Je rejoins tout à fait BluesBarbu, je n'ai jamais compté mes heures, je n'ai jamais travaillé avec une montre chronomètre, et j'ai aimé passionnément mon métier.
Mes horaires m'obligeaient à mettre mes enfants dans une école privée catholique, seule école qui les gardait en étude jusqu'à 18h30. Je ne regrette pas, ils n'ont connu aucune journée de grève des professeurs, ni voyages scolaires, ni relâchement en fin d'année, et travail jusqu'au dernier jour 17h.
Ils ont appris la discipline, et l'amour du travail!
Je n'ai jamais ressenti de grosse fatigue, aucun jour d'arrêt maladie dans toute ma carrière, et la satisfaction d'avoir été utile à la société. Car chaque métier est indispensable à la bonne marche d'un pays et se sentir utile c'est une belle satisfaction.
Aujourd'hui, avec les 35 heures, les gens travaillent presque deux jours de moins, les féminines se disputent les mercredis, les personnes pensent plus aux loisirs qu'à leur travail, la motivation de ce fait ne cesse de baisser, et les gens emploient souvent l'expression "C'est galère!" en évoquant leur travail.
Un indépendant n'a pas le choix, il pense toujours à la pérénnité de son entreprise et ne refuse jamais un travail, soucieux de répondre favorablement à ses clients, animé, comme beaucoup d'entre nous, d'une mission de service public.
Je me souviens que les 35 heures ont été offertes aux français sans qu'ils les aient réclamées. Nous sommes devenus le pays qui fait le moins d'heures, et si cette décision de gauchiste a amélioré la qualité de vie des français, elle a coupé son enthousiasme et son ardeur au travail, et nous avons perdu notre compétitivité économique mondiale ainsi que la plupart de nos industries. Nous sommes loin aujourd'hui d'être compétitifs et c'est la cause principale du chômage!