Quelqu'un a-t-il déjà consulté un psy ?

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`Renseigner vous auprès de 666rominou666, c'est un habitué...(si si, pire que woody hallen :d)
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Moi je connais une chanson, qui enerve les gens...Etc.

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Invité
BiZ a écrit :
La psychologie est une science mon cher bazzman, et ça sert beaucoup plus que tu ne le crois, et ça repose sur des bases très solides. Que ce ne soit pas adapté à ton cas, je ne le conteste pas.


J'arrive à la bourre sur le topic, et je n'ai pas tout lu, mais je trouve qu'il y a beaucoup de confusions.
En particulier celle que je cite ici, Biz. La psychologie telle qu'elle est enseignée à l'université repose très souvent sur la psychanalyse. J'ai donc un peu de mal à comprendre comment tu peux estimer que la psychologie est une science et la psychanalyse une fumisterie.
Je ne veux pas défendre à tout prix la psychanalyse. Qu'elle soit contestable et discutable, c'est bien possible, mais c'est le cas de toute théorie en science humaine. Mais elle propose des principes opérants et témoigne d'une efficacité fonctionnelle eut égard aux changements qui s'observent lors d'une cure.

Par ailleurs, je contredis Doc Loco : pour être analyste, il ne suffit pas de faire sa propre analyse. Il faut qu'elle soit suivie de ce qu'on appelle une analyse didactique : toute une série de séminaires, de lectures et d'écrits personnels qui, s'ils n'ont rien d'universitaires ou de diplomes d'état, sont, dans les grandes associations de psychanalyses en tout cas, touyt à fait sérieux.

En outre, pour corriger ce que j'ai pu lire ça et là, la psychanalyse est pafois enseignée à la faculté, comme à Paris 8, où le département est dirigé par Gérard Miller, qui est l'un des héritiers spirituels de Lacan avec son frère Jacques Alain, gendre de celui-ci.

Enfin, les infos quant aux pratiques sont à mettre à jour : le titre de psychothérapeute n'est pas protégé à ce jour, mais Psychiatres, Psychologues, Psyhanalystes et Psychothérapeutes doivent s'inscrire à la DASS de leur département d'exercice principal et justifier de leur formation pour s'installer. Il y aura donc de moins en moins de charlatans.
Invité
BaZZman a écrit :
Perso, sur un sujet comme celui ci c'est comme parler de Dieu. Si tu n'y crois pas, tu n'y crois pas.

J'ai des proches qui voient des psy* et qui n'ont pas évolué (au sens guéri) d'un iota.
Le psychiatre qui soigne un schizophrène, lui est un vrai médecin.
Par contre, le psychologue ou le psychanalyste ne servent à rien. On obtient les même résultats en parlant de ces problèmes avec des gens proches.

Ce n'est que mon HUMBLE avis.


C'est rigolo ce que tu dis là, parce que justement, la schizophrénie ne se soigne pas. (Et le role d'un psy n'est pas de "guérir".)
Comme tu as l'air très remonté contre la profession et doté d'une foule d'a priori, je vais pas discuter longtemps, mais je t'assure que tu abordes manifestement un sujet dont tu ne connais rien.

Citation:
La dépression est une maladie génétique (je vous laisse vous documenter sur cette thêse). Tu peux "soigner" les symptômes mais pas la maladie en elle même.


Rien n'est prouvé dans le domaine des maladies mentales ou des troubles mentaux. Ni leur caractère génétique, ni leur caractère chimique.
Toutes les études qui tendent à le prouver sont contrées dans les mois qui suivent par des études qui prouvent le contraire. L'apport d'une preuve scientifique et irréfutable en science humaine est une vaste blague. Ca supposerait qu'on connaisse parfaitement le corps humain, et en particulier le cerveau et la génétique. Et on en est encore très loin...
Ici encore, tu parles d'un sujet de façon péremptoire sans le maitriser.

Ce qu'il faut que tu comprennes, c'est qu'il ne s'agit pas, quand on va voir un psy, de lui raconter ses problèmes, comme on le ferait avec un pote. Il s'agit de procéder à une relecture de sa vie. De remonter à l'origine de ces "problèmes" ou symptomes.
Un symptome, ça peut disparaitre très vite. C'est d'ailleurs l'un des plus grands problèmes de la clinique : dès que le symptôme est levé, beaucoup de patients (ou de parents de patients dans le cas d'enfants ou d'ados) pensent que le boulot est fini, alors qu'il ne fait que commencer.
Une fois le symptôme levé, il s'agit de s'assurer qu'il ne reviendra pas, ni sous cette forme, si sous une autre (par un phénomène appelé "déplacement du symptôme).
Bien sûr, il serait facile d'objecter "ouais, tout ça pour garder les patients le plus possible et les faire raquer". Sauf que je travaille dans un C.M.P. : un dispensaire de santé mentale où les soins sont gratuits : je n'ai aucun intéret à garder mes patients le plus longtemps possible, si ce n'est à bien faire mon boulot. D'ailleurs, mes chiffres de rentabilité sont calculés sur mes nouveaux cas à l'année, par sur mon nombre de consultations.

Et c'est pour cela que, dans le cas de névroses, le médicament ne "guérit" pas. Il lève le symptôme, il permet au travail de psychothérapie de commencer réellement.

Il y a quelque chose qui me dérange beaucoup : on voit souvent les psys comme des gugusses qui font de la parlotte de comptoire et piquent l'argent de leurs pauvres patients en souffrance.
C'est un peu vite oublier que c'est un métier où tu te prends la souffrance humaine de plein fouet dans la tronche, toute la journée et tous les jours. Un psy voit une dizaine de patients par jour. Des consultations de 30 à 60 minutes (je ne parle pas des psychiatres, qui peuvent se contenter de 10 minutes). Tous les jours.
Une cinquantaine d'histoires de souffrances par semaine. De souffrance enlisée, massive, paralysante, dont le consultant ne se sort pas depuis des années avant de venir consulter.
Il me semble que même si on n'est pas d'accord sur le plan théorique, ou qu'on pense ne jamais en avoir besoin, on peut au moins respecter cela.

Quant à savoir si on doit "croire" ou non à la psychologie, je ne vais pas m'apensantir sur la question. C'est comme de dire qu'on ne croit pas à la menuiserie. Ce n'est pas une secte, ou une religion, c'est de l'artisanat. Sauf que le matériau de travail est le psychisme humain.
Jelly
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san pedro a écrit :
BaZZman a écrit :
Perso, sur un sujet comme celui ci c'est comme parler de Dieu. Si tu n'y crois pas, tu n'y crois pas.

J'ai des proches qui voient des psy* et qui n'ont pas évolué (au sens guéri) d'un iota.
Le psychiatre qui soigne un schizophrène, lui est un vrai médecin.
Par contre, le psychologue ou le psychanalyste ne servent à rien. On obtient les même résultats en parlant de ces problèmes avec des gens proches.

Ce n'est que mon HUMBLE avis.


C'est rigolo ce que tu dis là, ârce que justement, la schizophrénie ne se soigne pas. Et le role d'un psy n'est pas de "guérir".
Comme tu as l'air très remonté contre la profession et doté d'une foule d'a priori, je vais pas discuter longtemps, mais je t'assure que tu abordes manifestement un sujet dont tu ne connais rien.

Citation:
La dépression est une maladie génétique (je vous laisse vous documenter sur cette thêse). Tu peux "soigner" les symptômes mais pas la maladie en elle même.


Rien n'est prouvé dans le domaine des maladies mentales ou des troubles mentaux. Ni leur caractère génétique, ni leur caractère chimique.
Toutes les études qui tendent à le prouver sont contrées dans les mois qui vienent par des études qui prouvent le contraire. L'apport d'une preuve en science humaine est une vaste blague.
Ici encore, tu parles d'un sujet de façon péremptoire sans le maitriser.


Bon je met mon grain de sel dans la discussion,

Premièrement, la schizophrénie se soigne et même de mieux en mieux fort heureusement.

Deuxièmement on ne parle pas de LA dépression mais DES dépressions, il y'en existe de multiples qui ont chacunes des causes diverses et variés.
Exemple simple, vous perdez un être cher, vous passez par une phase dépressive plus ou moins intense, plus ou moins longue selon les personnes, c'est ce qu'on appel une "dépression réactionnel", rien de génétique la-dedans.

La thése de la cause génétique est avant tout mise en avant par le lobby pharmaceutique et les nombreux médecins qui gravitent autour.
Elle est bien pratique pour justifier d'un traitement médicamenteux à long terme mais n'est absolument pas prouvé actuellement .
La seule pathologie psychiatrique ou l'influence d'un facteur génétique semble indéniable et non contesté est le "trouble bi-polaire" appelé avant "psychose maniaco-dépressive".
Pour toute les autres pathologies (alcoolisme, schizophrénie, depression , troubles névrotiques) il n' y'a aucune cause génétique d'établi malgré ce que tendent à nous faire croire certains medecins mandaté par les laboratoires pharmaceutiques.
Invité
jelly 292 a écrit :

Premièrement, la schizophrénie se soigne et même de mieux en mieux fort heureusement.


Je suis navré d'insister. Ce forum n'est pas à proprement parler le lieu pour avoir des discussions de cet acabit.
La schizophrénie ne se soigne pas au sens de la guérison. Un rhume peut disparaitre. Tu l'as, pouf, tu l'as plus.
Un schizophrène reste schizophrène. On peut empècher les nouvelles flambées, on peut resocialiser le patient, on peut l'éduquer à ceci ou à cela (selon le cadre théorique), mais on ne supprimera jamais la dimension psychotique.

Car la psychose n'est pas une maladie au sens où on l'entend communément. Ce n'est pas quelqu'un de sain qui "attrape" une psychose. C'est une structure psychique, un voyage sans retour. Un psychotique sera plus ou moins adapté au monde, mais il ne se névrotisera jamais.
C'est ce que je voulais dire pas "la psychose ne se soigne pas". J'ai sans doute été très rapide.
Invité
jelly 292 a écrit :

Pour toute les autres pathologies (alcoolisme, schizophrénie, depression , troubles névrotiques) il n' y'a aucune cause génétique d'établi malgré ce que tendent à nous faire croire certains medecins mandaté par les laboratoires pharmaceutiques.


Je partage ton point de vue, mais je gage que ça va nous conduire à un débat sur la scientifisation, l'apport de preuve, avec les scientifiques purs et durs du forum. Débat dont on ne sort jamais...
Neredev
On peut atténuer les effets de la schizophrénie mais pas la soigner complètement Il n'existe pas d'ancien schizophrènes.

Ah, je fais mes études à Grenoble, et autant dire que notre enseignement est loi d'être centré sur la psychanalyse. Ici, c'est bien plus cognitiviste qu'à Lyon, par exemple (fervents suiveurs de Freud).
Pas de conclusions hâtives...
Invité
J'ai dit "très souvent", pas "systématiquement". J'ai étudié à Paris 8, qui n'était pas spécaliement versée dans la psychnalayse non plus. (le département de psychanbalyse suffisait à cela et était indépendant).

Je ne fais pas de conclusion hative, ne fais pas de lecture hative
Jelly
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Je répond à Neredev et San pedro.
Soigner ne veut pas dire guérir.
Dire qu'on ne peut pas soigner une personne atteint de schizophrénie est faux; pour ce qui est de la guérir...
Celà dit c'est vrai que ce n'est pas le sujet du topic, tout comme l'implication d'un facteur génétique dans les pathologies mentales donc mea culpa , j'ai réagit à chaud par rapport à 2 énoncés qui m'ont fait dresser les cheveux sur la tête.
Par rapport aux etudes je dirai qu'il est important de s'interresser un peu à tout les courants , ne pas s'arrêter à tel ou tel théorie et cultiver son sens critique.
Après chacun fait sa sauce et c'est surtout l'expérience, la pratique et la capacité à se remettre en question qui permettent de progresser.
Invité
Une citation amusante de Coluche :"Avant je pisser au lit alors je suis allez voir un psy ben chuis guérri. Avant quand je pisser au lit, j'avais honte, maintenant je pisse au lit mais chui fier. N'empêche que pour 15 000 balles le psy m'a enlevé ce que j'avais : j'avais 15 000 balles"
BiZ
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San pedro: la psychanalyse fait débat, et en tous cas l'enseignement de la psychologie tel que présenté par ma soeur (qui enseigne en fac de psycho) m'est apparu tout à fait scientifique. Mais elle est dans la psychologie cognitive donc c'est peut être le domaine qui veut ça.
If you think life's a vending machine, where you put in virtue
And you get out happiness, then you're probably gonna be disappointed.

marseillet: ben,oui.j'assume complètement mon status de parasite de la société.
et comme les français ont choisi de faire dans le social,c'est pas demain que je vais prendre le chemin de la boite!!!!!
Invité
BiZ a écrit :
San pedro: la psychanalyse fait débat, et en tous cas l'enseignement de la psychologie tel que présenté par ma soeur (qui enseigne en fac de psycho) m'est apparu tout à fait scientifique. Mais elle est dans la psychologie cognitive donc c'est peut être le domaine qui veut ça.


La psychologie cognitive n'a rien à voir avec la clinique. (Edit : en termes de filière universitaire, puisqu'une branche de la clinique se base sur les théories comportementales et cognitives)
La psychologie expériemntale donne l'impression d'être scientifique. Elle s'en donne les moyens méthodologiques (tout au moins en apparence). Le probleme, c'est qu'on se rend souvent compte que deux études quasi similaires peuvent donner des résultats contradictoire, car l'intérpétation des résultats est toujours le fruit d'un modèle théorique dont la lecture oriente la discussion.

Qu'on ne se méprenne pas, je ne crache pas sur la psychologie, c'est mon métier. Mais je tiens à la notion de science humaine, avec les clauses d'inexactitudes et d'appréhension différente selon l'individu pris en compte que cela comporte.

Quant aux vannes de Delcr, je crois y avoir déjà répondu par anticipation à la page d'avant. Si tu veux, on compare nos fiches de paie et je t'informe sur la réalité du marché de l'emploi dans la psychologie clinique, tu vas relativiser...
Arcanum-XIII
On atténue pas la schizophrénie. On apprend à fonctionner avec. C'est très différent... Et ça demande un bon thérapeute. (Comme pour tout)

Ou alors on "atténue" les symptome. En gros une camisole chimique. C'est soigner, ça??? Je ne crois pas.
Le metronome est mon ami, le votre aussi :)
Invité
Oui, oh, si on veut jouer sur les mots, on va dire que soigner, c'est apporter du soin. Donc on peut soigner la schizophrénie. On ne peut pas la "guérir". J'ai fait la même errreur sémantique à la page d'avant...

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