Orange Mécanique

Je me l'suis retapé hier soir et rien à dire... Quelle exellent film!! Et la musique.. Mon Dieu, la, j'écoute le Theme principal, fabuleux!!

Par contre, le vocabulaire qu'ils employent est vraiment étrange... on dirait qu'ils parlent russe, parfois

J'ai mal au golliwog tiens

C'ets un film que j'ai adoré, malgré la façon de filmé, le scenario, les personnages tout ça est extrement déstabilisant, on se sens mal a l'aise.
Mais y vraiment quelque chose dans ce film, le coté psykadélique, je sais pas trop, pass facile de définir ce film, bon c'est du Stanley Kubrick.

J'ai vu braindead de Peter Jackson 'y a un petit bout de temps et je ne sais toujours pas quoi en penser

lol tu te serais pas trompé de topic ? sinon ya aussi Bad Taste, c'était son premiers film.. RESPECT! quand tu pense qu'il a fait ça avec 3 potes, que le film c'est tourné en 4 ans car ils pouvaient tourné que le week-end, ils avaient 3'000$ de budget, enfin.. il est exellent j'trouve

Sinon, ya quoi dans le lait qu'ils boivent ? Lait plus velocet, St Emesque..

Un fan ? Mouais, on va dire ça !
Je n'ai rien à ajouter au sujet des violences (de formes et d'origines multiples) décrites dans le film, plusieurs personnes en ont déjà parlé dans ce topic.
Par contre, il me semble qu'un questionnement crucial du film est la notion de choix dans la définition de la moralité. (Je parle du film, mais tout ceci est bien entendu valable pour le livre d'origine, même titre, d'Anthony Burgess). La moralité en tant que manière de différencier le "bien" du "mal" est présentée comme un concept élastique. La question à mon avis est de savoir si l'individu est "meilleur" lorsqu'il n'a plus le choix de ses actes. Donc c'est aussi une interrogation au sujet des interdits et de la manière de les faire respecter.
Je ne doute pas qu'il y ait d'autres lectures du film liées à son vocabulaire visuel, mais l'aspect pervers des images choc et de leur impact immédiat, c'est que beaucoup n'ont retenu que la violence dans ce film. La lecture du livre est donc hautement recommandable.
Et puis rassurez-vous, il y a un lexique si vous ne kopatez pas tous les slovos en nadsat.

héhé bah fait peter le lexique, steplait!

Ah non, trop facile ! (et trop long pour moi de le recopier...)
Le livre est (encore) en vente libre !

Au faite, ce vocabulaire, il provient d'un patois ? ou c'est tout inventé pour le livre (film) ?

Anthony Burgess a inventé ce langage en empruntant à plusieurs langues connues (écrivain ET linguiste).
Je crois qu'il a conçu les "dialogues" du film "La Guerre du Feu" (on ne rigole pas !) en essayant de recréer ce qu'a pu être une langue primitive, une sorte de "racine linguistique commune".

Oky merci !

Le roman est fabuleux.
A chaque fois que je le lis je suis contaminé par le vocabulaire d'Alex pendant des semaines

Pareil !

dans le bouquin la fin est différente du film, pasque l' éditeur de burgess lui a demandé un chapitre supplémentaire pour que la fin soit moins noire...
chose que kubrick n' a pas retenue, tant mieux!
pour une fois je dois dire que je préfère le film car l'image et le son apportent un plus à l' histoire... bien sur, l'imagination en prend un coup mais cette esthétique du film magnifie le bouquin...enfin moi je trouve.

Oui, Kubrick n'a pas voulu inclure le dernier chapitre du livre, qui parlait de la bonne réabilitation d'Alex dans la société, pour laisser l'imagination du spectateur travailler Même si à la fin, on peut deviner qu'il n'est pas du tout guéri.....

pour moi, à la fin du film, il est guéri au sens où la société l'entend, il va pouvoir la réintégrer comme ses anciens drougs, devenir flic et pouvoir exercer une violence qui est en lui mais dans un cadre légal et justifié (je précise qd mm que dans le film et le livre, l 'angleterre vit sous une forme de dictature de droite, donc les flics sont les séides du système).

Ah bon, parce que dans la réalité c'est très différent ?