Fabulo a écrit :
manulonch a écrit :
El Phaco a écrit :
Disons que ce mode d'alimentation nécessite une plus grande attention pour être équilibré qu'un régime omnivore.
C'est ce qui me fait tiquer par rapport à tout ça,
tu peux avoir "des gens" qui décident du jour au lendemain de devenir des brouteurs, sans rien connaître à la nutrition, et de fait imposer un régime carencé à leurs gamins. (cf: le bébé mort en Belgique)
Je suis tombé là dessus par hasard,
ça me semble cohérent.
https://mayishtar.wordpress.co(...)oise/
le bébé mort en Belgique n'a rien à voir avec une méconnaissance du véganisme, la mère ne l'était même pas, vegan. Donner du lait de vache ou du lait d'amande à un enfant n'est pas proportionné à ses besoins. Heureusement il existe du lait maternel autant animal que végétal, mais manifestement les parents qu'ils auraient donné un lait végétal ou animal ça aurait pas foncièrement changé la donne.... Il fallait un lait infantile à cet enfant, pas autre chose.
Assez étonnamment on parle pas de ces enfants et bébés morts omnivores parce que leur alimentation était pas adaptée
https://www.vegactu.com/actual(...)8876/
Quand a l'autre article plus bas, on peut être vegan sans manger bio, et donc réduire les coups, enfin cette association force et viande, comme s'il était nécessaire de bouffer son steak pour être un vrai mec et bosser sur un chantier, surtout en faisant passer ça pour un symbole de la résistance contre l'ordre établi alors que y a pas plus établi que la consommation de la viande dans les sociétés occidentales développées.... No comment.
Quand à l'article de Caribou j'vais pas répondre, parce que encore une fois TOUT a déjà été évoqué dans ce topic, sur internet, et partout ailleurs....
même argumentation que Redstein, puisque TOUT a été expliqué en long et en large, partout, vous bottez en touche. Ce n'est pas parce que vous avez une argumentation toute faite qui répond à tout, qu'elle est juste et fondée. Venant d'une ultra minorité, ce serait étonnant.
Mais restons sur des chiffes. Ta consommation de viande bio c'est 3% de la production française. Les producteurs locaux n'en parlons pas. Quant est-il des 97% de viande produite industriellement ? On s'en fout ?
Non pas du tout, ça pose problème, je suis le premier à le reconnaître. Il faut consommer moins, et mieux produire, pour éviter les horreurs qu'on connaît.
Sans parler de l'argument fallacieux qui voudrait dire qu'une vache bio est une vache heureuse sous prétexte qu'elle "souffre" moins à la fin. Le couteau est bio donc bon, forcément il est plus gentil et il fait moins mal.
je dis juste que souffrance n'est pas égale à maltraitance. une vache à l'état naturel qui se fait chasser et tuer par un prédateur animal, souffrira également, peut être même plus. Mais ce sera naturel. Pourquoi est-ce pire venant d'un homme, si la mise à mort est digne et exempte de cruauté et maltraitance ?
Ca voudrait dire aussi que l'agriculture bio et locale est meilleure pour la santé et l'environnement ce qui est fortement sujet à caution. Quand j'vois des champs de vignes littéralement enfumés de Bouille bordelaise j'ai des doutes concernant l'aspect santé et récupération des sols. Pareil pour les antibiotiques pour les animaux.
Le bio est un argument commercial visant à faire croire que tout est mieux quand on prends du bio. Or, l'animal bio ou pas bio, bah il crève à la fin, dans des abattoirs aux méthodes parfois douteuses, comme prouvés plusieurs fois que ça soit en bio, en conventionnel, en rituel.
et comment comptes-tu faire pour nourrir la population à grande échelle avec l'agriculture ? tu crois que ça ne nuira pas à l'environnement ? tu crois que ça n'amènera pas des déforestation, des morts d'animaux, des exterminations d'espèces ?
En tout cas j'aimerais bien que tu m'expliques ou tu place la barrière entre nature et culture. Tuer un animal c'est ok, mais tuer quelqu'un c'est pas bien ? Pourtant les deux sont naturels, le meurtre était ritualisé dans certaines cultures, donc c'est ok faudrait surtout pas aller contre la nature humaine ?
moi je ne considère pas un individu, un homme, égal à un animal. Donc NON ce n'est pas pareil que d'écraser un mouche, pécher un poisson, et tuer un être humain. Les animaux qui se tuent entre eux, c'est naturel, il le font en grande majorité pour s'allimenter. Un homme qui tue un autre homme, c'est un meurtre. Les ritualisation de sacrifices humains et le cannibalisme sont des déviances, ultra minoritaires. ça n'a rien de naturel. c'est tellement évident.
Quel est l'intérêt de la loi alors ? Quel est l'intérêt d'améliorer les conditions d'existence des animaux humains et non humains ? Si on part par là, on est tous foutus donc à la rigueur autant faire ce qu'on veut, c'est pas grave de tuer un animal, de polluer etc. au final tu seras plus là pour assumer les conséquences....
Tu comprends pas je crois la part de responsabilité de l'homme dans tout ça, et quelque part je comprends qu'une irresponsabilité collective inconsciente vaut mieux qu'une prise de conscience individuelle de sa responsabilité à être acteur d'un marché qui produit de la souffrance et essayer de se décharger avec du bio et du local c'est le plus évident. Mais bon à un moment faut aussi être capable de comprendre que c'est pas parce que c'est dans le sens de l'Histoire que c'est ce qu'il faut faire.
donc, tu es le premier à dire que vegan n'est pas égale à bio, et tu comptes sur le veganisme pour sauver la planète, c'est ça ?
il est plus réaliste d'améliorer les façons de produire de la viande, et l'agriculture, via le bio, que de rêver à un véganisme de masse qui n'arrivera jamais
Puis limiter le patrimoine de chaque région à sa bouffe c'est quand même limite.
je ne limite pas, je donne un exemple. Et oui c'est une partie du patrimoine.
Quant aux médicaments si y a des matières animales et que je peux éviter, oui je le fais. Si je suis aux portes de la mort je vais pas me laisser mourir sous ce prétexte, mais y a une différence entre la réalité qu'on vit tout les jours et une situation extrême ou rare
j'espère bien, sinon ce serait suicidaire. Et j'espère égalament que jamais un vegan stricte ne sera assez stupide que pour refuser de soigner quelqu'un avec un médicament, sous prétexte que ça a été testé ou développés sur un animal, histoire de ne pas arriver à des extrêmes comme Les Témoins de Jéhovah et les transfusions sanguines.
Moi j'ai une position très claire là-dessus. J'espère que la science arrivera à trouver des médicament pour traiter les maladies incurables, quitte à tuer autant d'animaux qu'il le faut. Je place très clairement l’intérêt de l'homme avant celui des animaux.
(l'exemple typique de question débile étant : si tu étais sur une île déserte avec un porc, tu le mangerais ?
ce a quoi je répondrais : et si tu étais sur un planète avec 7 milliards d'êtres humains que tu as à ta dispositions des noix, du blé, des sources de protéines variées, des fruits illimités variés, accès à l'eau, l'électricité, au confort moderne, et que tu savais que les 97% de la production de viande souffrent dans des abattoirs et élevages industriels où les maltraitantes sont courantes, que leur vie est dictée par une production humaine qui décide de qui, quand, quoi, où vit et meurt, qu'il existe une alternative facile puisque dans tout magasin et tout marché l'ont trouve de quoi se substituer, continuerais-tu de manger de la viande ?
La différence entre le scénario de l'ile déserte ou celui de ton producteur local qui doit abattre peut-être une 10aine de vache par an, y a une réalité que tout le monde doit faire face et une responsabilité à laquelle on peut pas échapper indivuellement.
Histoire de répondre à Manulonch et Caribou en même temps :
Citation:
Si 60% des Français ont une bonne opinion de la viande bio, selon un sondage réalisé par l'Ifop pour la commission bio de l'interprofession de la viande rouge (Interbev), le prix constitue un frein. Il est en effet de 10% à 30% supérieur à celui de la viande conventionnelle. C'est pour cette raison que les consommateurs de viande bio appartiennent prioritairement aux catégories socio-professionnelles élevées (CSP+). Parmi eux, on trouve beaucoup de retraités et d'habitants des grandes villes. «La qualité a un prix. Le consommateur doit comprendre qu'on ne peut pas faire du bio low cost, commente Franck Bardet, responsable animal chez Biocoop. En amont de la filière, les contraintes de l'éleveur bio sont plus importantes».
http://www.lefigaro.fr/conjonc(...)e.php
C'est la viande bio qui est un marché de CSP+++ pas acheter des haricots rouge et le mélanger à un féculent qu'on trouve partout pour faire des protéines assimilables.