Le Corbusier a écrit :
Peut-être, mais ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick.
Éventuellement réfléchir sur les causes permet d'éviter qu'elles produisent les mêmes conséquences.
Par exemple, arrêter d'ouvrir en grand les portes de l'Europe a une immigration (Irak, Pakistan, Afghanistan, républiques d'Asie Centrale) dont les faits ont montré qu'elle a apporté un grand nombre de ceux qui ont perpétré des massacres chez nous.
Quelles actions immédiates ?
Expulser les prêcheurs salafistes ?
Expluser les fichés S de nationalité étrangère ou binationaux ? Déchéance de nationalité ?
Fermer les mosquées salafistes ?
Dissoudre les assocs islamistes ?
Bâillonner leur discours sur les réseaux sociaux ?
Interdire les financements étrangers dans l'enseignement confessionnel ?
Interdire les écoles hors contrat ?
Procéder sur le territoire national à des opérations clandestines d'élimination physique ciblées, comme l'État le fait faire à l'étranger par les forces spéciales, puisque l'ennemi est également intérieur ?
Des propositions ?
Sans ça, il va y avoir les habituels discours, déclarations, condamnations, commémorations, marches blanches, "Je suis Samuel", hommages, décorations, intentions, etc.
Et on peut être certain qu'il y aura d'autres enseignants et journalistes décapités en pleine rue ou mitraillés.
Tu fais partie des naïfs qui croient à des "solutions", qui pensent qu'un monde sans haine ni violence est possible? Cela ferait sourire si cette naïveté-là ne conduisait pas à d'autres formes de régime où l'on veut toujours plus de flics, des peines toujours plus lourdes, une surveillance toujours plus poussées, des libertés toujours plus réduites.
Car tout ce que tu mentionnes comme solution, de façon plus ou moins explicite et plus ou moins ferme, est déjà mis en oeuvre, y compris les (et ce ne sont pas les moins importants) "discours, déclarations, condamnations, commémorations, marches blanches, "Je suis Samuel", hommages, décorations, intentions, etc."
Mais on vit dans des sociétés complexes, ouvertes, pas dans des dictatures où chaque mouvement, fait et geste est surveillé et connu de la police. On vit dans des états démocratique et de droits où l'innocence est une valeur sacrée à préserver autant que possible face à l'arbitraire de décision unilatérales d'un pouvoir omnipotent. Et surtout, nous sommes tous, autant que nous sommes, des humains, êtres de passion autant que de raison. C'est pourquoi, la violence continuera d'exploser ça et là. On peut la réduire, mais il faut alors considérer la violence comme un symptôme et trouver ses racines, pas ceux qui s'en font les porteurs (là c'est trop tard). Car je te le dis, ce n'est pas en coupant des têtes que tu la réduiras d'un seul crime.
Vous battez pas, je vous aime tous