echec.. la droite a juste profité d'une affaire de chiffres pour attaquer la gauche dans le seul but de rafler des electeurs... si elle avait vraiment voulu faire baisser la delinquance, elle aurait laissé la police de proximité tranquille.. mais non, car il faut de la delinquance sur tf1 pour faire peur aux gens pour qu'ils votent sarkozy.. tu crois que c'est par hazard qu'il a traité les jeunes de "racailles a nettoyer au karcher", declanchant ainsi la crise des banlieues surmédiatisée, declanchant la peur dans toute la france et la montée de sarko dans les sondages????
"Trois chiffres (erronés) qui ont pesé lourd ...
mardi 7 mai 2002
En un sens, la défaite du 21 avril s’est jouée, s’est nouée, autour de trois chiffres. Erronés, de surcroît. Erronés, chacun, pour des raisons différentes, mais erronés.
Premier chiffre : les statistiques de délinquance.
Tout le monde se souvient de Jacques Chirac annonçant, le 14 juillet, une progression de la délinquance... Mettant ainsi en orbite ce qui allait devenir le principal thème de sa campagne et de la campagne, plus généralement.
Les spécialistes savaient (et certains journalistes l’ont rappelé) que la statistique annuelle de la délinquance du ministère de l’intérieur (l’état 4001) additionne deux choses : • Elle mesure l’activité répressive de la police et de la gendarmerie, en recensant les crimes et délits que celles-ci ont découverts de leur propre initiative. Elle mesure l’activisme policier. • Elle recense les plaintes que les victimes déposent de leur propre mouvement auprès des services de police et de gendarmerie, et que ceux-ci acceptent d’enregistrer. Elle mesure donc la disponibilité de la police à enregistrer des plaintes. Une disponibilité que la mise en place de la police de proximité avait augmentée.
Une fois que le chiffre a été rendu public, il s’est avéré presque impossible d’expliquer, rationnellement, que ce chiffre reflétait autre chose que la délinquance, qu’on ne savait pas (faute d’indicateur fiable) si la délinquance avait ou non progressé. Le responsable politique qui s’ aventurait à mettre en doute la progression de la délinquance etait suspect de vouloir " minimiser " la délinquance...
Le ministre de l’intérieur, Daniel Vaillant, a contre-attaqué en confiant une mission Christophe Caresche et Robert Pandraud pour réfléchir à un Observatoire de la délinquance ... Même Pandraud a fini par admettre que l’état 4001 était un mauvais indicateur... Mais le mal était fait.
Inutile de rappeler l’exploitation éhontée que la droite a fait de cette augmentation de 5,72 % de la délinquance en 2000.
L’erreur (imputons la à Chevènement), c’etait de n’avoir pas mis en place plus tôt un outil fiable de mesure de la délinquance... Un outil qu’il aurait fallu mettre en place en même temps que la police de proximité (il etait, en effet, prévisible que le déploiement de la police de proximité allait gonfler mécaniquement les statistiques de délinquance)."
source:
http://www.temps-reels.net/art(...).html